30 avril, 2011
Quelques mots-valises
Briographie : Vie de quelqu'un écrite par un vil flagorneur.
Domestrict : Serviteur un peu rigide.
Catapute : Prostituée trop rapide et pas très désirable.
Charlatrans : Bonimenteur de sexe incertain.
Mitromanie : Désordre mental dont sont atteints ceux qui se croient évêques.
Groguenard : Que le rhum rend moqueur.
Domestrict : Serviteur un peu rigide.
Catapute : Prostituée trop rapide et pas très désirable.
Charlatrans : Bonimenteur de sexe incertain.
Mitromanie : Désordre mental dont sont atteints ceux qui se croient évêques.
Groguenard : Que le rhum rend moqueur.
29 avril, 2011
Le Point Sarrasin ou quand le tiers monde prend sa revanche...
On vient de me donner l'une de ces belles revues qu'on lisait dans les années trente, format Illustration avec de superbes photos en noir et blanc au grain incomparable et des articles pour le moins étonnants. Ça s'appelle "Églises de France" éditée par la "Revue Mensuelle d'Archéologie et d'Art Religieux". Ce numéro date de décembre 1936.
Un article surtout m'intéresse.
Il parle du "Point Sarrasin" et de son succès en Rouergue.
En 1909 un industriel rodézien féru de tapisseries décide de créer à Montrozier (Aveyron) un atelier de haute lisse à la manière des métiers d'Afrique du Nord. Le Rouergue est un pays de mouton, donc de laine. Il fait venir d'Algérie une technicienne du tapis pour, en l'initiant, retenir une jeunesse tentée par le mirage parisien d'émigrer, et surtout "offrir à la main d'œuvre féminine locale un travail rémunérateur et une occupation domestique permettant les travaux ménagers" , c'est à dire des journées doubles pour la plupart des travailleuses mères de familles qui tombent dans le panneau...
L'œuvre (sic), nous dit-on, prend en quelques années une telle expansion qu'on doit transférer le petit atelier primitif dans un espace beaucoup plus grand dans une commune voisine.En 1909 un industriel rodézien féru de tapisseries décide de créer à Montrozier (Aveyron) un atelier de haute lisse à la manière des métiers d'Afrique du Nord. Le Rouergue est un pays de mouton, donc de laine. Il fait venir d'Algérie une technicienne du tapis pour, en l'initiant, retenir une jeunesse tentée par le mirage parisien d'émigrer, et surtout "offrir à la main d'œuvre féminine locale un travail rémunérateur et une occupation domestique permettant les travaux ménagers" , c'est à dire des journées doubles pour la plupart des travailleuses mères de familles qui tombent dans le panneau...
Il va de soi que cette production aveyronnaise se fait aux dépends de la production algérienne encore française pour quelques lustres. C'est, de toute évidence, tout à fait normal ; le pillage des idées et celui des techniques, fussent-elles ancestrales, n'est pas, dans une persistance constante du projet colonialiste, plus immoral que celui des richesses.
En 1919 la production reprend.
Et c'est là que les propos de l'article écrit en plein Front Populaire deviennent extraordinaires. Car le journaliste s'offusque de ce que la fabrication de produits algériens "médiocres, sinon tarés" (sic) vienne, profitant de l'aubaine d'une interruption des activités locales, et (déjà !) d'un dumping social clairement imputé aux patrons algériens, concurrencer une production française socialement irréprochable (!) et de toute première qualité...
Aptonymie et anti-islamisme
Je lis sur Ajib.fr "qu'un pamphlet anti-islamiste sorti en août dernier en Allemagne et intitulé «L’Allemagne court à sa perte» figure parmi les meilleures ventes littéraires de Noël avec déjà 1,25 millions d’exemplaires écoulés, rien qu’en Allemagne".
28 avril, 2011
Qui se souvient du "FOU", "revue d'art et d'humeur", incontrôlée, incontrôlable...
Dans un fatras de textes, de dessins marqués par leur époque, ses préoccupations, ses engagements, ses espoirs, ses angoisses, deux constantes qui font qu'ils sont toujours d'actualité, le talent et la sincérité, même si un texte ou deux, (reportage sur la prostitution masculine) sont de toute évidence bidonnés ou, pour le moins, réécrits, il fallait en ces temps, passer "le stade la lecture" pour pouvoir être lu sur certains sujets encore scabreux... Peu importe. Il y a des dessins de Topor, Desclozeaux et des autres, aujourd'hui toujours actifs, toujours en vie... et des textes de tout le monde... de Hockenghem au très catholique Xavier Grall en passant par Sternberg. Tout sauf sectaire, donc... On aimerait avoir ça aujourd'hui.
27 avril, 2011
Avantages d'un mariage princier ou la (toujours) perfide Albion
Les anglais, c'est bien connu, détestent les papes. La preuve : rien que pour faire chier le Vatican ils marient leur couillon de prince la veille des cérémonies de béatification de Jean-Paul Deux...
Un vieux pape mort contre un jeune prince vivant, pour les médias, y a pas photo.
On en rêverait d'être croyant...
Y a des jours, comme çà, où l'on rêverait d'être croyant. Quand je dis être croyant, je parle de vrais croyants, pas des croyants modestes rabougris à la petite semaine, non, je cause des authentiques, à l'ancienne, qui croient au Paradis et à l'Enfer, en Dieu et tout autant au Diable, son acolyte infatigable dans son grand œuvre justicier . Imaginez, parce que dans ces cas là ont vous fait toujours miroiter la récompense ou le châtiment pour dans l'autre monde, imaginez tous ces gens qui devraient selon les règles qu'on nous enseigne, aller en enfer pour expier les saloperies qu'ils commettent dans celui-ci. Tenez, par exemple, celui qui a décidé aujourd'hui de faire arrêter manu militari tous les réfugiés récents arrivés de Tunisie : en enfer ! Je pense à ça parce qu'on prétend que tous ces fumiers connaissent la punition lors des élections qui suivent la période de leurs méfaits, un peu comme une expiation de leurs fautes passées... Mais moi je trouve que c'est pas assez ! Et comme on ne peut pas légalement sans risquer d'ennuis leur souhaiter des choses qui tombent sous le coup de la loi, on ne peut que rêver, rêver du Bon Dieu et de ses anges exterminateurs qui vont précipiter ces enflures chez Lucifer qui les attend, les guette, les pousse aux pires méfaits pour, une fois qu'il les tient, faire in vivo un barbecue avec leurs roubignoles, leurs mamelles et ce pour l'éternité. Rien que pour ça, je serais prêt à recouvrer cette foi toute simple, un peu vengeresse c'est vrai, mais tellement réjouissante...
Rêver, je vous dis ! On peut rêver, non ?
