13 décembre, 2006

Saga

Il y avait un homme qui s'appelait Ulfr, fils de Bjalfi et de Hallbera, fille de Ulfr le Non-Couard ; c'était la soeur de Hallbjörn le Demi-Troll de Hrafnista, père de Ketill Hoengr. Ulfr était un homme si grand et si fort qu'il n'avait pas son égal; dans son jeune âge, il fit des expéditions vikings et guerroya. Était son associé d'affaires un homme que l'on appelait Berdlu-Kari, noble homme, d'un courage et d'une force héroïques; il était bersekr. Lui et Ulfr faisaient bourse commune, la plus grande amitié régnait entre eux. Quand ils cessèrent de guerroyer, Kàri alla à son domaine, à Berdla, c'était un homme d'une grande richesse. Il eut trois enfants; son fils ainé s'appelait Eyvindr Lambi, le second Ölvir Hnùfa; sa fille s'appelait Salbjörg; c'était une fort belle femme et d'importance; c'est elle qui épousa Ulfr.....
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Voila c'est la première moitié de la première page de la première saga, celle d'Egill, fils de Grimr le Chauve.
Bon, au bout d'une demi-page je m' y perds déjà dans la parentèle... Va falloir s'accrocher, je le sens, prendre des notes, faire des tableaux... Parce qu'entre les "héroïques" et les "non-trouillards", faut naviguer à vue dans le subtil, se diriger dans la nuance et dans les vapeurs islandaises...
Page n° 1 donc, il en reste 1428 et demi du même topo dans la Pléiade. C'est du sérieux, du copieux, du "pour l'hiver", du genre runes de cerveau !
Alors, on lui dit pas "Boen kuràji !" à PP-le-Mokkör ? Hsans kör !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Question parentèle embrouillée et vies compliquées -- adultères, enfants (sur)naturels, vols, viols, massacres, etc... --, la Bible, sur quoi se fonde notre si benoîte religion d'amour (!!!), n'est pas mal non plus !

Reste qu'on ne s'y énivre pas aux runes agricoles et qu'on ne s'y parfume pas au drakkar noir...

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