Dans le métro on rencontre des gens qui sont proprement frapadingues et qui ne se cachent pas. Mais parmi les autres, ceux qui comme ça présentent tous les signes de la bonne santé mentale, il y en a une quantité énorme qui est tout aussi dévastée. Oh, pas forcément d'une manière exagérée, génante ou dangereuse, non, ils sont tout simplement gentiment zinzins.
Tiens, je repense à lui , quand nous étions gamins, Monsieur S. notre voisin, qui travaillait le plus sérieusement du monde à la Préfecture et dirigeait l' Harmonie Fanfare, Monsieur S. , je le jure, je l'ai vu peindre le grillage qui cloturait son jardin avec un pinceau à aquarelle, le soir en rentrant du boulo ; ça lui a pris des mois cette affaire ! . Le père de mon copain Francis tout médecin-colonel qu'il fut, tondait sa pelouse qui n'était pas très grande, c'est vrai mais tout de même, avec les ciseaux de couturière de sa femme. Monsieur F, épicier dans la rue du Palais, si austère dans la journée, sur les onze heures du soir se promenait, toutes lumières éteintes, tout nu dans sa boutique...
Donc si ça se trouve, ce Monsieur si sérieux, qui lit le Figaro à vos cotés dans le bus, se transforme-t-il, sitôt son huis passé en un petit fada nocturne que ses collègues de bureau auraient du mal à reconnaître. Sur les longs trajets, je m'amuse donc à imaginer les petites folies domestiques de mes voisins de transport.
C'est pas plus con que de lire Libé ou 20 minutes, ça change avec chaque "client" et ça ne pèse pas lourd dans le sac...
Tiens, je repense à lui , quand nous étions gamins, Monsieur S. notre voisin, qui travaillait le plus sérieusement du monde à la Préfecture et dirigeait l' Harmonie Fanfare, Monsieur S. , je le jure, je l'ai vu peindre le grillage qui cloturait son jardin avec un pinceau à aquarelle, le soir en rentrant du boulo ; ça lui a pris des mois cette affaire ! . Le père de mon copain Francis tout médecin-colonel qu'il fut, tondait sa pelouse qui n'était pas très grande, c'est vrai mais tout de même, avec les ciseaux de couturière de sa femme. Monsieur F, épicier dans la rue du Palais, si austère dans la journée, sur les onze heures du soir se promenait, toutes lumières éteintes, tout nu dans sa boutique...
Donc si ça se trouve, ce Monsieur si sérieux, qui lit le Figaro à vos cotés dans le bus, se transforme-t-il, sitôt son huis passé en un petit fada nocturne que ses collègues de bureau auraient du mal à reconnaître. Sur les longs trajets, je m'amuse donc à imaginer les petites folies domestiques de mes voisins de transport.
C'est pas plus con que de lire Libé ou 20 minutes, ça change avec chaque "client" et ça ne pèse pas lourd dans le sac...
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