Les invités du président
La convivialité de notre président est quasi-légendaire. C'est son coté sublime et oriental. Il a ce sens inné de l'accueil et de l'hospitalité. C'est ainsi qu'il a invité il y a deux ans Bachir el Assad sous sa tente au défilé du 14 juillet, et puis c'est Kadhafi qui l'accueille à son tour sous la sienne en plein Paris. C'est beau comme l'Antique cette générosité vis à vis du moyen-orient et ces invités si dignes de confiance. Savaient-ils, ce doux bédouin et ce brillant médecin, que leur hôte, chaleureux, tolérant, et désintéressé allait pour l'un l'attaquer et l'autre le menacer quelque deux ans après ?
Sont-ils si différents de ce qu'ils étaient quand ils furent reçus avec faste ? Non-non, mais ils cachaient bien leur jeu ! Personne n'aurait pu savoir que c'étaient des dictateurs, dont l'un, qui plus est, du genre héréditaire... C'est que c'est traître et perfide ces arabes, que vous pouvez pas imaginer ! C'est bien connu, "Ça vous passe la main dans le dos par devant et vous crache à la figure par derrière" ! C'est d'ailleurs pour ça, qu'ayant été échaudé par leurs gouvernants, il ne tient pas, notre président, à ce que des ressortissants de la même engeance viennent en France sans y être, eux, courtoisement invités. C'est ce pourquoi avec son ami Berlusconi, il leur interdit l'entrée de "Chez nous" et fait arrêter ceux qui seraient passés malgré tout.
Car, moi, je vais vous dire ! eh bien, quand on est président, si on n'est pas à l'abri de se faire tromper par des partenaires et des collègues indélicats, alors, leurs sujets, n'en parlons même pas. Voilà.
Sont-ils si différents de ce qu'ils étaient quand ils furent reçus avec faste ? Non-non, mais ils cachaient bien leur jeu ! Personne n'aurait pu savoir que c'étaient des dictateurs, dont l'un, qui plus est, du genre héréditaire... C'est que c'est traître et perfide ces arabes, que vous pouvez pas imaginer ! C'est bien connu, "Ça vous passe la main dans le dos par devant et vous crache à la figure par derrière" ! C'est d'ailleurs pour ça, qu'ayant été échaudé par leurs gouvernants, il ne tient pas, notre président, à ce que des ressortissants de la même engeance viennent en France sans y être, eux, courtoisement invités. C'est ce pourquoi avec son ami Berlusconi, il leur interdit l'entrée de "Chez nous" et fait arrêter ceux qui seraient passés malgré tout.
Car, moi, je vais vous dire ! eh bien, quand on est président, si on n'est pas à l'abri de se faire tromper par des partenaires et des collègues indélicats, alors, leurs sujets, n'en parlons même pas. Voilà.
26 avril, 2011
Le Gary Larson du jour
25 avril, 2011
Foire du Trône, nuit
24 avril, 2011
Femme moderne
Plus génial ? C'est simple, y a pas !
Il faut écouter les deux à la suite. D'abord cette chaconne chromatique qui n'en finit pas de descendre, en boucle, comme une vis sans fin et rappelle (curieusement ou non) l'air du Froid de King Arthur et puis cette cadence bizarre et déstabilisante... et dans la foulée, ce feu d'artifice qui part d'un seul coup, sur les chapeaux de roues. C'est prétendument de la musique religieuse. C'est surtout du théâtre, du grand, du dramatique d'un coté et d'un autre, qui pète la santé de toute part.
23 avril, 2011
Vous savez ce que je me dis ce soir ?
Eh bien, je me dis que j'ai du pot, car je ne suis pas obligé de sortir ma Kalashnikov pour pouvoir gagner et profiter enfin d'une liberté dont j'aurais, pour le mieux, un souvenir ému ou pour le pire, une vague idée, ne l'ayant jamais connue...
Je sais, c'est facile de dire ça.
Et alors ? Est-ce une raison pour au moins, à défaut, ne pas le dire ?
Souvenez-vous qu'en ce moment le travail à temps plein et non rémunéré d'un tas de gens n'est pas pour gagner plus d'argent mais un peu de liberté...
Je sais, c'est facile de dire ça.
Et alors ? Est-ce une raison pour au moins, à défaut, ne pas le dire ?
Souvenez-vous qu'en ce moment le travail à temps plein et non rémunéré d'un tas de gens n'est pas pour gagner plus d'argent mais un peu de liberté...
La ménagère était-elle communiste ?
Vous le savez, dès que je vois de l'écrit, de l'imprimé en déshérence, je ramasse, je préserve, je sauve. C'est ainsi que j'ai recueilli au même endroit ces deux fascicules, exemples imprévisibles de l'"alliance objective".
En noir et blanc (enfin presque !)
Collage d'hier soir. A partir d'une vieille revue d'art polonaise d'avant Solidarnosc, de qualité de reproduction médiocre sur papier franchement dégueulasse...
22 avril, 2011
Quelques mots-valises
Douleurs abdominables : douleurs du ventre insupportables mais pas très glorieuses
Rabin des bois : bûcheron israélien quelque peu justicier
Muscrade : épice impropre à la consommation
Poliphone : instrument de musique qui ne fait jamais de fausse note
Rogratons : miettes de nourriture qui démangent
Soubresot : imbécile agité
Cinécure : paroisse sans histoire où l'on passe des films
Financierge : cierge qu'on fait bruler à son saint patron pour en obtenir de l'argent
Stupréfaction : Acte sexuel imprévu suivi d'un surprenant orgasme
Prolhétaïre : Créature issue du peuple et qui a réussi par ses charmes
Sarladier : Grand bol utilisé dans la cuisine périgourdine
Retardatraire : Vache rêveuse et toujours la dernière
Stormatologiste : Spécialiste anglais des tempêtes et des troubles digestifs
Stratagerme : Ruse contagieuse
Strip-deaseuse : Artiste qui se dévêt en contant une histoire
Continudité : Naturisme permanent
Contemplaction : Comportement des plus contradictoires
Contenterrement: Cérémonie mortuaire à laquelle assistent des héritiers
Pastorâles : Propos peu amènes d'un berger mécontent et blessé
+ (dernière heure) :
Hebdromadaire : Camélidé qu'on ne voit qu'une fois par semaine
Falballah : Accessoires vestimentaires de certains musulmans
Frigile : Peu sensuel et qui se casse au moindre froid
Fragide : Vraiment trop proche du précédent...
Alterophile : Qui aime son prochain de toute sa force
Gourdandine : Petite vertu un peu sotte et sud américaine
Chiromancière : Femme de lettre qui écrit des histoires prémonitoires à la main
Draguette : Accessoire vestimentaire du chaud lapin
Rabin des bois : bûcheron israélien quelque peu justicier
Muscrade : épice impropre à la consommation
Poliphone : instrument de musique qui ne fait jamais de fausse note
Rogratons : miettes de nourriture qui démangent
Soubresot : imbécile agité
Cinécure : paroisse sans histoire où l'on passe des films
Financierge : cierge qu'on fait bruler à son saint patron pour en obtenir de l'argent
Stupréfaction : Acte sexuel imprévu suivi d'un surprenant orgasme
Prolhétaïre : Créature issue du peuple et qui a réussi par ses charmes
Sarladier : Grand bol utilisé dans la cuisine périgourdine
Retardatraire : Vache rêveuse et toujours la dernière
Stormatologiste : Spécialiste anglais des tempêtes et des troubles digestifs
Stratagerme : Ruse contagieuse
Strip-deaseuse : Artiste qui se dévêt en contant une histoire
Continudité : Naturisme permanent
Contemplaction : Comportement des plus contradictoires
Contenterrement: Cérémonie mortuaire à laquelle assistent des héritiers
Pastorâles : Propos peu amènes d'un berger mécontent et blessé
+ (dernière heure) :
Hebdromadaire : Camélidé qu'on ne voit qu'une fois par semaine
Falballah : Accessoires vestimentaires de certains musulmans
Frigile : Peu sensuel et qui se casse au moindre froid
Fragide : Vraiment trop proche du précédent...
