08 juin, 2009

"de l'idéologie de l'orchestration dans la chanson de Jean Ferrat"

Contrairement à ce que j'affirmai l'autre jour, un peu pour provoquer-ça m'arrive-, j'aime bien Ferrat. Curieusement , il revient en grâce sur les ondes et tant mieux. Hier j'écoute l'une de ses chansons les plus connues, une sympathique aragonerie intitulée "Aimer à perdre la raison". Texte qui date de l'époque à laquelle le Fou d'Elsa voulait encore se persuader qu'il n'était pas si folle... Ok, c'est pas du Verlaine, c'est un peu con-venu, mais ça reste mille fois mieux que Delherm and C°.
Et alors, c'est évident, le chanteur engagé, le communiste convaincu, le subversif patenté faisait arranger ses chansons de la plus bourgeoise façon qui soit (est-ce Goraguer qui s'y colle ?) Ce ne sont que cordes opulentes, vents savoureux au service d'harmonies suaves et très classiques, hors de tout risque dissonant. Mais c'est normal, car à l'époque c'était la règle de l'autre coté du rideau de fer, la ligne. Oui je sais ça relève des "contradictions secondaires"... Rien à redire, donc, du point de vue idéologique ... Quand au goût du travail bien fait, moi je suis toujours pour ! ah non mais !


1 commentaire:

Anonyme a dit…

N'oublions jamais Fohrenbach!!! LE saxo qui,par ailleurs a fit de grandes choses parfois inattendues!!! Un grand musicien qui accompagne ferrat mais a une oeuvre à lui!!!

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