09 mai, 2007

J'ai, ces quinze derniers jours, mis en musique (voix, piano et saxophone soprano) ces inédits :

Trois épigrammes
de
P-A. Dupré-Lavéré
(1897 Buxerolles -1932 Lourenço Marques)

I
Ah non ! Plus jamais

Ah, ah, non ! Jamais, plus jamais, nous n'irons au bois non ! non ! non ! L'herbe y est touffue, les promesses vaines. Ah non, plus jamais nous irons au bois ! Je m'imaginais de sa fleur sublime humer le parfum, toucher le calice. Mais non, hélas rien ! Elle n'a pas voulu ! Au diable le bois !

II
Cuir

Sous le cuir noir de ta conscience mon âme est là, prisonnière, dans un carcan. Tu as la main sur ma fierté, sur mon cœur et la joie m'étreint dans un souffle. Je meurs, oui, de bonheur. Ah ! qu'enfin sur ma peau, ta main m' honore .

III
Colin-Maillard

Jouant à colin-maillard un jour de pluie, c'est au toucher que tu m'as reconnu. Comment as-tu su ? deviné ? Était-ce à l'étoffe ou à ce qu'elle contenait ? Quand rejouerons-nous à colin-maillard ?
.

Aucun commentaire:

Site counter

Archives du blog