30 décembre, 2010
Voila, demain on se casse !
Allez hop ! tout l'monde à la campagne
Allez hop ! le soleil nous attend
Tous les p'tits oiseaux nous accompagnent
On va se payer du bon temps
Allez hop ! tout l'monde à la campagne
Allez hop ! on va rester ici
De la Côt' d'Azur à la Bretagne
On sera bien mieux qu'à Paris...
Chanson connue !
http://www.bide-et-musique.com/song/793.html
Allez hop ! le soleil nous attend
Tous les p'tits oiseaux nous accompagnent
On va se payer du bon temps
Allez hop ! tout l'monde à la campagne
Allez hop ! on va rester ici
De la Côt' d'Azur à la Bretagne
On sera bien mieux qu'à Paris...
Chanson connue !
http://www.bide-et-musique.com/song/793.html
Nous, on va à Saint-Germain des Belles, même que Sartre et de Beauvoir y avaient une maison, c'est vous dire, ah, non mais !
De Fauré je n'aime vraiment que les mélodies
le Requiem me donne la nausée, des plaques d'urticaire et des énervements, les oeuvres pour piano seul m'assomment, la musique de chambre globalement, comme disait ma soeur, "sent un peu la poussière et les vieilles tentures".
Les mélodies en revanche, je suis preneur et plutôt deux fois qu'une. Et puis dans le cas présent, honnêtement, Maurane (Camille, pas la gourde chagrine d'outre-quiévrain, celle qui "écoute, en se touchant, ce prélude de Bach joué par Glenn Gould"... ), Camille Maurane, donc, c'était simple mais d'un goût parfait.
Les mélodies en revanche, je suis preneur et plutôt deux fois qu'une. Et puis dans le cas présent, honnêtement, Maurane (Camille, pas la gourde chagrine d'outre-quiévrain, celle qui "écoute, en se touchant, ce prélude de Bach joué par Glenn Gould"... ), Camille Maurane, donc, c'était simple mais d'un goût parfait.
Hessel les énerve au plus haut point !
Non seulement son opuscule agace, mais le fait qu'il en ait vendu maintenant près de 500.00 exemplaires les emmerde, que ça frise l'indignation !
Ainsi il y a quelques minutes sur Europe un petit mec de l'UMP, genre président des Jeunes ou un truc comme ça, un certain Weiss si j'ai bien entendu, au comble de l'exaspération pose la question : que va-t-il faire de cet argent, Hessel ? On lui parle Indignation, au petit glandu libériste et sarkozal, et il répond Fric. C'est normal. En attendant il en peut plus le gamin, il enrage, il en rêve, il jalouse, jamais il ne vendra 500.000 exemplaires de quoi que ce soit, le jeune médiocre !
Mais c'est évident ! Hessel bientôt 94 ans,comme faut pas qu'il traine, avec tout ce fric, il va s'acheter une grosse maison, un gros bateau, une grosse voiture, deux grosses Rollex, une pour chaque bras et surtout, surtout, c'est évident, il va aller aux putes ! Grosses aussi les putes, tant qu'à faire !
Ainsi il y a quelques minutes sur Europe un petit mec de l'UMP, genre président des Jeunes ou un truc comme ça, un certain Weiss si j'ai bien entendu, au comble de l'exaspération pose la question : que va-t-il faire de cet argent, Hessel ? On lui parle Indignation, au petit glandu libériste et sarkozal, et il répond Fric. C'est normal. En attendant il en peut plus le gamin, il enrage, il en rêve, il jalouse, jamais il ne vendra 500.000 exemplaires de quoi que ce soit, le jeune médiocre !
Mais c'est évident ! Hessel bientôt 94 ans,comme faut pas qu'il traine, avec tout ce fric, il va s'acheter une grosse maison, un gros bateau, une grosse voiture, deux grosses Rollex, une pour chaque bras et surtout, surtout, c'est évident, il va aller aux putes ! Grosses aussi les putes, tant qu'à faire !
Couper les poils....
29 décembre, 2010
Hessel dit :
"Aux jeunes gens, trouvez matière à vous indigner, il y a beaucoup à faire".
C'est vrai que c'est un peu désespérant, quand on est quasi centenaire de devoir pousser les jeunes à s'indigner, à "chercher matière", comme si ce n'était pas une chose naturelle. Il fut un temps où plus normalement, c'étaient les vieux qu'il fallait pousser au cul vers l'indignation, c'est le temps dont Hessel parle, le temps où il était jeune, dans une France occupée et dirigée par un maréchal octogénaire collaborationniste raciste et fascisant. Mais les jeunes d'aujourd'hui même s'ils sont occupés de l'intérieur par le libéralisme le plus forcené et un crypto-fascisme ambiant peuvent-ils s'indigner ? Pas vraiment ! car, soit ils ont la trouille, soit ils s'en foutent en raison d'un égoïsme médullaire et qu'ils imaginent salvateur, celui qu'on leur a appris et que le sarkozysme présente désormais comme une valeur, une "attitude", un style de vie. S'indigner en public, c'est déjà vaincre sa peur... Vous vous rendez compte ? C'est à dire "être un Homme" au sens "humaniste" du terme, évidemment ! Les chrétiens diraient "un témoin" c'est à dire "un martyr".
Et puis comme il n'est pas d'indignation utile qui ne soit suivie d'effet, c'est à dire de révolte... à part quelques moments annuels de catharsis sociale après tensions qui la berce d'illusion, la jeunesse coincée de toute part finit par rentrer dans le rang car elle a envie et c'est normal de "profiter", un peu, si peu... Alors elle s'écrase, car elle veut bouffer, avoir un lieu d'habitation qui échappe à Loppsi et courir le week-end chez Ikéa pour le meubler au mieux....
Il faut se rendre à l'évidence, ceux qui s'indignent et dont je fais partie n'ont pas grand chose à perdre ou s'en foutent de le perdre. Ne rien avoir, curieusement, est un luxe... pour la pensée , s'entend.
C'est pas une raison. Indignez vous, certes, mais aussi : Résistez et Révoltez vous !
C'est vrai que c'est un peu désespérant, quand on est quasi centenaire de devoir pousser les jeunes à s'indigner, à "chercher matière", comme si ce n'était pas une chose naturelle. Il fut un temps où plus normalement, c'étaient les vieux qu'il fallait pousser au cul vers l'indignation, c'est le temps dont Hessel parle, le temps où il était jeune, dans une France occupée et dirigée par un maréchal octogénaire collaborationniste raciste et fascisant. Mais les jeunes d'aujourd'hui même s'ils sont occupés de l'intérieur par le libéralisme le plus forcené et un crypto-fascisme ambiant peuvent-ils s'indigner ? Pas vraiment ! car, soit ils ont la trouille, soit ils s'en foutent en raison d'un égoïsme médullaire et qu'ils imaginent salvateur, celui qu'on leur a appris et que le sarkozysme présente désormais comme une valeur, une "attitude", un style de vie. S'indigner en public, c'est déjà vaincre sa peur... Vous vous rendez compte ? C'est à dire "être un Homme" au sens "humaniste" du terme, évidemment ! Les chrétiens diraient "un témoin" c'est à dire "un martyr".
Et puis comme il n'est pas d'indignation utile qui ne soit suivie d'effet, c'est à dire de révolte... à part quelques moments annuels de catharsis sociale après tensions qui la berce d'illusion, la jeunesse coincée de toute part finit par rentrer dans le rang car elle a envie et c'est normal de "profiter", un peu, si peu... Alors elle s'écrase, car elle veut bouffer, avoir un lieu d'habitation qui échappe à Loppsi et courir le week-end chez Ikéa pour le meubler au mieux....
Il faut se rendre à l'évidence, ceux qui s'indignent et dont je fais partie n'ont pas grand chose à perdre ou s'en foutent de le perdre. Ne rien avoir, curieusement, est un luxe... pour la pensée , s'entend.
C'est pas une raison. Indignez vous, certes, mais aussi : Résistez et Révoltez vous !
Si vous le pouvez, bien sûr...
Gesualdo
28 décembre, 2010
Je lis ça sur Rue 89 .
