On voudrait nous faire croire qu'il y a dans la classe politico-médiatique des économistes compétents, des experts, journalistes, universitaires, politiciens, et leurs maîtres à tous, les baroques, les invraisemblables "agents de notation". Cette compétence autoproclamée dont on nous rebat les oreilles n'est en fait, et si vous ne le savez pas, sachez-le, qu'une extraordinaire souplesse à satisfaire (en les "rassurant" car ils ont toujours peur...) ce qu'ils appellent les "Marchés". Plus ils sont experts, politiciens ou techniciens au service de ceux-ci et plus ils sont souples à l'égard des riches et rigides envers les pauvres, la paix des " Marchés" c'est comme ça, pas d'alternatives, c'est le karma de ceux qui y veillent.
- Dis, maman, c'est quoi, les "Marchés" ?
- Eh bien, mon enfant, contrairement à ce que tu pourrais croire, ce ne sont ni des lieux où l'on vend des légumes et des blouses à fleurs, pas plus que ce ne sont vraiment des entreprises. Derrière ce mot mystérieux bien qu'il soit très commun se cachent d'abord des gens, pas si nombreux que ça, qui ont des noms, certains célèbres, d'autres discrets, qui se remplissent les fouilles en ne faisant rien, mais alors rien du tout, si ce n'est se décarcasser un peu pour échapper autant que faire se peut à l'impôt qu'ils abhorrent. Le "Marché" français le plus exemplaire c'est Liliane Bettencourt, née Schueller et bientôt sa fille Françoise Meyers, née Bettencourt (dans ce milieu on est souvent "né"), sitôt qu'elle héritera enfin de sa vieille mais robuste mère, qui n'ont jamais rien foutu de leurs dix doigts, palpent sans se fouler, et surtout dictent, parce que ce sont eux qui les font élire à coups de millions, leurs lois aux politiciens qui en retour protègent et assurent la pérennité de leur enrichissement. Ils sont, où qu'ils se trouvent, cachés ou au grand jour, les vrais maîtres du monde. Voilà, mon enfant, ce que sont ces "Marchés" dont on cause, que les économistes servent fort docilement.
Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot racontent leur histoire, tu verras, c'est mieux que Fantômas et Goldfinger réunis car, la réalité, c'est connu, dépassant la fiction, les " Marchés" ont, eux, réussi et pour de vrai...
- Dis, maman, c'est quoi, les "Marchés" ?
- Eh bien, mon enfant, contrairement à ce que tu pourrais croire, ce ne sont ni des lieux où l'on vend des légumes et des blouses à fleurs, pas plus que ce ne sont vraiment des entreprises. Derrière ce mot mystérieux bien qu'il soit très commun se cachent d'abord des gens, pas si nombreux que ça, qui ont des noms, certains célèbres, d'autres discrets, qui se remplissent les fouilles en ne faisant rien, mais alors rien du tout, si ce n'est se décarcasser un peu pour échapper autant que faire se peut à l'impôt qu'ils abhorrent. Le "Marché" français le plus exemplaire c'est Liliane Bettencourt, née Schueller et bientôt sa fille Françoise Meyers, née Bettencourt (dans ce milieu on est souvent "né"), sitôt qu'elle héritera enfin de sa vieille mais robuste mère, qui n'ont jamais rien foutu de leurs dix doigts, palpent sans se fouler, et surtout dictent, parce que ce sont eux qui les font élire à coups de millions, leurs lois aux politiciens qui en retour protègent et assurent la pérennité de leur enrichissement. Ils sont, où qu'ils se trouvent, cachés ou au grand jour, les vrais maîtres du monde. Voilà, mon enfant, ce que sont ces "Marchés" dont on cause, que les économistes servent fort docilement.
Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot racontent leur histoire, tu verras, c'est mieux que Fantômas et Goldfinger réunis car, la réalité, c'est connu, dépassant la fiction, les " Marchés" ont, eux, réussi et pour de vrai...
2 commentaires:
J'aime quand tu me parles comme ça ! :)
Ultra gauchiste, bolchevik masqué !
Enregistrer un commentaire