14 janvier, 2012

Le cerveau, bizarre, toujours...

Quand je me suis installé à Paris, rue du Perche, dans les années 70, il fallait des mois voire des années pour obtenir le téléphone. J'allais donc téléphoner à la cabine située à l'angle de la rue Vieille du Temple et de la rue des Quatre fils, elle existe toujours. A l'époque, les numéros de téléphone de Paris n'avaient que sept chiffres : un groupe de trois qui fut longtemps associé aux lettres du cadran pour rappeler un quartier de Paris, le plus célèbre étant celui de Jean Mineur Publicité : "BAL" pour Balzac soit 225, suivi de deux groupes de deux (00 01).

Ma sœur a gardé le même numéro de téléphone depuis au moins quarante ans. C'était, quand j'arrivai à Paris, celui que je faisais le plus souvent de la cabine de la rue Vieille du Temple. Ce qui fait qu'aujourd'hui, même s'il y a désormais en plus, le 01 et le 4 devant les sept autres chiffres, dès que je parviens, chez moi ou ailleurs aux trois chiffres qui furent longtemps en tête, je me revois systématiquement dans cette cabine...

2 commentaires:

CHROUM-BADABAN a dit…

Et c'est la preuve que ton cerveau est en assez bon état...

Calyste a dit…

Ah! les écrans décorés des cinémas d'antan! La cible brisée et le taureau furieux!

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