"INDIGNEZ-VOUS ! " de HESSEL succès énorme en librairie :
400 000 exemplaires vendus en en deux mois
Je vous l'ai dit il y a quatre jours qu'on se l'arrachait à la FNAC !
400 000 exemplaires, ça ne m'étonne pas. Tenez déjà, moi, j'en ai acheté quatre pour offrir, et je ne dois pas être le seul.
400 000 exemplaires, ça ne m'étonne pas. Tenez déjà, moi, j'en ai acheté quatre pour offrir, et je ne dois pas être le seul.
à bas Loppsi ou sauvons nos chiottes !
C'est une loi destinée à empêcher d'ériger. D'ériger une yourte, une tente, même pour les enfants un tipi pour jouer aux indiens. La Loi d'Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure, c'est donc la fin de l'érection sous prétexte de veiller à la sécurité, la mienne, la vôtre, la leur... Car c'est certain, c'est patent, toute construction peut abriter des terroristes, un arsenal. Si en plus elle est en plastique...
Voila, mais pour être vraiment efficace, si danger il y a, il va falloir détruire toutes ces cachettes possibles qui existent déjà. Yourtes récentes montées dans la montagne, mais aussi les plus anciens et modestes abris, cabanes à outils des jardins ouvriers, huttes, remises, cagnas, guitounes, appentis, guérites, cahutes, édicules, baraques, réduits, gourbis, cabanons provençaux dans les criques du coté de Marseille, paillotes sur les plages...
Et surtout, surtout ces antiques "chiottes au fond du jardin", tinettes de notre enfance, inoubliables emblèmes de notre si française, gauloise ruralité !
Voila, mais pour être vraiment efficace, si danger il y a, il va falloir détruire toutes ces cachettes possibles qui existent déjà. Yourtes récentes montées dans la montagne, mais aussi les plus anciens et modestes abris, cabanes à outils des jardins ouvriers, huttes, remises, cagnas, guitounes, appentis, guérites, cahutes, édicules, baraques, réduits, gourbis, cabanons provençaux dans les criques du coté de Marseille, paillotes sur les plages...
Et surtout, surtout ces antiques "chiottes au fond du jardin", tinettes de notre enfance, inoubliables emblèmes de notre si française, gauloise ruralité !
A bas Loppsi ! sauvons nos gogues !
De toute évidence...
après examen de moi-même et lecture dévorante de Cortazar, je suis un cronope. Je dis pas ça par vantardise, pour me pousser du col, non, mais parce que comme on me le demande sur la 4 ème de couverture du livre que m'offrit Lesa il y a trois jours, le plus simplement du monde et comme tout un chacun, je sais lire l'heure en effeuillant un artichaut, tuer des fourmis à Rome, monter un escalier en connaissance de cause, poser correctement un tigre même si, je l'avoue, ça ne m'est pas arrivé depuis quelques temps, tremper un toast dans mes larmes naturelles, et qu'enfin, plus souvent qu'à mon tour, l'envie me prend de dessiner une hirondelle sur le dos de la première tortue qui passe.
Voilà, c'est comme ça, faut s'y faire.
Voilà, c'est comme ça, faut s'y faire.
27 décembre, 2010
Nicolas Horvath, pianiste et découvreur .
Non seulement Nicolas Horvath est un excellent pianiste qui sacrifie au répertoire, ça c'est normal et il le fait fort bien, pour un tas de raisons (technique infaillible au service exclusif d'intentions musicales, goût du son, etc.) que je vous expliquerai si vous le souhaitez, mais ce n'est pas le moment.
Car il est aussi curieux, curieux d'oeuvres nouvelles, contemporaines, de pièces dont parfois l'encre est à peine sèche... et ça, c'est bien plus rare. Ce n'est pas un choix par défaut. On doit, double contrainte, défendre à la fois une oeuvre inconnue et l'interprétation qu'on en donne. Ce pourrait n'être qu'intelligent, c'est aussi et de surcroît courageux, car, sur une affiche de concert ou une pochette de cd, ce n'est pas forcément "porteur", comme on dit dans la " com' " et quand on sait la curiosité naturelle des mélomanes d'aujourd'hui. Pour lui de toute évidence, "a good composer is not a dead composer". Loin de se cantonner dans le rôle confortable et fort répandu de "conservateur actif du patrimoine pianistique", Nicolas Horvath l'enrichit constamment, et de ce fait, est lui aussi, juste retour des choses, un musicien particulièrement vivant.
Bref, Nicolas Horvath, on aime !
Car il est aussi curieux, curieux d'oeuvres nouvelles, contemporaines, de pièces dont parfois l'encre est à peine sèche... et ça, c'est bien plus rare. Ce n'est pas un choix par défaut. On doit, double contrainte, défendre à la fois une oeuvre inconnue et l'interprétation qu'on en donne. Ce pourrait n'être qu'intelligent, c'est aussi et de surcroît courageux, car, sur une affiche de concert ou une pochette de cd, ce n'est pas forcément "porteur", comme on dit dans la " com' " et quand on sait la curiosité naturelle des mélomanes d'aujourd'hui. Pour lui de toute évidence, "a good composer is not a dead composer". Loin de se cantonner dans le rôle confortable et fort répandu de "conservateur actif du patrimoine pianistique", Nicolas Horvath l'enrichit constamment, et de ce fait, est lui aussi, juste retour des choses, un musicien particulièrement vivant.
Bref, Nicolas Horvath, on aime !
Ici dans une pièce de son exact contemporain Carson P. Cooman
26 décembre, 2010
Mon rêve
Non non, il ne s'agit pas de mon souhait le plus cher, de mon désir inavoué, non, il s'agit de mon rêve, le vrai, l'onirique, celui qui fit rêver Sigmund !
Je dis "mon rêve" plutôt que mes rêves, comme je dirais "mon cinéma" plutôt que "mes films". Mon rêve est un endroit spacieux, large avec de la profondeur de champ où le monde entier à sa place. Il ne s'en prive pas, le monde. On y trouve bien sûr tous ceux que j'invite, et puis, en plus grand nombre encore, tous ceux qui se tapent l'incruste. A moi, le maître des lieux de faire cohabiter tout ça en temps réel, en successif et en simultané. C'est chaque fois, chaque nuit, une production énorme en technicolor, en dolby stereo et depuis toujours en 3D et en Odorama. Attention, je fais pas dans l'intimiste ! Même s'il y a pas mal de décors qui resservent et de personnages récurrents, je ne lésine pas sur la nouveauté, sur le casting. Tout ça sans assistants. Et comme j'écris le scénario et que je fais le montage en même temps que je tourne, que je joue dedans, et que souvent en plus je fais la musique additionnelle... c'est crevant. De temps en temps, en cours de rêve, j'en peux plus, alors, je fais un break. Soit parce que l'inspiration faiblit ou parce que je me retrouve dans une impasse, ou parce qu'un intrus, un vrai, que je connais, vient troubler une histoire bien assez compliquée comme ça en débarquant directement avec ses gros sabots ou bien ses Darren Clarke, sans aucun tact, du réel le plus trivial ; la narration dans le rêve, c'est pas simple, on se laisse parfois dépasser pour ne pas dire submerger. Alors comme je suis aussi mon spectateur, je fais "pause". Je vais faire pipi ou boire un coup et je me rendors, j'appuie sur "pause" et ça repart. Mon rêve qui est inépuisable est épuisant.
