Entendu ce matin dans le poste la merveilleuse, la rutilante, la baroque, l'ébouristouflante Roselyne Bachelot. Elle vient d'écrire ( en un temps record - les nègres sont véloces et "pro" - ou elle s'apprêtait au pire depuis un bail ce qui est assez peu probable, faut le lui demander ) un bouquin qui s'appelle "à Feu et à Sang" qui raconte la dernière campagne présidentielle et charge le mulet Sarkozy de toutes les fautes qui menèrent le troupeau UMP et son chef à la cata, instinct grégaire... Elle se sent d'autant plus libre de se relâcher des sphincters qu'elle ne brigue plus rien ni députation, ni ministère ; elle l'a néanmoins saumâtre. La pharmacie Bachelot laxatifs en tous genres solde donc avant fermeture. Elle est vacharde et somme toute assez drôle produisant cette sympathie possible des gens qui ont du camelot le culot. Elle avoue sans vergogne qu'elle a passé énormément de temps en meetings, en rencontres, en débats... Oubliant qu'on peut se demander comment, tout en émargeant au budget de l'état, elle s'exonérait allègrement de ses fonctions de ministre pour battre la campagne... Je ne dis pas qu'elle est sotte ou un peu imprudente, oh que non ! je dis qu'elle n'a pas perdu sa fraîcheur, Roselyne.
Sarkozy, devant ce flot de canailleries qui lui dégringole dessus et de tous cotés depuis sa défaite de la part de ses ex-affidés, devrait faire sienne cette maxime attribuée à ce Sadique de Voltaire comme aurait pu dire qui on sait :
"Mon Dieu, gardez-moi de mes amis, quand à mes ennemis, je m'en charge..."
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