27 décembre, 2010

Nicolas Horvath, pianiste et découvreur .

Non seulement Nicolas Horvath est un excellent pianiste qui sacrifie au répertoire, ça c'est normal et il le fait fort bien, pour un tas de raisons (technique infaillible au service exclusif d'intentions musicales, goût du son, etc.) que je vous expliquerai si vous le souhaitez, mais ce n'est pas le moment.
Car il est aussi curieux, curieux d'oeuvres nouvelles, contemporaines, de pièces dont parfois l'encre est à peine sèche... et ça, c'est bien plus rare. Ce n'est pas un choix par défaut. On doit, double contrainte, défendre à la fois une oeuvre inconnue et l'interprétation qu'on en donne. Ce pourrait n'être qu'intelligent, c'est aussi et de surcroît courageux, car, sur une affiche de concert ou une pochette de cd, ce n'est pas forcément "porteur", comme on dit dans la " com' " et quand on sait la curiosité naturelle des mélomanes d'aujourd'hui. Pour lui de toute évidence, "a good composer is not a dead composer". Loin de se cantonner dans le rôle confortable et fort répandu de "conservateur actif du patrimoine pianistique", Nicolas Horvath l'enrichit constamment, et de ce fait, est lui aussi, juste retour des choses, un musicien particulièrement vivant.
Bref, Nicolas Horvath, on aime !

Ici dans une pièce de son exact contemporain Carson P. Cooman

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