Je dis "mon rêve" plutôt que mes rêves, comme je dirais "mon cinéma" plutôt que "mes films". Mon rêve est un endroit spacieux, large avec de la profondeur de champ où le monde entier à sa place. Il ne s'en prive pas, le monde. On y trouve bien sûr tous ceux que j'invite, et puis, en plus grand nombre encore, tous ceux qui se tapent l'incruste. A moi, le maître des lieux de faire cohabiter tout ça en temps réel, en successif et en simultané. C'est chaque fois, chaque nuit, une production énorme en technicolor, en dolby stereo et depuis toujours en 3D et en Odorama. Attention, je fais pas dans l'intimiste ! Même s'il y a pas mal de décors qui resservent et de personnages récurrents, je ne lésine pas sur la nouveauté, sur le casting. Tout ça sans assistants. Et comme j'écris le scénario et que je fais le montage en même temps que je tourne, que je joue dedans, et que souvent en plus je fais la musique additionnelle... c'est crevant. De temps en temps, en cours de rêve, j'en peux plus, alors, je fais un break. Soit parce que l'inspiration faiblit ou parce que je me retrouve dans une impasse, ou parce qu'un intrus, un vrai, que je connais, vient troubler une histoire bien assez compliquée comme ça en débarquant directement avec ses gros sabots ou bien ses Darren Clarke, sans aucun tact, du réel le plus trivial ; la narration dans le rêve, c'est pas simple, on se laisse parfois dépasser pour ne pas dire submerger. Alors comme je suis aussi mon spectateur, je fais "pause". Je vais faire pipi ou boire un coup et je me rendors, j'appuie sur "pause" et ça repart. Mon rêve qui est inépuisable est épuisant.
25 décembre, 2010
Et pour fêter ça : Barbara !
"C'était vingt-deux heures à peine, ce vendredi là"
Vendredi, comme hier...
24 décembre, 2010
Sagesse paternelle
A. est algérien. Il a quarante cinq ans environ et vit en France depuis l'âge de cinq ans. Il parle un français impeccable, l'écrit et le lit comme vous et moi. Il mange de tout sans exclusive et n'est pas ennemi de la joie quand elle fait ses douze degrés cinq ou même beaucoup plus... Il me raconte l'histoire de son père venu en France au début des glorieuses. Il a travaillé des années en usine, et quand il a eu cinquante-cinq ans l'un de ses potes algérien comme lui, du même âge, est mort brusquement un matin. Alors dans les jours qui ont suivi, il a réfléchi, il a fait ses comptes, et il a fait valoir ses droits à la retraite. C'était pas énorme, mais les enfants étant élevés et autonomes, il est rentré avec sa femme dans ses Aurès. Il a retrouvé sa fermette. Il a maintenant quatre-vingts ans passés, il est, paraît-il, sec comme un sarment et en parfaite santé.
J'entends déjà les bonnes âmes de Radio Courtoisie me dire, à moi le coallahborateur, "Vous voyez bien qu'il faut qu'ils rentrent chez eux ! rien que pour leur santé, pour leur bien ! le climat d'ici ne leur vaut rien...".
J'entends déjà les bonnes âmes de Radio Courtoisie me dire, à moi le coallahborateur, "Vous voyez bien qu'il faut qu'ils rentrent chez eux ! rien que pour leur santé, pour leur bien ! le climat d'ici ne leur vaut rien...".
23 décembre, 2010
orlando en parlait, on l'a fait !
Polo, né dans le Minnesota connaissait, bien sûr, mais il fallait que quelqu'un le lui rappelât !
C'est ainsi qu'à l'instant il est sorti dans la cour et il est revenu avec deux petits bols de neige fraîche sur lesquels nous avons versé du sirop d'érable. C'est délicieux à un point que vous pouvez pas croire !
Ça peut se faire aussi, disent-ils, Orlando et lui, avec n'importe quel sirop.
C'est ainsi qu'à l'instant il est sorti dans la cour et il est revenu avec deux petits bols de neige fraîche sur lesquels nous avons versé du sirop d'érable. C'est délicieux à un point que vous pouvez pas croire !
Ça peut se faire aussi, disent-ils, Orlando et lui, avec n'importe quel sirop.
Un femme, une vraie ! (histoire vraie)
Monsieur M. était ingénieur, mais aussi élu. Conseiller régional et maire de sa commune. C'était un grand gaillard vigoureux qui approchait les soixante ans et, curieusement, pas vraiment antipathique. Un jour où j'avais rendez vous chez lui pour des questions d'organisation d'une manifestation culturelle dans sa commune, j'arrivai un peu en avance. Sa femme, sorte de petite souris domestique, incolore et dévouée m'accueillit. Monsieur M. était ponctuel. C'est pour ça que je la vis préparer quelques minutes avant l'arrivée de son seigneur et maître, sur une petite table dans l'entrée de l'appartement les commodités. Ainsi, lorsqu'il entra, à l'heure tapante, elle tenait, un peu tremblante, d'une main un verre de whisky avec des glaçons, de l'autre, ses pantoufles.
Je vous jure, je n'invente rien, c'était en 1985...
Je vous jure, je n'invente rien, c'était en 1985...
Radio Courtoisie et l'humour extrême.
J'ai écouté hier Radio Courtoisie, la voix de l'extrême droite française cacochyme, prostatique, incontinente et mal irriguée. On y pratique un délicieux humour années trente. C'est ainsi qu'hier un vieillard à la voix chevrotante mais suffisamment grasseyante et puissante pour déglutir sa haine visqueuse et délétère débitait un couplet anti islamique basique sans grande originalité, mais qui se voulait spirituel, vous savez, cette drôlerie médullaire, façon, pour ceux qui se souviennent, Crapouillot, Candide et Je suis partout.
Il a donc, ainsi, dit et bien sûr redit (c'est une "radio sonotone", Radio Courtoisie !) à propos des gens qui, comme certains d'entre nous, respectent les musulmans quand ils sont respectables au même titre qu'ils respectent les autres au lieu de les haïr par principe et en toutes circonstances, la manière dont il les (nous) appelle, les amis des bougnoules, les "bicot- friendly"... :
Quand j'écoute Radio Courtoisie, j'ai l'impression curieuse de renifler des latrines mal tenues parfumées par Guerlain, urine rance sur Habit Rouge. Mais ce n'est, bien sûr, qu'une impression toute personnelle, ça peut être Chanel sur pet foireux.
Il a donc, ainsi, dit et bien sûr redit (c'est une "radio sonotone", Radio Courtoisie !) à propos des gens qui, comme certains d'entre nous, respectent les musulmans quand ils sont respectables au même titre qu'ils respectent les autres au lieu de les haïr par principe et en toutes circonstances, la manière dont il les (nous) appelle, les amis des bougnoules, les "bicot- friendly"... :
les "co-allah-borateurs".
Pour ceux qui l'ignoreraient, ça s'appelle "un bon mot", de ceux dont on se goberge, ah Mon Dieu qu'il est drôle ! Mais celui-ci est particulier qui s'inscrit, bien entendu et par concertation évidente, dans l'expression de sentiment "d'occupation" dont parlait die Große Le Pen la semaine dernière. C'est d'une drôlerie strangulatrice, d'une kolossale finesse, de cette finesse dont on imagine que les plus âgés d'entre ceux qui l'apprécient ont dû en être abreuvés au berceau par quelques émules franchouillards de ce bon Doktor Goebbels, grand spécialiste en communication d'outre-rhin, trop tôt disparu. Quand j'écoute Radio Courtoisie, j'ai l'impression curieuse de renifler des latrines mal tenues parfumées par Guerlain, urine rance sur Habit Rouge. Mais ce n'est, bien sûr, qu'une impression toute personnelle, ça peut être Chanel sur pet foireux.
Le cirque Romanes ? Le cirque que j'aime ! ( sans animaux ou presque ... )
d'aucuns leur cherchent des poux dans la tête, il faut donc les soutenir. Cliquez ci dessous pour informations.
Oubliez les Bouglione, les Gruss et autres parvenus de la balle !
Allez voir les Romanes, ils sont au :
42 boulevard de Reims (angle de la rue de Courcelles), Paris XVIIe, métro porte de Champerret - 16 heures et 20h30 du mardi au dimanche jusqu'à la fin de l'année, en janvier seulement les samedis et dimanches - de 10 euros à 20 euros - 01 40 09 24 20 , 06 99 19 49 59
22 décembre, 2010
Alternance de l'idée de soi
Il y a des jours où je considère que le moindre "geste" que je fais est sublime. Il en est d'autres où, quoi que je fasse, je trouve que ce que je fais est nul. Je m'en tire parce que sur la durée c'est heureusement, en gros : fifty / fifty....
Stéphane HESSEL, best seller !
