On ne s'était pas vu depuis longtemps. C'est marrant, car on retrouve nos marques à chaque fois. Ce qui est surprenant, c'est que ça ne vire jamais plus d'une minute dix dispersée sur toute une soirée au rendez-vous d'anciens combattants. Le passé ? Mmmoouuais, c'est pas vraiment notre truc, quand j'y pense, quand je constate ! c'est pas qu'on soit ingrats, insensibles, oublieux... non, on est vigoureusement dans le présent et malgré les ans qui s'accumulent, le futur en général et le notre en particulier ne nous est pas indifférent... Des vieux gamins ? Surtout pas ! La vie n'a pas forcément été tout le temps sympathique, généreuse et jubilatoire, avec l'un ou l'autre mais je nous ai trouvés hier soir, d'une belle énergie et je vous assure, pas celle du désespoir ... Poussée de narcissisme générationnel ? Pas du tout, si ç'avait été le cas les deux petit jeunes trentenaires ne serait pas restés avec nous, fût-ce par compassion...
Et l'avantage de l'inconvénient de ne pas se voir souvent, c'est qu'on redécouvre les gens à chaque fois, bref que ça tue les habitudes. La discussion n'est pas formatée, convenue... On retrouve notre aptitude (générationnelle, peut-être !) à l' embarque, au discours passionnel, bref au sel de la "vie conviviale"...Tout juste si on se friterait pas, histoire de ...
Et c'est là qu'on se met Dieu sait pourquoi à causer de Boulez... comme si y avait pas de choses plus importantes ! Bon faut reconnaître, que la crise, c'est pas que ça nous touche pas, mais on n'a pas fait trente kilomètres, une demi-heure de métro ou descendu un étage d'immeuble un samedi soir pour parler de ça... Non, ce qui me rassure, c'est qu'on garde cette mauvaise foi purement réthorique et néanmoins salutaire qui devrait servir d'exemple aux générations montantes, avant que le consensus, tel les serpents de Laocoon, ne les étouffe définitivement....
Contrairement à Jean-Yves qui continue d'aimer bien et c'est son droit le plus strict, Boulez compositeur, mon partenaire privilégié et moi, ça nous fait rigoler... Pas parce que c'est vraiment mauvais, y a pire, mais parce que c'est tellement le reflet d'une époque à force d'avoir voulu l'être, que contrairement au projet initial, c'est devenu, charmant, désuet, comme disait ma soeur en parlant de César Franck, "Ça sent la poussière et les vieilles tentures"...
Voila, ça se passe comme ça chez mes amis Marie et Michel... N'empêche qu' à force de causer, on est rentrés, repus, ravis, sur le coup, changement d'horaire aidant, de quatre heures trente... Autant vous dire que ce matin, à la messe, j'ai failli m'endormir sur mon prie-dieu !
Et l'avantage de l'inconvénient de ne pas se voir souvent, c'est qu'on redécouvre les gens à chaque fois, bref que ça tue les habitudes. La discussion n'est pas formatée, convenue... On retrouve notre aptitude (générationnelle, peut-être !) à l' embarque, au discours passionnel, bref au sel de la "vie conviviale"...Tout juste si on se friterait pas, histoire de ...
Et c'est là qu'on se met Dieu sait pourquoi à causer de Boulez... comme si y avait pas de choses plus importantes ! Bon faut reconnaître, que la crise, c'est pas que ça nous touche pas, mais on n'a pas fait trente kilomètres, une demi-heure de métro ou descendu un étage d'immeuble un samedi soir pour parler de ça... Non, ce qui me rassure, c'est qu'on garde cette mauvaise foi purement réthorique et néanmoins salutaire qui devrait servir d'exemple aux générations montantes, avant que le consensus, tel les serpents de Laocoon, ne les étouffe définitivement....
Contrairement à Jean-Yves qui continue d'aimer bien et c'est son droit le plus strict, Boulez compositeur, mon partenaire privilégié et moi, ça nous fait rigoler... Pas parce que c'est vraiment mauvais, y a pire, mais parce que c'est tellement le reflet d'une époque à force d'avoir voulu l'être, que contrairement au projet initial, c'est devenu, charmant, désuet, comme disait ma soeur en parlant de César Franck, "Ça sent la poussière et les vieilles tentures"...
Voila, ça se passe comme ça chez mes amis Marie et Michel... N'empêche qu' à force de causer, on est rentrés, repus, ravis, sur le coup, changement d'horaire aidant, de quatre heures trente... Autant vous dire que ce matin, à la messe, j'ai failli m'endormir sur mon prie-dieu !
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