28 septembre, 2011

Éloge du Diot de Savoie

Bien entendu, certain de mes lecteurs va bondir de sa chaise percée pour dire que je découvre un aliment dont il a été nourri au biberon, voire au lait maternel si ce n'est in utero...
L'obsession de l'antériorité se trouvant régulièrement érigée par lui en gage d'existence, fût-ce pour des questions relevant le plus simplement du monde du stade élémentaire où il se complait, celui de l'archantéron...

En attendant, le diot, saucisse régionale alpine que je découvre, est délicieux car un peu étonnant. Il est parfois parfumé au choux, aux herbes. J'ignore comment on le mange dans les alpages, moi je l'ai fait, ce soir, avec "dô moghettes piates", comme on le ferait dans le Poëtou. Revenu pour le dorer un peu, dans l'huile, avant de le précipiter, huile comprise, dans les haricots en fin de cuisson...

Le Kimchi aux Diots de Savoie ? Faut voir, après tout...

La seule mondialisation à laquelle j'adhère, c'est pas celle du profit (j'aurais du mal...), c'est celle du plaisir. On est pas si nombreux.

8 commentaires:

Olivier Autissier a dit…

T'as des lecteurs qui suivent ton blog sur une chaise percée ?
Bah oui tiens, que c'est bon le diot !

P. P. Lemoqeur a dit…

Oui j'ai des lecteurs qui font sous eux, mais sur leur blog...plus sur le mien, j'ai mis un frein...

Calyste a dit…

Je confirme: c'est excellent. Moi, je le prépare au vin blanc.

P. P. Lemoqeur a dit…

Ok, Calyste, mais comment ça, au vin blanc ?

Calyste a dit…

Regarde là, c'est à peu près ce que je fais (bouquet garni en moins): http://www.cuisineaz.com/recettes/diots-au-vin-blanc-1848.aspx

P. P. Lemoqeur a dit…

Merci, j'ai plus qu'à en racheter, j'ai tout fait cuire ce soir...

Je te dirai !

CHROUM-BADABAN a dit…

OUI, c'est bien l'oralité dans tous les sens du terme qui fait la belle mondialisation des échanges, l'oralité comme une régression/plaisir (selon Freud), l'oralité avec la bouffe qui a à voir avec maman et l'oralité de la langue parlée.
Une mondialisation d'emprunts et d'échanges réciproques.
En revanche le Diot dans une poêle huilée, ça c'est inédit ; ça frise l'hérésie, vingt-Diot !

riskofil a dit…

Le Diot de Savoie c'est un crétin des Alpes.

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