Je rentre de la FNAC Halles où je suis allé faire quelques courses. J'ai acheté quatre exemplaires du livret de Stéphane Hessel, "INDIGNEZ-VOUS !" pour les offrir. J'ai bien fait, car à la FNAC, on se les arrachait tout à l'heure ! bientôt, y en aura plus.
Alors, au lieu de regarder la télé ce soir, lisez "INDIGNEZ-VOUS !". Achetez-le ça ne coûte que trois euro, offrez-le à vos amis, à vos parents, et surtout si vous en avez à vos enfants !
Et puis, non seulement lisez-le, mais faites-le ! INDIGNEZ-VOUS ! Bordel !
ou alors, fermez-la, esclaves !
Et puis, non seulement lisez-le, mais faites-le ! INDIGNEZ-VOUS ! Bordel !
ou alors, fermez-la, esclaves !
21 décembre, 2010
La Foire du Trône, c'est graphique...
Je déteste les fêtes foraines, comme le cirque, ça me fout le cafard, c'est comme ça, c'est mon histoire. Mais faut reconnaître que la nuit venue, c'est terriblement graphique.
Le Kremlin ( Bicètre ? ) non, mais c'est tout près : Meudon...
Marie Besnard et le Mediator
Marie Besnard, accusée d' avoir empoisonné à l'arsenic treize personne de son entourage dans le seul but de s'enrichir par héritage a été, faute de preuve, acquittée dans les années soixante.
Les laboratoires Servier sont accusés aujourd'hui d'avoir, dans le seul but de verser des dividendes à leurs actionnaires, empoisonné en France au moins cinq cents personnes en vendant un médicament de leur cru dont on connaissait visiblement depuis longtemps la toxicité.
Marie Besnard si elle avait été coupable, ce qui n'est pas le cas, aurait investi peut être dix anciens francs dans le but d'hériter de trois masures de pierre sèche et de vingt malheureux hectares de terre à blé du coté de Loudun .
Les Laboratoires Servier ont gagné des millions de francs puis des millions d'euro en vendant leur merde aux gogos qui voulaient pour la plupart maigrir pour se plier aux critères de minceur et à la pression sociale y afférente.
Le procès de Marie Besnard l'innocente a duré dix ans pour aboutir, enfin, à son acquittement.
Combien de temps durera le procès de Servier dont la responsabilité n'est même pas à prouver ?
Je vous vois venir ! Ca n'a rien à voir. L'arsenic n'est pas un médicament ! Marie Besnard n'aurait pas eu besoin d'un médecin pour se le faire prescrire ! tandis que le Mediator, il fallait une ordonnance... Un intermédiaire, le médecin à qui on refile aujourd'hui le bébé ou plutôt le cadavre. Et alors ? justement ! Les Laboratoires Servier, puisque c'était un médicament et pas de la mort aux rats auraient du faire attention à ce qu'ils vendaient, non ? Ah, ça se vendait bien, et ils ont des actionnaires. J'avais oublié, c'est vrai, c'est le plus important.
Les laboratoires Servier sont accusés aujourd'hui d'avoir, dans le seul but de verser des dividendes à leurs actionnaires, empoisonné en France au moins cinq cents personnes en vendant un médicament de leur cru dont on connaissait visiblement depuis longtemps la toxicité.
Marie Besnard si elle avait été coupable, ce qui n'est pas le cas, aurait investi peut être dix anciens francs dans le but d'hériter de trois masures de pierre sèche et de vingt malheureux hectares de terre à blé du coté de Loudun .
Les Laboratoires Servier ont gagné des millions de francs puis des millions d'euro en vendant leur merde aux gogos qui voulaient pour la plupart maigrir pour se plier aux critères de minceur et à la pression sociale y afférente.
Le procès de Marie Besnard l'innocente a duré dix ans pour aboutir, enfin, à son acquittement.
Combien de temps durera le procès de Servier dont la responsabilité n'est même pas à prouver ?
Je vous vois venir ! Ca n'a rien à voir. L'arsenic n'est pas un médicament ! Marie Besnard n'aurait pas eu besoin d'un médecin pour se le faire prescrire ! tandis que le Mediator, il fallait une ordonnance... Un intermédiaire, le médecin à qui on refile aujourd'hui le bébé ou plutôt le cadavre. Et alors ? justement ! Les Laboratoires Servier, puisque c'était un médicament et pas de la mort aux rats auraient du faire attention à ce qu'ils vendaient, non ? Ah, ça se vendait bien, et ils ont des actionnaires. J'avais oublié, c'est vrai, c'est le plus important.
Facebook et moi
Comme tout le monde ou presque je suis sur Facebook, sous mon patronyme. Mais j'ai un problème avec ce truc. Je me sens un peu débordé, à droite, à gauche, en bas, en haut, en avant, en arrière, dessus, dessous. Sur Facebook, je me sens cerné, coincé, obligé...
Je suis obligé de rien, certes ! n'empêche, c'est ce que je ressens. J'aime pas ça, mais alors pas du tout. Alors, maintenant que j'y suis, j'y vais une fois par quinzaine, pas plus, pour "me constater" et comme je ne fais rien pour faire avancer le schmilblick, je me retrouve chaque fois que je m'y pointe au niveau de communication de la fois précédente... je ne thésaurise pas sur l'amitié virtuelle, ça ne m'intéresse pas. C'est bien la peine ! Alors au bout d'un an, je dois avoir une trentaine d'amis, dont une quinzaine sont de mes vrais amis que je connais vraiment. A part eux, les autres... Quand je pense que je pourrais en avoir plusieurs milliers que je ne connais pas... Ouf ! je reviens de loin !
Je suis obligé de rien, certes ! n'empêche, c'est ce que je ressens. J'aime pas ça, mais alors pas du tout. Alors, maintenant que j'y suis, j'y vais une fois par quinzaine, pas plus, pour "me constater" et comme je ne fais rien pour faire avancer le schmilblick, je me retrouve chaque fois que je m'y pointe au niveau de communication de la fois précédente... je ne thésaurise pas sur l'amitié virtuelle, ça ne m'intéresse pas. C'est bien la peine ! Alors au bout d'un an, je dois avoir une trentaine d'amis, dont une quinzaine sont de mes vrais amis que je connais vraiment. A part eux, les autres... Quand je pense que je pourrais en avoir plusieurs milliers que je ne connais pas... Ouf ! je reviens de loin !
20 décembre, 2010
Et puis j'aime aussi Tissot, leur mélancolique voisin de palier...
Regardez-la bien, ses yeux dans vos yeux, elle vous prend à témoin, l'aristocrate victorienne. Du fond de son confort, de son luxueux canapé, avec sa fillette en dentelles et son "Cavalier King Charles", on dirait Lady Di en pleine déprime, elle vous crie : "Help ! j'ai tout pour être prétendument heureuse, mais je m'emmerde, je m'emmerde à mourir ! ". Tissot, c'est vrai, était français.
La peinture de cette époque m'en dit souvent en un clin d'oeil plus que cent pages de littérature.
Quand à Tissot le mélancolique, c'est un peintre majeur, ignoré ou c'est tout comme, en France, tant pis pour ceux qui l'ignorent. Nous autres qui le connaissons, en profitons. Comme disait Aznavour : "Le bonheur, au fond, ça se mérite !".
La peinture de cette époque m'en dit souvent en un clin d'oeil plus que cent pages de littérature.
Quand à Tissot le mélancolique, c'est un peintre majeur, ignoré ou c'est tout comme, en France, tant pis pour ceux qui l'ignorent. Nous autres qui le connaissons, en profitons. Comme disait Aznavour : "Le bonheur, au fond, ça se mérite !".
L'Histoire ? à quoi ça sert ?
Ça sert d'abord à exister, car quand on n'a pas de passé, on a bien moins de présent.
"Les peuples heureux n'ont pas d'Histoire", dit-on.
Seulement, les peuples heureux n'existent pas !
Alors, si c'est pas la preuve, ça !
"Les peuples heureux n'ont pas d'Histoire", dit-on.
Seulement, les peuples heureux n'existent pas !
Alors, si c'est pas la preuve, ça !
Alésia à Syam-Chaux de Crotenay : Franck Ferrand a choisi son camp !