Alterophile : Qui aime son prochain de toute sa force
Gourdandine : Petite vertu un peu sotte et sud américaine
Chiromancière : Femme de lettre qui écrit des histoires prémonitoires à la main
Draguette : Accessoire vestimentaire du chaud lapin
20 avril, 2011
Le bon sens balzacien !
en résumé, le Taschereau est cocu, et la Tascherette, sa femme, dénoncée par le voisin à qui elle a refusé ses charmes, prise en flagrant délit d'adultère par son mari qui s'apprête à tuer son amant :
La Tascherette (cri strident)Le Taschereau
Ah ! Ah ! Madame ! Je vois que vous m’avez adjoint un lieutenant ?(à l’amant)
Et vous Monsieur, venez insolemment planter votre étendard au coeur de mes appartenances légitimes ? Gâte-sauce, je vais vous occire !
(Le Taschereau va s’élancer ... roulement de tambour, fortissimo et bref lorsque surgit la Tascherette, vêtue de léger...)
La Tascherette (éperdue)
Arrête ! Arrête, malheureux ! Tu vas tuer le père de tes enfants !Sur ce, le bon teinturier, tout ébloui par la majesté paternelle du cocuage, laisse tomber son épée..
C'est (presque) la fin de "l' Apostrophe", délicieuse comédie musicale de Jean Françaix d'après Balzac (Contes drolatiques)
Les zeugmes (encore) ? moi, je les déguste !
Ce soir, comme dessert, j'ai mangé un yaourt à la grecque et à la framboise.
Cuba ou place aux jeunes !
Fidel, après toutes ces années passées à œuvrer pour le bonheur de ses concitoyens et la réalisation du communisme salvateur prend une retraite bien méritée. Il laisse le pouvoir à son frère cadet Raùl (non, pas le roi du Tango, comme dans la chanson, mais l'éternel second du régime), 80 ans. Attendre d'avoir 80 ans pour accéder au pouvoir, il l'a pas volé. Avouez qu'y en a qui sont opiniâtres. En attendant, on a profité de l'occas, c'est le cas de le dire, pour rajeunir les cadres. La moyenne d'âge est en effet passée de 70 à 67 ans...
Et quand on pense qu'une fois ces vieux débris enfin morts de vieillesse, ce sont de jeunes et fringants libéraux capitalistes d'origine cubaine, revenus pétés de dollars de Floride ou même plus simplement venus de Floride où ils sont nés qui vont mettre le pays en coupe réglée à leur profit et faire regretter et Castro et Batista à ceux qui ont connu l'un et se souviennent de l'autre, on se dit tout de même que y a des peuples qu'ont vraiment pas de chance...
19 avril, 2011
Y a une licorne dans le jardin !
Pour la drôlerie de l'histoire et pour la musique géniale de Raksin
Potences dans les camps de la mort.
Dans les camps d'extermination nazi, il y avait, on le sait, les chambres à gaz pour les meurtres de masse au Zyklon B.
Je vois aujourd'hui qu'il y avait aussi des potences pour des exécutions publiques. Mais pourquoi faire ? Pour faire régner l'ordre en inspirant la crainte dans des lieux cernés par des hommes en armes et par des chiens féroces ? faire croire qu'en se tenant bien on échapperait au pire, au châtiment ultime d'une justice rendue, quand à cent pas d'ici fumaient les crématoires ? Non, bien sûr, mais pour des tueries plus sélectives, du meurtre à l'ancienne, pour ainsi dire "du supplice de proximité", festif, pour le plaisir des yeux, les joies simples retrouvées des bourreaux et leur goût du contact, sans gaz ni mitrailleuse. Loin du chiffre et des technologies, la corde : un peu d'humanité...
Potences aussi absurdes et inutiles que les lavabos que j'ai vus à Buchenwald, installés dans un angle dans toutes les salles des soldats et des officiers, mais tellement délicieuses pour leur retour au "voir mourir" traditionnel que le gazage ne permettait plus dans sa modernité, par souci du rendement... Et puis, il faut en convenir, trop de morts tuent la mort. Fous ? non, parfaitement conscients de leurs vices, les assumant, et en jouissant car, faut-il le rappeler, l'idéologie nazi est largement teintée de perversions sexuelles et d'orientations diverses soigneusement refoulées au nom d'une normalité souveraine bouffie d'envie de pouvoir.
Potences aussi absurdes et inutiles que les lavabos que j'ai vus à Buchenwald, installés dans un angle dans toutes les salles des soldats et des officiers, mais tellement délicieuses pour leur retour au "voir mourir" traditionnel que le gazage ne permettait plus dans sa modernité, par souci du rendement... Et puis, il faut en convenir, trop de morts tuent la mort. Fous ? non, parfaitement conscients de leurs vices, les assumant, et en jouissant car, faut-il le rappeler, l'idéologie nazi est largement teintée de perversions sexuelles et d'orientations diverses soigneusement refoulées au nom d'une normalité souveraine bouffie d'envie de pouvoir.
18 avril, 2011
Le chômage comme maladie mentale.
Savez vous ce qu'est "un individu qui ne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté, .../...un individu pour qui.../... la stigmatisation sociale, et discrimination s'ajoutent à la souffrance associée aux troubles, et "ont conduites" à de nombreux mouvements sociaux tentant de diminuer l'acceptation."
Vous allez me dire, bien sûr, il s'agit du Chômeur (doublé, en fin, du gréviste) !
Mais non, vous n'y êtes pas du tout, il s'agit de la définition par l'OMS du Malade Mental... (http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_mentale)
A moins, bien entendu, qu'on finisse par considérer que c'est la même chose. Remplacer le Pôle Emploi par des asiles. Là au moins pas d'obligation de résultat, plus question de placement si ce n'est du "placement d'office" ! et les petites molécules pour tous...
A moins, bien entendu, qu'on finisse par considérer que c'est la même chose. Remplacer le Pôle Emploi par des asiles. Là au moins pas d'obligation de résultat, plus question de placement si ce n'est du "placement d'office" ! et les petites molécules pour tous...
Ces maladies dont on parle peu.
Hippocondrie : désordre mental qui consiste à se prendre pour un cheval en mauvaise santé.
