24 septembre, 2007

Les chiens, encore les chiens...

Vous avez compris, vous qui me connaissez, qu'après quelques humains soigneusement triés, c'est les chiens que j'aime. J'aime passionnément les chiens aimables... comme j'aime les humains aimables... Je hais les chiens méchants, comme je hais les mauvais humains ... La différence entre le chien méchant et le mauvais humain, c'est que ce dernier n'a pas besoin qu'on le dresse. Alors ? Pourquoi dresser les chiens à être d'emblée, sciemment méchants... Le chien, méchant ou non à l'origine est, le pauvre dans l'histoire, instrumentalisé. Il devient une arme, mais hypocritement une arme dont le maître ne serait pas entièrement responsable . Prenons l'exemple : vous avez un flingue et le droit de vous en servir (flic, ou ayant un port d'arme), si vous descendez par hasard ou malchance votre voisin, on va vous inquiéter un peu... Si , en revanche votre pitbull dressé à tuer bouffe votre concierge ou ses enfants, c'est le chien, fût-il le plus con du monde, qui sera en premier responsable... Un chien a tué un enfant, un adulte ? Non, non ! c'est le propriétaire du chien qui a tué...
On veut faire passer un "permis de port de chien". Pour être certain que le maître est bien le maître... Mais n'importe quel chien fût il un chi-hua-hua doit le comprendre. Et puis, dans tous les cas d'accidents, c'est justement en l'absence momentanée du maître que le drame se produit. Serez vous toujours certain que le maître sera toujours à proximité de son chien? Abandonner son flingue sur la table de la cuisine, c'est déjà prendre des risques... alors vous imaginez le danger d'un con de staff en liberté... C'est pourquoi le principe de précaution doit s'appliquer au plus vite, il faut tout simplement éradiquer ces monstres génétiquement modifiés... A ce jour, les chiens d'attaque dégénérés ont tué plus que le maïs transgénique...
Tout ça pour vous dire qu'il vaut mieux croiser dans la rue un tigre du Bengale qu'un rottweiller de banlieue...

Histoire. Quand ma nièce naquit, à la fin des années cinquante, nous avions un chien nommé Pinceau en raison d'une atrophie caudale évidente. C'était le moins dressé des chiens. Le printemps était doux et quand ma soeur revint de la clinique, elle profita du beau temps pour placer le landau dans le jardin. Pinceau vint s'installer aussitôt et naturellement à coté. Personne d'autre qu'un membre de la famille n'aurait pu s'approcher du bébé...
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