Il le dit cet après midi sur Europe1. C'est important car l'arrivée d'un historien médiatique dont la compétence ne peut être mise en cause (fût-ce par des mandarins cacochymes et bornés) dans le clan des partisans de l'hypothèse d' André Berthier et d'Antoinette Brenet et de leurs amis et collègues pour la localisation du site d'Alésia à Syam-Chaux de Crotenay au lieu D'Alise-Sainte-Reine site actuellement encore "officiel", va sans doute permettre de faire repartir des recherches archéologiques d'importance.
Cette histoire est étonnante mais elle n'est pas nouvelle ! C'est pour ça que je vous rappelle ( je vous en ai déjà parlé) ces deux ouvrages qui lui sont consacrés, dont le premier date de 1992 et le second de 1996 ! "Lettre ouverte à Vercingétorix sur les falsifications de son histoire " et "Les escargots de la Muluccha" d'Antoinette Brenet
C'est passionnant , c'est souvent drôle aussi, car on découvre à l'occasion qu'une histoire vieille de 2000 ans continue d'avoir par delà les siècles des implications humaines, culturelles, sociales, mondaines et économiques donc politiques de nos jours, car l'Histoire, c'est comme ça, de mille et une manières nous parle d'aujourd'hui.
C'est édité par :
l'Institut Vitruve,
123 rue du Ranelagh 75016 Paris
123 rue du Ranelagh 75016 Paris
Honte à vous :
Kevin Costner, Gérard Depardieu, Mickey Rourke, Sharon Stone, Kurt Russell, Vincent Cassel, Monica Belucci, Alain Delon, Ornella Muti, Goldie Hawn et les autres qui assistiez à cette sinistre et glaciale mascarade.
Vous avez choisi, vous êtes désormais et définitivement des amis de Poutine et si vous voulez le faire oublier on vous le rappellera. Bravo !
19 décembre, 2010
Les bons s'en vont ! Jacqueline de Romilly, par exemple, hier.
Quelles banalités vont dès demain nous être assénées de Matignon
à l'Élysée en passant par la rue de Valois pour saluer, par exemple,
l'érudite, la pédagogue, l'académicienne et la grande amie de la Grèce ?
Ah, par Zeus, j'allais oublier : l 'helléniste de renommée internationale ...
La foire aux formules est ouverte, on doit s'attendre aux pires.
à l'Élysée en passant par la rue de Valois pour saluer, par exemple,
l'érudite, la pédagogue, l'académicienne et la grande amie de la Grèce ?
Ah, par Zeus, j'allais oublier : l 'helléniste de renommée internationale ...
La foire aux formules est ouverte, on doit s'attendre aux pires.
Ce qu'on entend quand on est enfant.
Bien entendu, il y a le fameux "sanguimpur"qui abreuve nos sillons. Il y avait aussi, le mari de la reine Élisabeth, qui était, (je trouvais ça normal et je dois pas être le seul, vu qu'il trainait toujours derrière elle) le "prince qu'on sort". Je vous avouerai qu'enfant, je regardais passer dans le ciel "les avions à rédaction" et ma mère mettait dans les armoires du "Paradis-Clorobinzaine" pour tuer chrétiennement les mites...
Alors, c'est pour ça que j'évite de me moquer, enfin, autant que faire se peut !
L'un de mes opéras préférés
en plus c'est chanté en hongrois, langue qui n'offre aucun repaire et de ce fait ajoute encore à l'étrangeté de l'oeuvre.
18 décembre, 2010
Comment emmerder votre voisin d'une manière écolo.
Plantez au fond de votre jardin, au plus loin de votre habitation mais au plus près de la sienne si vous le pouvez, un ginkgo biloba femelle, arbre préhistorique. Pendant les trois mois d'automne (soit, quand même un trimestre par an !), son jardin, sa propriété seront imprégnés sur un rayon de plusieurs dizaines de mètres dès la chute des feuilles et celle des ovules (oui, c'est un drôle d'arbre, dont le système de reproduction est particulier et complexe) d'une odeur pestilentielle (entre le vomis, la crotte de chien et le beurre rance me dit un site spécialisé, c'est tout à fait ça, j'ajouterais pour ma part, le cadavre).
Planter un ginkgo biloba femelle, malgré la nuisance avérée n'est pas interdit par la loi...
Mieux ! En 1989, pour fêter le bi-centenaire de la Révolution, le département de Seine et Marne a offert à chacune de ses 514 communes, qui de gauche ou de droite symboliquement le plantèrent le même jour, un ginkgo biloba comme "Arbre de la Liberté". Mâle ou femelle on l'ignore, car à l'époque, le ginkgo n'était connu et c'est ce pourquoi on l'avait choisi, que pour avoir, le seul, résisté à la bombe d'Hiroshima. Il y a donc de fortes chances, à moins qu'ils ne soient déjà crevés en nombre ou qu'on n'ait offert que des mâles, que quelques centaines de ginkgos bilobas désormais de belle taille empestent de nos jours, d'octobre à décembre échu, si l'on ne nettoie pas chaque jour avec des gants, un masque ou en apnée tant ça daube, le jardin public de 514 communes de France...
Mieux ! En 1989, pour fêter le bi-centenaire de la Révolution, le département de Seine et Marne a offert à chacune de ses 514 communes, qui de gauche ou de droite symboliquement le plantèrent le même jour, un ginkgo biloba comme "Arbre de la Liberté". Mâle ou femelle on l'ignore, car à l'époque, le ginkgo n'était connu et c'est ce pourquoi on l'avait choisi, que pour avoir, le seul, résisté à la bombe d'Hiroshima. Il y a donc de fortes chances, à moins qu'ils ne soient déjà crevés en nombre ou qu'on n'ait offert que des mâles, que quelques centaines de ginkgos bilobas désormais de belle taille empestent de nos jours, d'octobre à décembre échu, si l'on ne nettoie pas chaque jour avec des gants, un masque ou en apnée tant ça daube, le jardin public de 514 communes de France...
Pierre Dac : un modèle .
La Résistance de quel qu'ordre qu'elle soit,
a elle aussi besoin de l'humour, fut-il d'une jubilatoire violence.
a elle aussi besoin de l'humour, fut-il d'une jubilatoire violence.
"Les rendez-vous manqués", inédit de l'instant.
Paule et Virginie
Madame de la Tour, noble dans la tourmente,
La brave Marguerite, amie, et puis servante
Attendent de leurs ventres enfin la délivrance
Sur cette îe enchantée qu'on nomme Île de France
Le même jour ou presque elles accouchent enfin
Chacune d’une fille, Paulette et Virginie.
Leur histoire sera simple, leur idylle infinie.
Pour le plus grand dépit de Monsieur Bernardin.
Madame de la Tour, noble dans la tourmente,
La brave Marguerite, amie, et puis servante
Attendent de leurs ventres enfin la délivrance
Sur cette îe enchantée qu'on nomme Île de France
Le même jour ou presque elles accouchent enfin
Chacune d’une fille, Paulette et Virginie.
Leur histoire sera simple, leur idylle infinie.
Pour le plus grand dépit de Monsieur Bernardin.
fait ce jour sans retouches à 11 heures
17 décembre, 2010
Tiens, à propos de Pygmalion...
Pygmalion le sculpteur vient juste d’achever
Cette statue d’ivoire qui le fait tant rêver.
Il invoque Aphrodite. Elle est bonne copine
Qui anime aussitôt la chryséléphantine.
Et Galatée descend de son piédestal.
Fière et froide à la fois, c’est le mépris total.
Avisant son auteur, amoureux éperdu,
Elle n'aura que ce mot : “ L’ai-je bien descendu ? ”
Cette statue d’ivoire qui le fait tant rêver.
Il invoque Aphrodite. Elle est bonne copine
Qui anime aussitôt la chryséléphantine.
Et Galatée descend de son piédestal.
Fière et froide à la fois, c’est le mépris total.
Avisant son auteur, amoureux éperdu,
Elle n'aura que ce mot : “ L’ai-je bien descendu ? ”
© 2005 ( in "Les Rendez-vous manqués")
et tableau (étonnant!) de Jean-Léon Gérome
et tableau (étonnant!) de Jean-Léon Gérome
La vie politique telle qu'elle est.
