18 février, 2007

Léo Ferré, souvent génial et parfois drôle...

Au cours d'une intervioue de Ferré :
" Je n'aime pas la musique dodécaphonique qui compte les demi-tons comme on compte les huîtres..."
dit-il.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Bof.. aussi con que Brassens, en plus bougeois prétentieux, genre monégasque... JE préfère nettement Berg et Webern! MAis je me marre en lisant le buquin retaçant les entretiens de Brel (le seukl qui s'en tire) Brassens et Ferré: concentré de beaufitude ( "je ne suis pas poète, mais... ")de chansonnette.Pendant ce temps, René Char, Ponge, Cabral,Lambersy écrivaient...
Ces faux révoltés produisent de la bonne révolte de consommation courante et que l'on chante même dans les patronages cathos! PArfois des trouvailles... De la bonne fabrique de faux anarchisme pour bien pensants ronchons!

Le Pierrot lunaire, c'est autree chose! LEs Gurre lieder aussi! Et puis, d'aures musiques avançaient, ce cher Ferrari, avec humour,tout ça... Ferré c'était vraiment la prétention visqueuse et le poétisme complaisant! Berck!

P. P. Lemoqeur a dit…

Vous savez bien, Cher Orlando, que la question de la musique sérielle et dodécaphonique n'est pas dans ses inventeurs mais dans leurs épigones...
Webern, Schoenberg encore plus, et Berg , le sublime... C'est après que ça se gate, et ce d'autant plus, que Schoenberg précise bien dans sa 3eme préface à son traité d'Harmonie que sa démarche est personnelle et qu'on peut très bien continuer à écrire en ut majeur... ce que ses successeurs ont formellement et violemment interdit... Schoenberg, homme libre s'il en fut, a engendré Boulez-compositeur-théoricien qui se comporta comme une baderne stalinienne et qui empêcha, dès qu'il eut un peu de pouvoir, la programmation d'oeuvres de gens comme Les Six, Francaix et alt...
Pour ce qui est des chanteurs dont vous parlez, vous savez mon opinion sur eux.

Je trouvai donc la formule anti-boulézienne de Ferré drôle et courageuse car elle s'inscrit, à l'époque où il la profère, radicalement à l'encontre de la mode du moment ...

La question maintenant est réglée,depuis une dizaine d'années, les procédures sérielles et dodécaphoniques ayant rejoint au rayons des radicalismes toutes les vieilleries institutionnelles...
Car elles ne peuvent plus se réfugier derrière la feuille de vigne de la modernité... Le sériel comme le roi est nu...

Aujourd'hui on compose comme on veut...

Anonyme a dit…

Voui, mais c'est con qu'il n'y ait pas de chanson sérielle! Moi je trouve que ce serait bien d'entendre lama sur douze tons, et bruel aussi! ET Jenifer dodéca cola, ça me tente! Pour la promotion de la musique sérielle dans la chansonnette!

P. P. Lemoqeur a dit…

Et oui la différence entre Ferré et Lama ou Bruel , c'est que Ferré, lui, savait de quoi il parlait en parlant de musique dodécaphonique...

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