06 septembre, 2007

Comme un ténor...

Pour moi, le problème de Pavarotti (et d'autres bien sûr), c'est qu'il était ténor... Parmi les voix d'homme, je n'aime pas, mais alors pas du tout, la voix de ténor... J'aime le baryton. Question de goût bien sûr, mais aussi de bon goût : je ne connais pas de baryton qui gueule...
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7 commentaires:

Anonyme a dit…

Voui,mais les barytons y font rien qu'à vouloir se faire les sopranes et à emmerder les ténors qui en sont amoureux tandis que les basses préparent leurs coups en douce!Tout ça pour les soprane qui sont ou des andouilles,ou des salopes! Triste humanité!
Salauds de barytons!Cela dit, les ténors sont assez nunuches, eux aussi! Que faire?
hors landau!

P. P. Lemoqeur a dit…

A mon avis, pour régler définitivement cette douloureuse question, la remise à l'honneur de la castration semble plus qu'évidente !

Anonyme a dit…

Je ne comprends pas l'engouement pour ce mec ni le concert de louanges à son égard. Il n'a pas une voix spécialement agréable, toute en puissance, toujours le même trémolo au même endroit, aucune surprise ni originalité. Maintenant on risque de se le taper à toutes les sauces pendant un moment.

P. P. Lemoqeur a dit…

On est bien d'accord...
La raison pour laquelle on en parle c'est parce qu'il était, comme on dit maintenant par un anglicisme très évocateur " bankable"... Pavarotti n'était pas le pire des ténors,( il faut dire aussi qu'il n'a pas pris de risque énorme en faisant une somptueuse carrière avec quatre ou cinq rôles à son répertoire) c'était surtout une fontaine à fric, pas uniquement pour lui-même (ce qui était normal, après tout , il n'a jamais forcé quiconque à l'écouter) mais surtout pour tout ceux qui font profession du talent des autres en le vendant à leur profit, radios, journaux, ruggieries, duaults, ségalinis et autres gougnafiers, qui prétendent oeuvrer pour la promotion de "L'Opéra" alors qu'il ne travaillent que dans le but d'en vendre les aspects les plus futiles ...
Cette mise en avant de certains chanteurs est destinée à faire croire à certaines personnes( du genre auditeurs de Radio Classique...) qu'elles ont accès à la "Culture"... Non, Turandot, ce n'est pas que " Nessun dorma"...

Quand le sublime et discret baryton Gérard Souzay est mort il y trois ans, on n'en a pas fait un fromage . Il faut dire que Debussy, même Wagner,ne parlons pas de Fauré, c'est moins vendeur...

Anonyme a dit…

Au moins les haute-contres ne cherchent à se taper que les autres haute-contres ;)

Anonyme a dit…

Non! Ce n'est pas parce qu'il fut célèbre qu'il faut SYSTEMATIQUEMENT critiquer un grand parmi les grands! LA clarté,lé "tansprnce" ,le grain de sa voix étiaent formidables!tlaprofondeur de osnispiration (eh u) alait de pair avec la foldinguerie du énor! C'était l'un des pus grans,il mérite sa place! ALMre des clichés de sénigemet quand un grand meurt! Tujours la même tendance à "idées reçues"!LE conformisme petit-bourgeois dénigrant!
Il fut réapprendre à ouvrir son coeur à admirer! A ête sincère come ce ténor qui donnaît tut, certs, avec un élan non dénué de rouerie,,une générosité rublarde mais totale,le tiut servi par une voix merveilleuse! Rien à dire! Chapeau;, bravo! PArcours sans faute, émerveillement!

P. P. Lemoqeur a dit…

Cher(e) anonyme

Il de s'agit en aucune manière de dégommer à tout prix une idole,( c'est inutile , impossible et pas très intéressant) mais de dire simplement que ce n'était qu'une idole...
Il faut aussi bien comprendre que contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, ces chanteurs charismatiques et médiatisés n'ont en aucune manière rendu à l'opéra la popularité que celui-ci leur a donnée... Mais ils se sont a contrario et c'est leur droit le plus strict, rendus eux-mêmes et avant tout populaires...
Sur le nombre de gens qui se sont chatouillé les viscères en l'entendant chanter en concert "Una furtiva lacrima" combien se sont dans la foulée fadé l' "L'Elixir d'Amour" in extenso ?

"Le veau d'or est toujours debout" (air célèbre!) entend-on au deuxième acte de Faust... (Ah,mais c'est vrai, ce n'était ni son répertoire ni sa tessiture...)
Pavarotti comme son digne successeur Alagna sont donc de superbes "Veaux d'or"... Je n'ai rien contre, tant qu'on ne me force pas à les adorer...Car vous savez très bien que dans cette histoire, la musique est reléguée en fond de scène, "dans le lointain", comme on dit...

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