J'ai signé, dès qu'il l'a eu formulé, le soutien à l' appel de Mélanchon, il y a un an (un an ? peut-être ? peu importe) et je le referais sans doute aujourd'hui.
Mais, je n'avais pas encore eu confirmation de ma signature que déjà, le lendemain ou le sur-lendemain, je recevais e-mail sur e-mail de membres de la structure pyramidale mise en place, avec déjà, des titres, des fonctions départementales, régionales, nationales et les sinécures y afférentes à venir, qui m'invitaient à des rencontres, des meetings au cours desquels on pourrait les rencontrer, les sous-fifres de l'appareil... je veux bien rencontrer Mélanchon, si ça lui fait plaisir, mais rencontrer ses affidés, je m'en tape ! Mélanchon c'est terrible, génère déjà, en le sachant ou non, ses propres Montebourg, ses Valls et autres aspirants au pouvoir, bref tout ce qu'il devrait fuir...
Et merde ! on n'en sortira jamais !
Mais, je n'avais pas encore eu confirmation de ma signature que déjà, le lendemain ou le sur-lendemain, je recevais e-mail sur e-mail de membres de la structure pyramidale mise en place, avec déjà, des titres, des fonctions départementales, régionales, nationales et les sinécures y afférentes à venir, qui m'invitaient à des rencontres, des meetings au cours desquels on pourrait les rencontrer, les sous-fifres de l'appareil... je veux bien rencontrer Mélanchon, si ça lui fait plaisir, mais rencontrer ses affidés, je m'en tape ! Mélanchon c'est terrible, génère déjà, en le sachant ou non, ses propres Montebourg, ses Valls et autres aspirants au pouvoir, bref tout ce qu'il devrait fuir...
Et merde ! on n'en sortira jamais !
Oeuvre, chef d'oeuvre etc.
Faut se rendre à l'évidence ! l'oeuvre artistique, à peine achevée, abandonne son auteur comme Galatée quitte Pygmalion. C'est même le sens que je donne à cette belle histoire. Mais en fait, ce n'est pas vraiment l'oeuvre qui prend son indépendance, c'est surtout le chef d'oeuvre (Galatée en est un !) qui se casse en vitesse, dans son ingratitude, des fois qu'on le rappellerait pour le ramener à l'ordre... le chef d'oeuvre clame et réclame sa liberté, tout de suite, sans mollir ! L'oeuvre, souvent, la besogneuse, reste collée aux basques de son maître... J'exagère ? vous savez bien que non.
Gilles Magnin est photographe,
pour en juger allez sur son site en cliquant ci-dessous :
http://www.gillesmagninphotographie.com/
vous pouvez même lui acheter ses oeuvres, directement ! sur :
http://www.gillesmagninphotographie.com/fr/portfolio-9626-0-50-un-cadeau-pour-2010.html
vous pouvez même lui acheter ses oeuvres, directement ! sur :
http://www.
16 décembre, 2010
La comptine de l' enfant prodigue
J'ai dans ma poche
Ah, que c'est moche
Des trous
Et je perds tous mes sous
J'ai dans ma poche
Ah, que c'est cloche
Des trous
Des trous partout !
C'est vrai que je répands mes thunes
A travers tous ces trous
J'ai ainsi perdu des fortunes,
C'est la vie, voyez vous !
J'ai dans ma poche
Ah, que c'est moche
Des trous
Et je perds tous mes sous
Aucun reproche,
J'ai dans ma poche
Des trous
Un point, c'est tout !
Ah, que c'est moche
Des trous
Et je perds tous mes sous
J'ai dans ma poche
Ah, que c'est cloche
Des trous
Des trous partout !
C'est vrai que je répands mes thunes
A travers tous ces trous
J'ai ainsi perdu des fortunes,
C'est la vie, voyez vous !
J'ai dans ma poche
Ah, que c'est moche
Des trous
Et je perds tous mes sous
Aucun reproche,
J'ai dans ma poche
Des trous
Un point, c'est tout !
© 2003
Les hommes des femmes "grillagées".
Ah ! parce que vous imaginez qu'ils sont heureux, les hommes des femmes "grillagées", comme dit l'autre con, qu'ils soient leur père, leur frère, leur fils ? Parce que vous croyez que la pression de la religion qui les pousse à faire subir ces saloperies aux femmes les épargne eux mêmes et les épanouit ? Non mais, vous les avez vus ? Ces mecs là, le grillage ils l'ont aussi, et à l'intérieur. Je sais c'est socialement moins pénible et physiquement moins douloureux, c'est pas joyeux pour autant. Les femmes, tiens, parlons-en. La religion dans ses excès interdit tout rapport avant le mariage, la plupart du temps arrangé. Alors qu'est-ce qu'ils font, les couillus des steppes, les queutards du désert en attendant que ça passe et pour se les garder vierges, leurs futures épouses ? parce que faut pas déconner, ils ont envie de baiser comme les autres et comme, tant-mieux/tant-pis, il n'y a pas de putes... Ils se masturbent en douce entre deux draps, comme des petits catholiques apostoliques et romains ? Mais non ! Les plus âgés baisent les plus jeunes qui, à leur tour, l'âge venu baiseront les autres, car il faut à tout prix afficher sa virilité et cela, selon un principe établi, une sorte de rite de passage dont personne ne parlera jamais, à part les homos dont le statut dans ces sociétés est encore moins enviable que celui des femmes, puisqu'on les pend, tout simplement ; on trouve les mêmes contraintes à l'abstinence prénuptiale chez les intégristes cathos avec les dégâts collatéraux y afférents, c'est pas forcément mieux chez les juifs orthodoxes, les chrétiens orthodoxes, les sikhs, les protestants évangélistes, les tibétains, les témoins de Jéhovah, les Mormons et les autres... on pourrait développer, c'est pas le jour. Bref, dans ce cas précis, avec ces conneries, la sauvegarde de l'hymen des femmes se fait aux dépens de la virginité rectale des mecs qui la réclament ... C'est drôle, absurde, d'aucuns auront du mal à me croire et pourtant... Le principal c'est de ne pas en parler. Ok même si on m'a raconté, je n'ai rien dit.
Ce qui fait que si les femmes sont "grillagées", les mecs sont flippés comme des bêtes, soumis de toutes parts à une obligation de résultat dans ce machisme médullaire que leur environnement secrète. Il n'y a pas d'intégriste heureux, ni homme, ni femme. Quand on voit comment un simple petit occidental de base, chrétien ou non, peut, sui generis, sans être soumis à un dixième de la pression à laquelle est soumis un musulman intégriste, se montrer violent et dominateur envers sa conjointe, on comprend mieux ce qui se passe chez les Talibans... Ce qu'il faudrait admettre, même si c'est pas facile, c'est qu'ils sont tous dans la même galère, et que jouer les unes contre les autres de cette façon, c'est le meilleur moyen de tout faire perdurer.
La voilà la réalité... C'est pas une chansonnette de merde qui y changera quoique ce soit.
Ce qui fait que si les femmes sont "grillagées", les mecs sont flippés comme des bêtes, soumis de toutes parts à une obligation de résultat dans ce machisme médullaire que leur environnement secrète. Il n'y a pas d'intégriste heureux, ni homme, ni femme. Quand on voit comment un simple petit occidental de base, chrétien ou non, peut, sui generis, sans être soumis à un dixième de la pression à laquelle est soumis un musulman intégriste, se montrer violent et dominateur envers sa conjointe, on comprend mieux ce qui se passe chez les Talibans... Ce qu'il faudrait admettre, même si c'est pas facile, c'est qu'ils sont tous dans la même galère, et que jouer les unes contre les autres de cette façon, c'est le meilleur moyen de tout faire perdurer.
La voilà la réalité... C'est pas une chansonnette de merde qui y changera quoique ce soit.
15 décembre, 2010
La Femme grillagée ou Pierre Perret et sa chanson jolie.
Pierre Perret est gentil. Il dit parfois des gros mots ! Il est moderne aussi et prend la défense des femmes maltraitées. Il a raison. Mais il le fait d'une manière bizarre.