Hippopocondrie : désordre du même type mais encore plus grave puisqu'il allie dans une aporie éprouvante la peur de l'eau au fait de se prendre pour un hippopotame. Il peut aussi s'agir de la phobie irrépressible de déjeuner dans certains restaurants. Pour quelques praticiens, ce ne serait dans ce cas qu'un avatar extrême de l'instinct de conservation.
Hippopocondrie : désordre du même type mais encore plus grave puisqu'il allie dans une aporie éprouvante la peur de l'eau au fait de se prendre pour un hippopotame. Il peut aussi s'agir de la phobie irrépressible de déjeuner dans certains restaurants. Pour quelques praticiens, ce ne serait dans ce cas qu'un avatar extrême de l'instinct de conservation.
Le monde tel qu'il est.
Eh bien, je vais vous faire un aveu. Depuis presque une semaine, on est coupés du monde. Oh pas parce qu'on serait isolés dans une île, en retraite chez des bénedictintins ou réfugiés dans notre moi intérieur, non , c'est tout simplement qu'on fait des corrections, et que pour faire ça bien, faut pas de radio.
Pas de radio donc, et comme on ne lit pas de journaux, pas d'infos ! Bon faut dire que ça ne change pas grand chose, car je pense que continuant de vivre sur mon stock d'embarques et mes agaceries d'il y a huit jours, sauf saloperies nouvelles et extraordinaires des scélérats qui se sacrifient pour notre bien, je n'aurais pas forcément d'inédits, depuis le projet de loi sur les drapeaux, à me mettre sous le cerveau pour m'énerver un peu.
C'est bien une petite pause de temps à autre, d'autant plus que ça ne les empêche pas d'œuvrer en douce ou au grand jour pendant ce temps, parce que eux, les pauses, ils connaissent pas !
Pas de radio donc, et comme on ne lit pas de journaux, pas d'infos ! Bon faut dire que ça ne change pas grand chose, car je pense que continuant de vivre sur mon stock d'embarques et mes agaceries d'il y a huit jours, sauf saloperies nouvelles et extraordinaires des scélérats qui se sacrifient pour notre bien, je n'aurais pas forcément d'inédits, depuis le projet de loi sur les drapeaux, à me mettre sous le cerveau pour m'énerver un peu.
C'est bien une petite pause de temps à autre, d'autant plus que ça ne les empêche pas d'œuvrer en douce ou au grand jour pendant ce temps, parce que eux, les pauses, ils connaissent pas !
Les zeugmes du matin.
Il buvait ses paroles et quelques verres de vin. C'est ainsi qu'à la fin, enivré de paroles et de spiritueux, il vint lui asséner ses quatre vérités et son poing sur la gueule. Une fois remis debout et de cette aventure, craignant pour ses oreilles et sa réputation, l'autre prit ça très mal, ces horions, ces propos, son chapeau, le tout argent comptant et ses cliques et ses claques.
17 avril, 2011
Marabout de ficelle a du
vague à l'âme de fond de pension du bois de chauffage de pierre à feu la mère de madame de pic et pic et colé-gramophone et floraison bisexuelle a du vague à...
J'ai fait trop de vélo. Quand je pédale, à chaque tour de roue je pense à des trucs comme ça, résidus de tocs antiques ité missa est en ouest etc... Je suis fatigué, sur ce, je vais me coucher !
J'ai fait trop de vélo. Quand je pédale, à chaque tour de roue je pense à des trucs comme ça, résidus de tocs antiques ité missa est en ouest etc... Je suis fatigué, sur ce, je vais me coucher !
16 avril, 2011
Drôle de destin ou les chiens ne font pas des chats
Vous êtes le fils d'un dictateur notoire et moyen-oriental. N'étant pas l'ainé de ses fils, vous profitez de l'occas' et choisissez par vocation d'être médecin. Ainsi, vous devenez à Londres, par votre travail et votre talent, l'un des meilleurs chirurgiens ophtalmologistes de votre génération. Mais votre frère aîné, l'héritier en droit, étant mort accidentellement, votre père vous rappelle au pays, et vous, le médecin, le soigneur, obéissant, vous devenez, lui succédant, vous pour qui la vue est essentielle, un saigneur aveugle. Vous êtes Bachir el Assad. Vous êtes désormais le digne fils de votre père... Bac + 12 au moins pour finir dictateur... C'était bien la peine...
Ce soir, on est bien contents...
On est bien contents, Polo et moi, simplement, nous disons-nous, au regard des vies que nous avons menées, de nos rencontres furtives ou de nos relations pérennes, d'être encore en vie. Les gens savent assez peu ce que ça veut dire, être en vie, quand leur principal souci, c'est satisfaire l'envie...
Evariste-Vital Luminais, peintre remarquable. Sa tombe à Douadic
Dès neuf heures ce matin...
Y en a qui à peine éveillés même le samedi sont déjà sur le pied de guerre, pleins d'entrain. Tenez ce matin, je sors Oscar le Chien pour sa première crotte. Il est neuf heures tapantes et dans la rue, appuyée sur sa canne, Lydie la voyante est déjà prête à l'ouvrage. Comme d'hab, elle me félicite de ramasser les crottes, me demande, comme elle le fait une fois sur deux, quel âge il a, Oscar, et puis me dit, ça c'est nouveau, qu'elle ne voit plus Jean-Philippe et son chien depuis quelques temps... elle me confond avec moi-même en se mélangeant les prénoms.
Et comme on est à la mitan du mois, je la sens qui va attaquer. D'un côté de la rue à l'autre, elle me lance :
- Ah, tu sais, j'ai perdu mon fils ainé ! 61 ans. A Wattignies, là-haut dans le Nord ! Je l'ai vu dans son cercueil, il était tout gonflé ! C'est bien terrible !
J'ai à la main une merde de clebs dans un sachet, mais je compatis tout de go. C'est jeune, c'est vrai, c'est terrible ! Mais je la connais, Lydie, je vous en ai déjà parlé, dès qu'elle n'a plus de thune pour faire ses Kenos, Lotos, Jokers et autres Rapidos au bistrot du coin, elle tape n'importe qui dans les rues alentour.
Son fils ainé, ça fait des années qu'il meurt tous les mois vers le 15 ! il faut alors qu'en bonne mère elle lui offre une couronne, même une simple gerbe, un bouquet, parce qu'elle n'a pas pu aller l'enterrer-t'aurais-pas-vingt-euros-à-me-prêter-en attendant-ma-pension-pour-que-je-puisse-la-payer ?
Seulement aujourd'hui, dans sa fougue matinale, elle a voulu innover, en rajouter une pelleté par description dans le tragique, elle s'est plantée... Elle ne peut plus me dire qu'elle ne l'a pas vu et me refaire le coup de la couronne par interflora. Alors, elle abandonne, d'elle-même, elle s'en va, elle va chercher un autre pigeon, elle a toute la journée pour ça, le bar-tabac-jeux-en-tous-genres ne ferme pas avant vingt heures...
