23 octobre, 2006

Brassens , le jubilée...

Je savais pas, moi, lorsqu'il y a un mois environ je me suis un peu énervé à propos de l'homophobie de Brassens, que c'était le vingt-cinquième anniversaire de sa mort, à l'anarchiste-mou, au "pue la haine en douce", au méchant rimailleur ; un jubilée en quelque sorte.

On va donc, si j'ai bien compris, nous servir du sétois à toutes les sauces jusqu'à la fin de l'année.
Je ne vais donc pas m'attarder sur un non événement, sauf si vraiment on nous gave...

Il se trouve que "ressepire" ( http://blog-hrc.typepad.com/ressepire/) s'intéresse lui aussi à Brassens...
Allez sur son site qui est très bien.
On va en causer de Brassens !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour, et, avec tout le respect que je vous dois, vous m'agacez.
J'ai lu, plusieurs fois, vos commentaires sur Brassens, notamment chez De Rudder.
Homophobe ? j'en sais rien, je m'en fous. Pas poète ? faut peut-être pas pousser non plus !
Lui dénierez vous aussi l'humour, et l'humilité ?
certains le canonisent, vous lui jetez des pierres... Boh, c'est comme vous voulez, mais je persiste à penser qu'il n'a pas fait partie des gens capables de nuire par intention. Ses amis racontaient qu'il adorait semer la merde entre eux... ça aurait tendance à me le rendre encore plus sympathique que ses seuls textes ne le font. d'abord.
Cordialement,
Marie Rennard.

P. P. Lemoqeur a dit…

Chère Marie,

Je vous agace, mais soyez rassurée, vous n'ètes pas la seule...
"Penser mal" c'est souvent agacer...
Brassens, lui n'a jamais agacé personne si ce n'est quelques chaisières mal irriguées et autant de bourgeois d'après guerre. "Homophobe ? J'en sais rien, je m'en fous"...Dites-vous... Mais c'est justement là que ça coince... Car c'est à se demander si vous faites attention à ce qu'on vous balance dans les esgourdes... en un mot si vous prêtez une quelconque attention aux paroles...Et si vous aviez lu mes premiers messages à propos de Brassens, vous y auriez vu que, longtemps, je l'ai pris pour un autre...

Humour peut-être ( ça se mesure ) humilité , je n'y crois pas un instant et d'ailleurs, il fut le seul (contrairemnt à l'humour) à pouvoir l'évaluer...

Je demande pas qu'on fasse un procès post mortem à Brassens pour faits d'homophobie galopante et prouvée, (un texte assez long en témoigne) , je ne demande pas qu'on le conchie pour sa posture anarchique de circonstance, ses faux semblants compassionnels. Je demande simplement qu'on puisse raison garder.

Brassens reste un habile versificateur, mais ça, versifier, c'est comme les mots croisés, c'est un jeu de l'esprit. Ca n'a rien à voir et vous le savez très bien avec la poésie.

Lui qui était si apte à appeler un chat "un chat" eût lui même appelé un poète "un poète" et Brassens "un faiseur"...
C'est, et je l'ai reconnu en tant que musicien, un habile voire inspiré mélodiste.

Mais comme je l'ai déjà dit, Brassens a tissé avec ses auditeurs, ( je peux en parler, j'en fus et ce dès mon plus jeune age ) des liens d'affect indéfectibles... Attaquer Brassens, c'est attaquer ceux qui l'aiment...

Vous êtes, Chère Marie, fidèle en amitié, façon "copains d'abord". Moi aussi, sauf que je m'apperçois que celui que je croyais mon ami, m'a "bourré le mou" pendant des années sans que je m'en apperçoive. C'est de ma faute aussi, j'aurais du le démasquer plus tôt.

OK, mais c'est pas une raison pour ne pas le faire maintenant...
Car enfin si Brassens est un poète, Serge Lama , Michel Sardou, Alain Souchon, Yves Dutheil et Vincent Delerm et Mathieu Bogaerts et Grand Corps Malade aussi...
Je ne cite pas Gainsbourg puisqu'il avait règlé de lui même la question...

Pour ce qui est de sa possible innocence, je n'y crois pas un seul instant. Y croire serait le classer parmi les cons, et là désolé, "vieux con" peut-être, "con" sûrement pas...

J'ai la faiblesse de croire qu'un poète est nécessairemnt subversif...
" Poète ! vos papiers!"... Les papiers de Brassens sont parfaitement en règle et en total accord avec la pensée qu'on appelle aujourd'hui unique...

Je sais, c'est dur à admettre, mais il faut en passer par là, ou bien rester en rade, calcifiée dans son admiration, et continuer de chanter sans comprendre ce qu'on chante, les " Trompettes de la renommée" ou comme le suggère Orlando "Pauvre Martin ..."

Cordialement aussi !

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