07 avril, 2011

Les pitchs qui tuent

Parmi les bouquins bizarres et inutiles que je possède, j'ai, je vous en ai déjà parlé, "1600 Films de A à Z" qui n'est rien d'autre que la collecte de tous les génériques et résumés incertains de l'"Officiel" et de "Pariscope " réunis.
Il ne s'agit pas cette fois de retrouver le titre, mais simplement de s'émerveiller du sens du raccourci des auteurs.
Parmi ces pitchs en voici quelques uns :

- Un artiste dessinant un cognassier de son jardin dont les fruits mûrs tombent à terre y voit les limites de son art.
Ça s'appelle "Le Songe de la Lumière", c'est de Victor Erice, cinéaste espagnol et ça dure ... 140 minutes, soit deux heures vingt, l'équivalent de Ben Hur ou presque !

- Un détective peu adroit mène une enquête qui se révèle difficile.
C'est plus connu, ça s'appelle "Petits meurtres sans importance"

- Une femme d'affaires engage un secrétaire
Sujet, complément de nom, verbe, complément d'objet direct. On ne peut pas faire plus concis.
Autrement dit " Mon secrétaire travaille la nuit"

et celui-ci terriblement aguicheur :
- Promenade à travers les vices de l'homme de par le monde.
C'est "Mondo Cane" film à sketches italien de 1961.

et ce dernier, remarquable pour la suite dans les idées de son rédacteur.
- Un ventriloque mégalomane va provoquer des drames. Certaines séquences sont en couleur.
C'est quand même avec Erich von Stroheim ; ça s'appelle et c'est normal : "Gabbo le ventriloque".

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