Et comme on est à la mitan du mois, je la sens qui va attaquer. D'un côté de la rue à l'autre, elle me lance :
- Ah, tu sais, j'ai perdu mon fils ainé ! 61 ans. A Wattignies, là-haut dans le Nord ! Je l'ai vu dans son cercueil, il était tout gonflé ! C'est bien terrible !
J'ai à la main une merde de clebs dans un sachet, mais je compatis tout de go. C'est jeune, c'est vrai, c'est terrible ! Mais je la connais, Lydie, je vous en ai déjà parlé, dès qu'elle n'a plus de thune pour faire ses Kenos, Lotos, Jokers et autres Rapidos au bistrot du coin, elle tape n'importe qui dans les rues alentour.
Son fils ainé, ça fait des années qu'il meurt tous les mois vers le 15 ! il faut alors qu'en bonne mère elle lui offre une couronne, même une simple gerbe, un bouquet, parce qu'elle n'a pas pu aller l'enterrer-t'aurais-pas-vingt-euros-à-me-prêter-en attendant-ma-pension-pour-que-je-puisse-la-payer ?
Seulement aujourd'hui, dans sa fougue matinale, elle a voulu innover, en rajouter une pelleté par description dans le tragique, elle s'est plantée... Elle ne peut plus me dire qu'elle ne l'a pas vu et me refaire le coup de la couronne par interflora. Alors, elle abandonne, d'elle-même, elle s'en va, elle va chercher un autre pigeon, elle a toute la journée pour ça, le bar-tabac-jeux-en-tous-genres ne ferme pas avant vingt heures...
15 avril, 2011
Et un Kir, un !
Vous buvez tous parfois, j'imagine, ce délicieux coquetèle inventé par le fameux chanoine. Alors voici sa tronche, à l'éponyme. C'est le petit ensoutané devant sur la photo. C'est en 1965, il est encore député-maire de Dijon. Entre Arnay le Duc et ici, on a suivi sa DS noire. Il s'est arrêté au moins trois fois pisser au bord de la route, prostate oblige. Le grand à coté c'est un monsignor de très bonne et très noble famille, un poil intégriste et qui écrivait alors un petit pamphlet intitulé, disait-il de son grand air de canaille aristo, "La complainte du dinosaure". Le curé du cru, assis juste derrière le chanoine, soignait sa mise de pauvre, sa soutane lustrée, ses croquenots ravaudés et avait une devise : "Il vaut mieux faire pitié qu'envie". Trois échantillons de la curetaille années soixante.
Je suis derrière, près de l'orgue, j'ai quinze ans, j'en parais plus et dieux que j'ai l'air con... Vous dire ce que je fous là ce jour-là, ce serait bien trop long...
En rentrant, de nuit, dans le Morvan, en "404", nous avons fait la course, enfin, mon frère (le beau mec à ma droite sur la photo) a fait la course avec une "Austin-Cooper". Match nul juste avant Bourges et abandon de l'Austin arrivée à destination. On roulait vite, j'adorais ça... on était jeunes... J'ignore s'il s'en souvient.
Et aujourd'hui, vous le constatez, je fouille dans mes photos, dans des souvenirs aussi, évidemment ...
En rentrant, de nuit, dans le Morvan, en "404", nous avons fait la course, enfin, mon frère (le beau mec à ma droite sur la photo) a fait la course avec une "Austin-Cooper". Match nul juste avant Bourges et abandon de l'Austin arrivée à destination. On roulait vite, j'adorais ça... on était jeunes... J'ignore s'il s'en souvient.
PPlemoqueur : son visage enfin révélé !
Probablement une photo du photographe poitevin (communions, mariages, militaires en uniformes, identité) de toutes les bonnes familles de l'époque et dont la plaque professionnelle faisait rire tout le monde :
René Bézeaud
1er Étage
1er Étage
Les regards perspicaces auront remarqué, comme je viens de le faire à l'instant et pour la première fois, que si je porte une chemise de garçon, mon gilet à l'ourson est bien un gilet de fille... Merci, maman, j'ai l'air de quoi, moi, maintenant?
Rony Brauman et l'engagement en Lybie
Lisez ça sur Rue 89. C'est intelligent, c'est honnête. C'est donc rare.
C'est ici :
http://www.rue89.com/2011/04/15/rony-brauman-de-quel-droit-demander-a-kadhafi-de-partir-200152
C'est ici :
http://www.rue89.com/2011/04/15/rony-brauman-de-quel-droit-demander-a-kadhafi-de-partir-200152
Les lamentations d'Ipouer
extrait :
Ipouer, Egypte, fin de l'ancien empire, c. 2200 avant J.C.
" C'est donc ainsi : les hommes démunis sont devenus propriétaires de richesses ; celui qui ne pouvait faire pour lui-même une paire de sandales possède des monceaux…
C'est donc ainsi : beaucoup de morts sont jetés au fleuve ; le flot est une tombe et la Place Pure est maintenant dans les flots.
C'est donc ainsi : les riches se lamentent, les miséreux sont dans la joie ; et chaque ville dit : «Laissez-nous chasser les puissants de chez nous».
C'est donc ainsi : le peuple est semblable aux ibis, et les souillures sont à travers le pays ; personne ne porte de vêtements blancs, en ce temps.
C'est donc ainsi : le pays tourne comme un tour de potier ; le voleur est en possession des trésors…
C'est donc ainsi : le fleuve est de sang ; si l'on en boit, on le rejette, car {ce sang} vient des hommes, et l'on a soif d'eau. "
C'est donc ainsi : beaucoup de morts sont jetés au fleuve ; le flot est une tombe et la Place Pure est maintenant dans les flots.
C'est donc ainsi : les riches se lamentent, les miséreux sont dans la joie ; et chaque ville dit : «Laissez-nous chasser les puissants de chez nous».
C'est donc ainsi : le peuple est semblable aux ibis, et les souillures sont à travers le pays ; personne ne porte de vêtements blancs, en ce temps.
C'est donc ainsi : le pays tourne comme un tour de potier ; le voleur est en possession des trésors…
C'est donc ainsi : le fleuve est de sang ; si l'on en boit, on le rejette, car {ce sang} vient des hommes, et l'on a soif d'eau. "
Ipouer, Egypte, fin de l'ancien empire, c. 2200 avant J.C.
14 avril, 2011
Touche pas à son drapeau !
Ah ! mais qu'ils sont cons ! Qu'ils sont cons de cons de chez cons à la puissance con ! Mais c'est pas possible ! Vous avez vu ça ? vous avez entendu ? Ils veulent réglementer l'exhibition publique des drapeaux étrangers ! On ne pourra plus en France se trimballer en agitant un drapeau russe, malgache, étatsuniens, ou bosniaque-herzégovinien si on en a envie, sans en demander la permission ; à moins que ce soient les fanions du maghreb et du machrek qui soient particulièrement visés. Des députés un poil désœuvrés ont eu cette idée phare en 2009. Ils la relancent semble-t-il avec succès aujourd'hui.