Doit-on parler de choses terribles en se fendant d'un "joli" texte bien propret sur une jolie musique, hautbois et harpe comprise et en la susurrant, bouche en coeur, d'un petit air contrit ? J'en ai discuté avec certaines personnes dont bien sûr, en premier, celle qui me l'a montrée la semaine dernière.
Pour, elle pas de problème, c'est même une forme d'astuce. une sorte de distanciation, ça se défend. Mais moi, ça me gène un poil... C'est un peu ce que que Rivette reprocha à Pontecorvo pour le dernier plan de "Kapo", celui du suicide d'Emmanuelle Riva : "ce travelling-avant pour recadrer le cadavre en contre-plongée, en prenant soin d'inscrire exactement la main levée dans un angle de son cadrage final, cet homme n'a droit qu'au plus profond mépris".
Bien entendu, pas plus que ne l'était vraiment Pontecorvo, Perret n'est méprisable, (même si l'usage abusif de Verlaine du début reste insupportable fut-ce dans le cadre global d'une référence verlainienne pauvre autant qu' évidente), mais cette chanson, est-ce vraiment l'occasion, le lieu de donner sans retenue dans le charmant façon loukoum ? Même le texte est douceâtre, contenu, pas un mot de travers, on dirait du Brassens, pire, du Maurice Carême. C'est pas en leur jouant du pipeau qu'il va les pousser à la révolte, les femmes voilées qui ne l'entendent pas, ni convertir leurs seigneurs et maîtres qui s'en tapent de Perret, et de ses vapeurs peinardes de vierge effarouchée, on est bien d'accord...
Alors, à quoi ça sert ?
Probablement à aller faire le gentil, le "mec bien", celui qui ose ! le "compassionnel Perret" chez le "gentil Drücker", devant des gentils et courageux téléspectateurs, qui seront aussi fiers de leur "courage" en écoutant cette mélasse musicale et idéologique, que l'est son auteur, du sien, en la chantant après l'avoir écrite...
Mais quand même, honnêtement, cette vaine couillonnade, ça me fout un peu la gerbe. Comment peut-on dire précieusement : "que la honte vous éclabousse !" quand on pense, en fait : "crève, ordure !" .
Tiens, je préfère Orelsan, au moins entre le fond et la forme, chez lui, c'est raccord.
Doit-on parler de choses terribles en se fendant d'un "joli" texte bien propret sur une jolie musique, hautbois et harpe comprise et en la susurrant, bouche en coeur, d'un petit air contrit ? J'en ai discuté avec certaines personnes dont bien sûr, en premier, celle qui me l'a montrée la semaine dernière.
Pour, elle pas de problème, c'est même une forme d'astuce. une sorte de distanciation, ça se défend. Mais moi, ça me gène un poil... C'est un peu ce que que Rivette reprocha à Pontecorvo pour le dernier plan de "Kapo", celui du suicide d'Emmanuelle Riva : "ce travelling-avant pour recadrer le cadavre en contre-plongée, en prenant soin d'inscrire exactement la main levée dans un angle de son cadrage final, cet homme n'a droit qu'au plus profond mépris".
Bien entendu, pas plus que ne l'était vraiment Pontecorvo, Perret n'est méprisable, (même si l'usage abusif de Verlaine du début reste insupportable fut-ce dans le cadre global d'une référence verlainienne pauvre autant qu' évidente), mais cette chanson, est-ce vraiment l'occasion, le lieu de donner sans retenue dans le charmant façon loukoum ? Même le texte est douceâtre, contenu, pas un mot de travers, on dirait du Brassens, pire, du Maurice Carême. C'est pas en leur jouant du pipeau qu'il va les pousser à la révolte, les femmes voilées qui ne l'entendent pas, ni convertir leurs seigneurs et maîtres qui s'en tapent de Perret, et de ses vapeurs peinardes de vierge effarouchée, on est bien d'accord...
Alors, à quoi ça sert ?
Probablement à aller faire le gentil, le "mec bien", celui qui ose ! le "compassionnel Perret" chez le "gentil Drücker", devant des gentils et courageux téléspectateurs, qui seront aussi fiers de leur "courage" en écoutant cette mélasse musicale et idéologique, que l'est son auteur, du sien, en la chantant après l'avoir écrite...
Nom d'Allah ! quel courage ! quelle subversion ! bravo !
Perret / Rushdie même combat !
Mais quand même, honnêtement, cette vaine couillonnade, ça me fout un peu la gerbe. Comment peut-on dire précieusement : "que la honte vous éclabousse !" quand on pense, en fait : "crève, ordure !" .
Tiens, je préfère Orelsan, au moins entre le fond et la forme, chez lui, c'est raccord.
Et puis Merde, oh, pardon, Crotte ! A vous de juger :
et puis on avait notre pub favorite !
comme on habitait à coté de "La Clé" et que les ouvreurs et les ouvreuses étaient des ami(e)s, on y allait rien que pour la voir ! Je viens de la retrouver sur le site de l'INA. L'INA c'est comme La Samaritaine, on trouve tout ! Castelli génial !
Cliquez ci dessous
c'était notre chanson fétiche, Lalo et moi...
notre film culte aussi, dès sa sortie en douce à "La Clé"...
Je les ai retrouvés !
Je les avais perdus, les revoilà :
Music for one appartement and six drummers
envoyé par ogon. - Gag, sketch et parodie humouristique en video.
Music for one appartement and six drummers
envoyé par ogon. - Gag, sketch et parodie humouristique en video.
14 décembre, 2010
Mon Dieu, ce qu'ils sont mignons, les bébés roses
Je sais bien, ils sont hétéros ! Mais avouez qu'ils sont mignons, même s'ils sont un peu mous de la joue et déjà grassouillets du menton, et surtout si c'est pas forcément notre ou votre genre.
Bref, faut reconnaitre, depuis le temps qu'on pratique, on s'en est fait de plus moches.
Mais, honnêtement, de là à voter pour ça, pour des mannequins du prêt à porter (penser...) politique...
Autant préparer son vote en lisant leur programme dans le catalogue de la Redoute, de Quelle ou bien du Vert Baudet, rayon prêt à porter homme ... et je vous fais grâce de la Blanche Porte...
Bourg et Montevalls ? ah ! ça va, faites pas chier, on peut se tromper ! non ?
Bref, faut reconnaitre, depuis le temps qu'on pratique, on s'en est fait de plus moches.
Mais, honnêtement, de là à voter pour ça, pour des mannequins du prêt à porter (penser...) politique...
Autant préparer son vote en lisant leur programme dans le catalogue de la Redoute, de Quelle ou bien du Vert Baudet, rayon prêt à porter homme ... et je vous fais grâce de la Blanche Porte...
Bourg et Montevalls ? ah ! ça va, faites pas chier, on peut se tromper ! non ?
Pas drôle, Papa...
Mon père qui était plutôt d'humeur joyeuse ,
avait néanmoins une expression qui nous faisait rigoler,
nous étions jeunes et inconscients,
bien qu'elle fut fort sinistre .
"Y aura que la fin de triste".
Le problème, je sais c'est pas marrant,
c'est qu'il avait raison.
Allez, comme disait un curé de merde
un jour d'enterrement :
" Vive la Joie quand même ! "
avait néanmoins une expression qui nous faisait rigoler,
nous étions jeunes et inconscients,
bien qu'elle fut fort sinistre .
"Y aura que la fin de triste".
Le problème, je sais c'est pas marrant,
c'est qu'il avait raison.
Allez, comme disait un curé de merde
un jour d'enterrement :
" Vive la Joie quand même ! "
Extrémités
C'est marrant, mais plus ça va moins je fais de différence, et c'est un peu leur faute, entre la Droite et l'Extrême Droite. De même, mais a contrario, et c'est aussi la leur, je considère qu'il y a et de plus en plus une énorme différence entre la Gôche et l'Extrème Gauche. De toute évidence, dans les deux cas, on cause " discours" pas intentions... faut quand même pas rêver, pas trop !
Ah ! ne me dites pas que les extrêmes se rejoignent. On l'a trop entendue, celle-là, elle ne fait plus rire personne. Vous seriez, la proférant, bêtes, imbéciles et crétins à mes yeux, et vous n'en avez, je le sais, aucune envie !
