A. est algérien. Il a quarante cinq ans environ et vit en France depuis l'âge de cinq ans. Il parle un français impeccable, l'écrit et le lit comme vous et moi. Il mange de tout sans exclusive et n'est pas ennemi de la joie quand elle fait ses douze degrés cinq ou même beaucoup plus... Il me raconte l'histoire de son père venu en France au début des glorieuses. Il a travaillé des années en usine, et quand il a eu cinquante-cinq ans l'un de ses potes algérien comme lui, du même âge, est mort brusquement un matin. Alors dans les jours qui ont suivi, il a réfléchi, il a fait ses comptes, et il a fait valoir ses droits à la retraite. C'était pas énorme, mais les enfants étant élevés et autonomes, il est rentré avec sa femme dans ses Aurès. Il a retrouvé sa fermette. Il a maintenant quatre-vingts ans passés, il est, paraît-il, sec comme un sarment et en parfaite santé.
J'entends déjà les bonnes âmes de Radio Courtoisie me dire, à moi le coallahborateur, "Vous voyez bien qu'il faut qu'ils rentrent chez eux ! rien que pour leur santé, pour leur bien ! le climat d'ici ne leur vaut rien...".
J'entends déjà les bonnes âmes de Radio Courtoisie me dire, à moi le coallahborateur, "Vous voyez bien qu'il faut qu'ils rentrent chez eux ! rien que pour leur santé, pour leur bien ! le climat d'ici ne leur vaut rien...".
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