On ne pourra désormais pavoiser que du drapeau français ! Si ça continue, on n'aura bientôt, pour dire adieu à l'être aimé, plus le droit d' agiter son kleenex. Seul le vrai, l'authentique et très français mouchoir de Cholet sera autorisé.
Mes chers compatriotes, la France est en danger, le tissu la menace ! Après le voile, le drapeau ! ah, tiens, ça me la coupe ! ça me laisse sans voix... Ah les cons, je vous dis ! obsédés de la guenille en tous genres à ce point, non mais, ils ont rien d'autre à foutre ?
13 avril, 2011
Collage !
12 avril, 2011
Dégrader les tyrans
Ça me gène toujours, moi, ces images qu'on divulgue des oppresseurs tout frais déchus. Vous vous souvenez sans doute de Sadam Hussein hagard à la sortie de son trou, barbu, défait, misérable. On voit aujourd'hui Gbagbo presque dans le même état, en marcel, l'air "à côté", et si l'on parvient à coincer Kadhafi, il est probable qu'on va nous le montrer humble, cassé et déconfit dès qu'on l'aura coffré. Les Ceaucescu morts de trouille mais arrogants teigneux continuèrent en revanche d'essayer de porter beau, c'est pour ça qu'on s'empressa de nous exhiber leurs cadavres. Alors je sais bien, ce sont des ordures, des salopards, des tueurs et mon antipathie à leur égard ne faiblit pas à l'occasion de leur fin souhaitée, annoncée : je me demande simplement à quoi sert de les donner ainsi en pâture médiatique. Si l'on imagine que comme la peine de mort prétendument dissuasive sur le citoyen de base cela pourrait faire réfléchir les aspirants dictateurs, je crains qu'on se goure joyeusement sur l'efficacité de la chose... Tout criminel, qu'il soit simple assassin ou grand exterminateur, est persuadé d'emblée de son impunité. Ce serait alors une revanche immédiate, populaire ou plutôt populiste, avant le début d'un éventuel procès serein et équitable ? Quoi qu'il en soit, ces photos, fussent-elles celles des pires fumiers enfin neutralisés, quand bien même elles auraient des vertus cathartiques, me laissent mal à l'aise. Pourquoi ne pas tondre l'épouse Gbagbo, pendant qu'on y est ... Je ne vois pas ce que la démocratie gagne à mettre au pilori de la sorte en attendant le reste, ceux qui l'ont malmenée. Ça pue la vengeance simplifiée de petits libérateurs épris d'épuration, doublée d'un projet de "com" qui sans doute les dépasse, quand on ne sait pas encore s'il y aura justice...
12 avril 1961
On se souvient tous en gros de ce qu'on faisait le jour de la mort de Kennedy, la nuit du premier homme sur la lune. Le 12 avril 1961 je suis au collège Saint-Stanislas, en sixième A. Je me revois en cours d'anglais, le premier cours de la matinée au deuxième étage du "bâtiment neuf". On ne parle que de ça, que de lui, de "Gargarine", comme certains (beaucoup) disent. On en parle en cours, car pendant la récré on a autre chose à faire...
Rien que pour le plaisir, ce court moment de la biographie du héros, puisé dans wikipédia :
"C'est à l'époque un enfant turbulent qui entre de plus en plus fréquemment en conflit avec son père. Celui-ci ne supporte pas la contradiction et veut que ses enfants apprennent son métier. Youri, de son côté, veut échapper à la vie pesante du village et en 1949 annonce à ses parents qu'il ne souhaite pas devenir charpentier et qu'il les quitte pour suivre des études dans un autre domaine. Son père tente de le faire revenir sur sa décision puis le laisse partir en lui demandant de ne pas ternir le nom des Gagarine."
Rien que pour le plaisir, ce court moment de la biographie du héros, puisé dans wikipédia :
"C'est à l'époque un enfant turbulent qui entre de plus en plus fréquemment en conflit avec son père. Celui-ci ne supporte pas la contradiction et veut que ses enfants apprennent son métier. Youri, de son côté, veut échapper à la vie pesante du village et en 1949 annonce à ses parents qu'il ne souhaite pas devenir charpentier et qu'il les quitte pour suivre des études dans un autre domaine. Son père tente de le faire revenir sur sa décision puis le laisse partir en lui demandant de ne pas ternir le nom des Gagarine."
11 avril, 2011
11 avril
Je me suis longtemps demandé pourquoi cette date d'anniversaire est l'une des rares dont je me souviens. Mais en réfléchissant bien, je sais pourquoi. Jusqu'à mes sept ans et demi (me rappelle-t-on à l'instant) j'étais le dernier de la famille. Je ne souhaitais naturellement l'anniversaire de personne sauf celui de plus âgés que moi quand on me l'indiquait et souvent le jour même. Lorsqu' arriva, un onze avril, l'aînée de la génération suivante, ma première nièce, je perdis ce statut. Ce ne fut pas dramatique, mais alors pas du tout puisque je l'aimai déjà comme je l'aime aujourd'hui. Mais je me retrouvai, étant pour la première fois de ma jeune existence l'aîné de quelqu'un d'autre, dans la situation mécanique de m'en souvenir. Après quoi, sentant probablement l'inexorable potentiel de reproduction de mes frères et sœurs, je considérai sans m'en rendre compte que cette date était symbolique et m'exonérait définitivement de la mémorisation de tous les anniversaires à venir... Je n'en suis pas fier pour autant, loin de là, et de temps en temps j'essaie... mais c'est pas gagné. Alors bien sûr je pourrais me faire un pense bête, un signal sur Face-Book, mais il faudrait que je lance un appel à candidature, c'est plutôt délicat. Et puis, comme je crains qu'à charge de revanche ou tout simplement par sympathie on me souhaite le mien, ce que je n'aime pas vraiment, je modère mes efforts.
10 avril, 2011
Métissage
Avez vous remarqué que ces gens qui œuvrent ardemment pour la sauvegarde de la race blanche et contre l'odieux métissage, sont ceux qui de toute évidence, qu'ils soient blonds, roux ou d'un teint sans vigueur, génétiquement usés, ont le plus cruellement besoin d'un peu de ce sang neuf venu du sud et qu'ils redoutent tant ?
Sosie
Dans le métro entre un homme d'une bonne cinquantaine d'années. C'est le sosie réel, intégral, complet d'un de mes amis mort du sida il y a presque dix ans. Ça me fait un choc. Je n'arrête pas de le regarder pendant le trajet, en douce pour qu'il ne se méprenne pas. La seule chose qui pourrait les différencier puisqu'ils ont la même morphologie, les mêmes yeux bleus clairs et perçants, les mêmes expressions, la même ride frontale, et même la même façon de s'habiller, c'est la voix. Mais il est seul, j'ai peu de chance de l'entendre ne serait-ce qu'un instant. Je suis tenté de lui parler pour savoir s'il a lui aussi cette voix forte et un peu nasale. Je ne peux tout de même pas lui dire qu'il me rappelle un mort...
Bearitude. Un petit tour dominical dans le Marais.
