11 décembre, 2006

Arlette, vraiment, c'est pas la fête !

Ce soir j'ai vu le premier panneau électoral en grande dimension ( format " Avenir" 3X2 environ). C'est Arlette qui dit en gros qu'elle est restée fidèle... Moi je l'aime bien Arlette... Mais, Bon Dieu, ce qu'elle est sinistre, on dirait Christine Angot dans cinq ans. Déjà qu'on est dans la merde, si en plus... Je sais, je suis dégueulasse, le physique c'est pas important. Mais je lui reproche pas de pas être désirable, à Arlette, l'un et l'autre, on a passé l'âge, je lui reproche d'être "gris anthracite", d'avoir le message en sourdine, la dialectique un peu éteinte, la réthorique désenchantée. Si tu es ce que tu prétends, Arlette, alors, gueule ! agresse ! menace! mords ! fulmine ! mets du rouge dans tes affiches, mais pas du gris, pas du marron, du beige... Arlette, t'as la politique en berne, la contestation en demi-deuil... On te voudrait passionnaria à l'ancienne, Louise Michel ressuscitée ! bolchevik en diable, "le couteau entre les dents", mais en fait de couteau, juste ta lime à ongle ! Tu vas, et je le sens, "proposer des mesures"... "des mesures" ! Quelle horreur ! Dans la révolution, il n'y a pas de mesures, il n'y a que démesures ! Décidément les révolutionnaires ne sont plus ce qu'elles étaient ! La révolution est romantique, elle n'est pas le fait de chaisières !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Mouais... Elle ne me plaît pas trop la mère Arlette. Pour avoir connu de près quelques LO, ça ne faisait pas très envie, le paradis Laguiller. Ca rigolait pas trop, et il y avait un stakhanovisme de la lutte des classes assez peu en accord avec mon goût pour le farniente.
Arlette ne passera pas par moi.

P. P. Lemoqeur a dit…

J'ai pas fréquenté, mais il paraît que c'était croquignol.

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