07 janvier, 2009

Stockhausen et la modernité

Cet après-midi je profite de ce que je passe doucement (ça glisse) devant sa boutique pour présenter mes voeux à une connaissance, presque une amie. On discute de choses et d'autres et elle me dit qu'elle est allée la semaine dernière écouter un concert Stockhausen dans un de ces hauts lieux de la culture où l'on joue Molière en serbo-croate et Shakespeare en sud-molluquois . N'ayant pas écouté d'oeuvre de Stockhausen depuis quelques temps, je lui demande si comme moi, elle n'a pas l'impression que c'est un peu démodé, marqué par son époque, vieillot, sans surprise. Elle me regarde interloquée. Je l'achève en lui disant que la modernité c'est comme la perspective, ça rapproche tout ce qui s' éloigne de nous, et que je trouve désormais Stockhausen, comme nombre de ses contemporains, aussi surprenant avant-gardiste et moderne, que Gui d'Arezzo ou Pérotin... Elle tente un coup en me citant Dusapin... Je la pousserais encore un peu qu'elle me balancerait de désespoir Vladimir Cosma ou Barbelivien... Ah, je vous jure ! modernité quand tu nous tiens !
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ah, Pérotin et Dusapin, les Deux Grands de l'école de Paris.....

Ceci dit, les gazouillis des gamins prépubères qui ont rendu Stockhausen célèbre, ça se laisse encore écouter (et peut-être même par un père siffleur comme vous)

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