Bon, si vous n'êtes pas au courant, depuis quelques années, dans le milieu homo, le bear est à la mode. Le bear c'est le pédé plein de poils un peu rond, voire vraiment costaud, dans une chemise à carreau qu'il emplit à craquer. Le bear est nature même s'il donne parfois un peu dans le cuir et atteint sa plénitude, son acmé vers la quarantaine. Comme ce n'est pas un perdreau de l'année, il s'inquiète peu de vieillir, c'est son charme, il s'en fout, son ticket est longtemps valable... Il a ses bars, ses boites, ses saunas, car le bear c'est aussi et comme tous les homos de tous les genres, un créneau, un marché, une cible à marketing, mais qui se la jouerait plus Justin Bridou que Ladurée.
Jusqu'à un passé récent, le bear n'était pas très grata dans le Marais plus crème à épiler que barbe à papa. On le trouvait donc plutôt en périphérie, vers le Châtelet/Beaubourg ou vers la gare de l'Est. Mais voila-t-y pas qu'à son tour, le Marais plonge dans la bearitude, mais la bearitude endogène... Et l'on peut ainsi voir un tas de jeunes gens longtemps lookés post-pubères qui tentent désormais, fashion oblige, de se parer des poils de l'ours... Le résultat est saisissant. Car s'ils ont passé la chemise à carreaux bien propre ou l'irréprochable marcel bleu et appellent de leurs vœux ce pelage longtemps honni, ils n'ont pas renoncé pour autant à leurs manières délicates, on n'est pas des brutes, tout de même...
Ça donne à l'heure du thé un lâcher de chimères, Michou mâtinés de bûcherons...
Jusqu'à un passé récent, le bear n'était pas très grata dans le Marais plus crème à épiler que barbe à papa. On le trouvait donc plutôt en périphérie, vers le Châtelet/Beaubourg ou vers la gare de l'Est. Mais voila-t-y pas qu'à son tour, le Marais plonge dans la bearitude, mais la bearitude endogène... Et l'on peut ainsi voir un tas de jeunes gens longtemps lookés post-pubères qui tentent désormais, fashion oblige, de se parer des poils de l'ours... Le résultat est saisissant. Car s'ils ont passé la chemise à carreaux bien propre ou l'irréprochable marcel bleu et appellent de leurs vœux ce pelage longtemps honni, ils n'ont pas renoncé pour autant à leurs manières délicates, on n'est pas des brutes, tout de même...
Ça donne à l'heure du thé un lâcher de chimères, Michou mâtinés de bûcherons...
09 avril, 2011
La peau de Py ou la racaille victorieuse du talent
(allégorie d'actualité)
Olivier Py quitte l'Odéon pour outrage masqué à l'imbécilité.
L' "Adagio" était "troppo"
Être homo de nos jours n'est pas chose facile.
Doit-on en être fier parce qu' Olivier Py l'est
ou bien en avoir honte car Mitterrand aussi ?
Olivier Py quitte l'Odéon pour outrage masqué à l'imbécilité.
L' "Adagio" était "troppo"
Être homo de nos jours n'est pas chose facile.
Doit-on en être fier parce qu' Olivier Py l'est
ou bien en avoir honte car Mitterrand aussi ?
Foutre la paix à Bertrand Cantat
Bertrand Cantat était programmé en tant que comédien au Festival d'Avignon 2011
Jean-Louis Trintignant l'était aussi en "off".
Le second découvrant la présence du premier décide, on le comprend, de déclarer forfait.
Le premier l'apprenant se désengage à son tour.
Les deux, en dépit du drame qui les oppose, ont également fait preuve d'honneur et de dignité.
J'ai eu, à l'époque de son retour en France, des mots durs vis a vis de Cantat et de certain(e)s comme Muriel Cerf qui faisaient prétendument œuvre littéraire en le défendant en dépit du bon sens.
Mais il faut être juste et Cantat à payé, payé ce qu'on lui demandait. Si ce n'était pas assez, il fallait en son temps faire appel du jugement. Pourquoi faudrait-il désormais l'empêcher de faire la seule chose qu'il sait faire, monter sur scène ?
Il s'agit de fait d'une peine supplémentaire, de surcroît à "perpet", sorte de bannissement du monde artistique, c'est à dire de mort sociale. Cantat a été jugé, a purgé sa peine et n'a bénéficié d'aucun régime de faveur qui lui aurait permis d'être libéré avant l'heure légale.
Empêcher Cantat de travailler (ce qui n'est en aucune manière le but avéré de Trintignant qui, souhaitons le, n'en demande pas tant), c'est un peu revenir sur la chose jugée. C'est dégueulasse.
Quant aux programmateurs avignonnais, in et off réunis, ils ont, c'est évident, le sens du casting...
Jean-Louis Trintignant l'était aussi en "off".
Le second découvrant la présence du premier décide, on le comprend, de déclarer forfait.
Le premier l'apprenant se désengage à son tour.
Les deux, en dépit du drame qui les oppose, ont également fait preuve d'honneur et de dignité.
J'ai eu, à l'époque de son retour en France, des mots durs vis a vis de Cantat et de certain(e)s comme Muriel Cerf qui faisaient prétendument œuvre littéraire en le défendant en dépit du bon sens.
Mais il faut être juste et Cantat à payé, payé ce qu'on lui demandait. Si ce n'était pas assez, il fallait en son temps faire appel du jugement. Pourquoi faudrait-il désormais l'empêcher de faire la seule chose qu'il sait faire, monter sur scène ?
Il s'agit de fait d'une peine supplémentaire, de surcroît à "perpet", sorte de bannissement du monde artistique, c'est à dire de mort sociale. Cantat a été jugé, a purgé sa peine et n'a bénéficié d'aucun régime de faveur qui lui aurait permis d'être libéré avant l'heure légale.
Empêcher Cantat de travailler (ce qui n'est en aucune manière le but avéré de Trintignant qui, souhaitons le, n'en demande pas tant), c'est un peu revenir sur la chose jugée. C'est dégueulasse.
Quant aux programmateurs avignonnais, in et off réunis, ils ont, c'est évident, le sens du casting...
08 avril, 2011
Les Joans
C'est dommage mais on n'a pas d'équivalent en France (peut-être Katherine mais dans un autre registre, avec d'autres références), alors, faut faire son marché ailleurs...
Quand Duras parle de Duras...
J'ai lu hier soir un cours texte de Duras que Polo m'a rapporté, dans lequel elle parle de "La maladie de la mort", d'une impossible adaptation théâtrale, de la vie qu'elle vivait à ce moment là, de Yann Andrea qui aime tellement les barmen sud américains, et qu'elle a le génie de rendre sympathique en le chargeant de bien des mots... C'est bigrement malin : elle fait œuvre d'écrivain en (d)écrivant l'impossibilité d'écrire. Comme parfois, chez certains et chez d'autres, les écrits de Duras sur ses écrits sont meilleurs que ces écrits eux-mêmes .
