Mon bon maître Jean-Albert, qui ne fit pas de moi un virtuose (mission impossible), mais finalement et c'est pas si mal, un improvisateur sans complexe et pas si malhabile, était non seulement un musicien d'une finesse absolue et le plus rigolo des hommes ; c'était aussi un fin connaisseur de Goul'benaize, le grand, l'immense barde charentais. Dieu sait que nous avons ri ensemble...
Il racontait cette histoire personnelle, voire intime ! due à un événement local d'importance : l'incendie du "Printemps" de Poitiers.
En 1961, si ma mémoire est bonne, le Printemps de Poitiers s'embrase nuitamment ! Mon bon maître qui habite à deux pas, entendant les pompiers, se lève pour aller voir ce qui se passe ! Le spectacle est total ! Ça crame, ça rougeoie, ça fuse de partout ! Il reste, fasciné, jusqu'à l'extinction !
De retour chez lui, il entre sans bruit dans la chambre ou dort son épouse et se glisse discrètement dans le lit conjugal.
C'est alors qu'il entend (disait-il !) sa légitime et vertueuse épouse murmurer cette phrase pour le moins surprenante :
Il racontait cette histoire personnelle, voire intime ! due à un événement local d'importance : l'incendie du "Printemps" de Poitiers.
En 1961, si ma mémoire est bonne, le Printemps de Poitiers s'embrase nuitamment ! Mon bon maître qui habite à deux pas, entendant les pompiers, se lève pour aller voir ce qui se passe ! Le spectacle est total ! Ça crame, ça rougeoie, ça fuse de partout ! Il reste, fasciné, jusqu'à l'extinction !
De retour chez lui, il entre sans bruit dans la chambre ou dort son épouse et se glisse discrètement dans le lit conjugal.
C'est alors qu'il entend (disait-il !) sa légitime et vertueuse épouse murmurer cette phrase pour le moins surprenante :
"Qui c'est-y ?"
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