Ah ! ne me dites pas que les extrêmes se rejoignent. On l'a trop entendue, celle-là, elle ne fait plus rire personne. Vous seriez, la proférant, bêtes, imbéciles et crétins à mes yeux, et vous n'en avez, je le sais, aucune envie !
Marine Le Pen et les Croyants dans la rue.
La Walkyrie de la droite française s'offusque de voir les Croyants faire leurs dévotions dans la rue.
Elle se sent "occupée", Marine, elle a bien raison ! Regardez-moi ces hommes en robes blanches comme des Hare Krishna ou de vulgaires tapioles, qui paradent en nombre et en plein été sur le parvis de Notre Dame, devant des touristes et des enfants, peut-être ! Y en a même un qui a le feu dans son sac à main et qui l'agite en vain pour essayer de l'éteindre. C'est ridicule ! pire, c'est proprement scandaleux ! Belle image de l'Homme Français que celle-ci ! "Le Pen, vite !" comme on disait autrefois. Marine ! vous qui toujours souriez lorsque l'on vous dessine, débarrassez-nous de ces gens-là !
Elle se sent "occupée", Marine, elle a bien raison ! Regardez-moi ces hommes en robes blanches comme des Hare Krishna ou de vulgaires tapioles, qui paradent en nombre et en plein été sur le parvis de Notre Dame, devant des touristes et des enfants, peut-être ! Y en a même un qui a le feu dans son sac à main et qui l'agite en vain pour essayer de l'éteindre. C'est ridicule ! pire, c'est proprement scandaleux ! Belle image de l'Homme Français que celle-ci ! "Le Pen, vite !" comme on disait autrefois. Marine ! vous qui toujours souriez lorsque l'on vous dessine, débarrassez-nous de ces gens-là !
13 décembre, 2010
Souvenir musical de quand j'étais môme...
sur l'un des premiers microsillons en stéréo que nous avons eus, sorte de "démo" du tout nouveau procédé de reproduction sonore, il y avait avec la "Grande Porte de Kiev" et la scène du duel de "Roméo et Juliette" de Prokofiev, cet extrait des "Ruines d'Athènes", dirigé, si ma mémoire est bonne, par l'excellent Igor Markevitch. Oh, pas en entier comme je vous le propose, juste un extrait de cet extrait, le "Choeur des Derviches" suivi de la "Marche Turque". Comme nous habitions une maison au milieu d'un champ, nous pouvions sans gêner quiconque écouter "à fond" sur nos remarquables enceintes "Clévox" et notre platine "Clément". Ça m'impressionnait très fort, ces voix à l'unisson sur ces cordes qui tricotent et tournicotent, puis ce crescendo et ce decrescendo de la marche comme un "effet doppler" rapprochement/éloignement. Du grand spectacle, orientalisant et en technicolor ! Et quand l'hiver le soir venu, j'étais seul dans l'immense salle à manger où se trouvaient la chaine et les enceintes, je me passais le disque en boucle et, prenant une aiguille à tricoter dans la "boite à ouvrages" de ma mère, je me regardais diriger dans les fenêtres obscurcies par la nuit.
Et puis, amande râpée sur le baklava, n'oublions pas, comme nous le dit le remarquable site beethovénien indiqué ci-dessous, qu'on entend dans ce "choeur des derviches", des turcs chantant en allemand un hymne à Mahomet et à la Kaaba ! Plus personne n'oserait ça de nos jours ! J'aimais ça. J'aime toujours autant.
Et puis, amande râpée sur le baklava, n'oublions pas, comme nous le dit le remarquable site beethovénien indiqué ci-dessous, qu'on entend dans ce "choeur des derviches", des turcs chantant en allemand un hymne à Mahomet et à la Kaaba ! Plus personne n'oserait ça de nos jours ! J'aimais ça. J'aime toujours autant.
P.S.P : partis sans payer. C'est le serveur qui paye.
je lis à l'instant dans Rue 89 cet article intéressant qui dit que dans la restauration c'est le serveur qui rembourse à son patron les notes des clients partis sans payer. C'est pour ça qu'il faut pas le faire, dont acte !
http://eco.rue89.com/2010/12/13/quand-vous-partez-sans-payer-au-resto-cest-le-serveur-qui-trinque-180564
J'ignorais cette pratique mais ne m'en étonne absolument pas, ayant dans une vie antérieure partagé celle d'un "professionnel de la profession" j'ai pu en fréquentant ce milieu constater que la restauration comme sa soeur l'hôtellerie étaient un métier de chiens. Les pressions exercées par les patrons sur le personnel sont énormes et sont, perversion élémentaire du système, répercutées hiérarchiquement et ce sans états d'âme par le personnel lui même, en fonction de sa position. Alors bien sûr, comme c'est dit dans l'article, il y a la trouille de se faire virer si l'on ose contester une pratique admise fût-elle illicite des patrons. Mais il y a aussi, et il faut le dire, un manque absolu de solidarité entre les employés qui jouent tous "perso", et dussé-je en choquer certains, une volonté pour ceux qui souhaitent et c'est naturel devenir patrons et souvent y parviennent, de supporter, d'abord, puis de faire perdurer un système qui les servira quand ils seront à leur tour aux commandes. Dans la restauration, c'est comme ça, du bas en haut de l'échelle, on fait pas vraiment dans le solidaire et c'est pas demain que ça va changer... Qu'ils se démerdent !
J'ignorais cette pratique mais ne m'en étonne absolument pas, ayant dans une vie antérieure partagé celle d'un "professionnel de la profession" j'ai pu en fréquentant ce milieu constater que la restauration comme sa soeur l'hôtellerie étaient un métier de chiens. Les pressions exercées par les patrons sur le personnel sont énormes et sont, perversion élémentaire du système, répercutées hiérarchiquement et ce sans états d'âme par le personnel lui même, en fonction de sa position. Alors bien sûr, comme c'est dit dans l'article, il y a la trouille de se faire virer si l'on ose contester une pratique admise fût-elle illicite des patrons. Mais il y a aussi, et il faut le dire, un manque absolu de solidarité entre les employés qui jouent tous "perso", et dussé-je en choquer certains, une volonté pour ceux qui souhaitent et c'est naturel devenir patrons et souvent y parviennent, de supporter, d'abord, puis de faire perdurer un système qui les servira quand ils seront à leur tour aux commandes. Dans la restauration, c'est comme ça, du bas en haut de l'échelle, on fait pas vraiment dans le solidaire et c'est pas demain que ça va changer... Qu'ils se démerdent !
Tiens au fait...
c'est pas que je m'inquiète, ni qu'ils me manquent vraiment, mais que sont devenus les "Hare Krishna" qu'on voyait en nombre à Paris dans les années 70 ?
ah ! mais, y avait aussi, certes moins visibles car non déguisés, mais qu'on ne voit plus non plus : "Les Enfants de Dieu" (pas les enfants du Bon Dieu qu'il ne faut pas prendre pour des canards sauvages). Eux aussi, ils arrêtaient pas de sourire.
Y a longtemps, un matin comme ça, que j'étais mal luné, je me fais alpaguer du coté de Maubert (ils étaient installés dans le coin, à leur débuts) par une jeune et fort acnéenne scientologiste qui me demande avec un large et bienveillant sourire "si je sais ce que c'est que la Scientologie". " Oui ! que je lui réponds, ça fout des boutons plein la gueule !" Alors, elle a cessé de sourire, en moins de deux elle est redevenue humaine et m'a injurié, dit des trucs que je vous répéterai pas, tellement c'était grossier !
Y a longtemps, un matin comme ça, que j'étais mal luné, je me fais alpaguer du coté de Maubert (ils étaient installés dans le coin, à leur débuts) par une jeune et fort acnéenne scientologiste qui me demande avec un large et bienveillant sourire "si je sais ce que c'est que la Scientologie". " Oui ! que je lui réponds, ça fout des boutons plein la gueule !" Alors, elle a cessé de sourire, en moins de deux elle est redevenue humaine et m'a injurié, dit des trucs que je vous répéterai pas, tellement c'était grossier !
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