Ça s'appelle "La pute de la côte normande", ça fait vingt pages de tout petit format, mais c'est du concentré...
aux Éditions de Minuit
Ça s'appelle "La pute de la côte normande", ça fait vingt pages de tout petit format, mais c'est du concentré...
aux Éditions de Minuit
07 avril, 2011
Expressions poëtvines dau souer
Être dégourdi coume ine poche a farci !
(comme le filet qui sert à cuire le - délicieux/sublime - farci poitevin)
chez moi on disait plutôt :
Être fin coume in poil de lèche
(comme un poil de ver de terre)
soit dans les deux cas : être quand même un peu con....
(comme le filet qui sert à cuire le - délicieux/sublime - farci poitevin)
chez moi on disait plutôt :
Être fin coume in poil de lèche
(comme un poil de ver de terre)
soit dans les deux cas : être quand même un peu con....
Frédéric, Lefebvre, Zadig et Voltaire
Je sais, c'est mal de se moquer du physique de quelqu'un. Est-ce plus charitable de rire de sa connerie ?
Bon, c'est vrai, je l'ai entendu comme tout le monde, Frédéric L'orfèvre en la matière, son livre de chevet, c'est, dit-il, Zadig et Voltaire, comme la boutique de sape branchouille crée il y a deux lustres rue Sainte-Croix de la Bretonnerie dans le marais, juste en face du " Point Virgule", café théâtre bien connu.
Bon, en dehors de la cuistrerie réjouissante, ce qui est intéressant, c'est que, lue ou non, l'histoire de Zadig est pour lui une "école de vie"... Il s'y retrouve. C'est pas faux.
Résumons... Zadig est un roman picaresque qui conte les aventures et les mésaventures d'un personnage un peu couillon (comme souvent dans ce genre de récit) qui n'a d'autre projet que de squatter à son profit l'ascenseur social, bien avant qu'il soit inventé...
Zadig devient enfin et c'est là que l'intérêt de Lefebvre pour cette histoire est résolument rigolo, ministre, comme lui mais en plus chic, du Roi de Babylone. Mais il tombe amoureux de la reine Astarté, et connaît l'exil à cause de cet amour... Moi je serai Sarkozy, je me méfierais... Vous me direz que si Lefebvre lisait la "Princesse de Clèves", ce ne serait pas beaucoup plus rassurant...
Bon, c'est vrai, je l'ai entendu comme tout le monde, Frédéric L'orfèvre en la matière, son livre de chevet, c'est, dit-il, Zadig et Voltaire, comme la boutique de sape branchouille crée il y a deux lustres rue Sainte-Croix de la Bretonnerie dans le marais, juste en face du " Point Virgule", café théâtre bien connu.
Bon, en dehors de la cuistrerie réjouissante, ce qui est intéressant, c'est que, lue ou non, l'histoire de Zadig est pour lui une "école de vie"... Il s'y retrouve. C'est pas faux.
Résumons... Zadig est un roman picaresque qui conte les aventures et les mésaventures d'un personnage un peu couillon (comme souvent dans ce genre de récit) qui n'a d'autre projet que de squatter à son profit l'ascenseur social, bien avant qu'il soit inventé...
Zadig devient enfin et c'est là que l'intérêt de Lefebvre pour cette histoire est résolument rigolo, ministre, comme lui mais en plus chic, du Roi de Babylone. Mais il tombe amoureux de la reine Astarté, et connaît l'exil à cause de cet amour... Moi je serai Sarkozy, je me méfierais... Vous me direz que si Lefebvre lisait la "Princesse de Clèves", ce ne serait pas beaucoup plus rassurant...
En 2012 ...
Le scrutin approche à pas de Guéant et entre Le Pen et Sarkozy, le choix va pas être simple ! Chacun a ses mérites, les deux ont leurs vertus ! Entre la fraîcheur dynamique de l'une et l'expérience rayonnante de l'autre, va falloir bien peser. L'idéal bien sûr, ce serait les deux, comme les Consuls à Rome ! Il paraît, et c'est bien dommage pour la France, que c'est impossible ! Encore une occasion manquée d'unir talent, dévouement, charisme, compétence et surtout honnêteté. Comment voulez-vous qu'on s'en sorte ?
Les pitchs qui tuent
Parmi les bouquins bizarres et inutiles que je possède, j'ai, je vous en ai déjà parlé, "1600 Films de A à Z" qui n'est rien d'autre que la collecte de tous les génériques et résumés incertains de l'"Officiel" et de "Pariscope " réunis.
Il ne s'agit pas cette fois de retrouver le titre, mais simplement de s'émerveiller du sens du raccourci des auteurs.
Parmi ces pitchs en voici quelques uns :
- Un artiste dessinant un cognassier de son jardin dont les fruits mûrs tombent à terre y voit les limites de son art.
Ça s'appelle "Le Songe de la Lumière", c'est de Victor Erice, cinéaste espagnol et ça dure ... 140 minutes, soit deux heures vingt, l'équivalent de Ben Hur ou presque !
- Un détective peu adroit mène une enquête qui se révèle difficile.
C'est plus connu, ça s'appelle "Petits meurtres sans importance"
- Une femme d'affaires engage un secrétaire
Sujet, complément de nom, verbe, complément d'objet direct. On ne peut pas faire plus concis.
Autrement dit " Mon secrétaire travaille la nuit"
et celui-ci terriblement aguicheur :
- Promenade à travers les vices de l'homme de par le monde.
C'est "Mondo Cane" film à sketches italien de 1961.
et ce dernier, remarquable pour la suite dans les idées de son rédacteur.
- Un ventriloque mégalomane va provoquer des drames. Certaines séquences sont en couleur.
C'est quand même avec Erich von Stroheim ; ça s'appelle et c'est normal : "Gabbo le ventriloque".
Il ne s'agit pas cette fois de retrouver le titre, mais simplement de s'émerveiller du sens du raccourci des auteurs.
Parmi ces pitchs en voici quelques uns :
- Un artiste dessinant un cognassier de son jardin dont les fruits mûrs tombent à terre y voit les limites de son art.
Ça s'appelle "Le Songe de la Lumière", c'est de Victor Erice, cinéaste espagnol et ça dure ... 140 minutes, soit deux heures vingt, l'équivalent de Ben Hur ou presque !
- Un détective peu adroit mène une enquête qui se révèle difficile.
C'est plus connu, ça s'appelle "Petits meurtres sans importance"
- Une femme d'affaires engage un secrétaire
Sujet, complément de nom, verbe, complément d'objet direct. On ne peut pas faire plus concis.
Autrement dit " Mon secrétaire travaille la nuit"
et celui-ci terriblement aguicheur :
- Promenade à travers les vices de l'homme de par le monde.
C'est "Mondo Cane" film à sketches italien de 1961.
et ce dernier, remarquable pour la suite dans les idées de son rédacteur.
- Un ventriloque mégalomane va provoquer des drames. Certaines séquences sont en couleur.
C'est quand même avec Erich von Stroheim ; ça s'appelle et c'est normal : "Gabbo le ventriloque".
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