05 novembre, 2006

Et s'ils s'étaient manqués ?

Entre deux arbres sombres, il y eut une femme, une femme aux cheveux longs et blonds, de ce blond de la lune. L’homme en passant la vit , détourna son regard, son cheval pressa et passa son chemin...

C’est ainsi qu’il rata la belle Mélisande... Ah ! Golaud !

19 commentaires:

Anonyme a dit…

hop, tiens, on va changer de sujet, ça nous fera du bien. l'un de mes garçons m'a lu une super polésie sur ce thème, y'a pas bien longtemps, faudra que je lui demande le texte, et je vous le laisserai. Encore, qu'on s'y moque, ce me semble, et des princesses et des garçons de ferme. J'espère qu'on ne retombe pas dans des sujets sensibles !
Marie

P. P. Lemoqeur a dit…

Sur le thème des rencontres qui n'ont pas eu lieu ? Je suis preneur !

Ceal dit, Marie, le seul sujet sensible, vous savez bien lequel c'est...
D'ailleurs, j'arrête, car y a pas de quoi écrire une thèse...

Ca n'a rien à voir mais avez vous lu le reportage sur l'ami Orlando ?

Anonyme a dit…

oui, j'ai bien gelaughed un max.

P. P. Lemoqeur a dit…

Io auch !

Anonyme a dit…

La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair... puis la nuit! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité?
Ailleurs, bien loin d'ici! trop tard! jamais peut-être!
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
O toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !

Voilà, pour les rencontres manquées, pour le reste, j'avoue que votre dialogue me semble un brin ésotérique...

Anonyme a dit…

c'est du Brassens, je reconnais son style inimitable!
(et je tiens à souligner que le charabia illisible à recopier pour envoyer un commentaire est quasi rédhibitoire pour quiconque se refuse à porter des lunettes)- gpwulblk, en caractères gras, rouges, italiques et accolés, vicieusement ondulants de surcroît. De qui se moque-t-on ?

P. P. Lemoqeur a dit…

Non, je ne parle pas de toutes les rencontres qu'on a faites personnellement et qui n'ont pas abouti (le quai qui nous sépare, l'un va vers Porte de Vincennes et l'autre vers la Défense), je parle des rendez-vous célèbres, Chimène et Rodrique, Roméo et Juliette, Roux et Combaluzier, Lagarde et Michard, s'ils n'avaient pas eu lieu...

Pour ce qui est du volapük évolutif pour envoyer un commentaire, il parait qu'il y a une bonne raison, mais honnêtement je ne sais plus laquelle... alors, comme vous, je tape, ce qu'il me dit, le con !

Anonyme a dit…

Pour votre information, cher anonyme, ce poème n'est pas de Brassens, loin s'en faut mais de Baudelaire, Charles, il s'intitule "A une passante" et est extrait des "tableaux parisiens" dans "les Fleurs du Mal".
Quand à vous cher PP, je vous propose Rivoire et Carret, Black er Decker,Jacob et Delafon, Massey et Ferguson...Mais on s'éloigne de la poésie là !

Quand au bloubiboulga de lettres à saisir, moi ça m'amuse plutôt, aujourd'hui, ça se termine par qq,et j'attends que cela forme un jour un vrai mot, faut bien rire un peu !

P. P. Lemoqeur a dit…

Bien sûr que je m'en éloignais... Mais c'était pour de rire.
Imaginez seulement que Chimène l'eût haï ! Rodrigue était dans la merde et le Corneille aussi...

De toute façon, la plus belle histoires, comme disait je ne sais plus qui à propos de l'opéra, c'est toujours " l'histoire d'une princesse qu'a des malheurs ! "

Bon,et puisqu'on rigole, on va dire que mon amie Marie a voulu elle aussi rigoler rien que pour me faire bisquer, en attribuant ce poème de Baudelaire à Brassens qui a fait lui aussi une chanson qui s'appelle " Les passantes" ( comme vous E-start il connaissait son Baudelaire...). Je pensais pour ma part à Nerval... J'ai tout faux.

Gskzeeklljav !

Anonyme a dit…

Charles Beaudelaire, c'est qui celui-là, un lycée ?
Marie

P. P. Lemoqeur a dit…

Oui, c'est le lycée qui jouxte et couvre de son ombre immense la petite école primaire "Georges Brassens"!

Anonyme a dit…

Pour de vrai, il existe un collège Brassens à Santeny dans le Val de Marne, ce collège est connu pour proposer une classe spécialisée (ça va vous faire rire PP) pour "élèves présentant des troubles importants des fonctions cognitives". " Ah qu'en termes galants, ces choses là sont mises..."
Sinon, je ne suspectais pas l'anonyme Marie de méconnaitre Baudelaire, je tenais juste à citer mes sources !
Tiens pour en revenir aux noms de bahuts, la petite ville de Thorigny vient d'ouvrir un école Coluche, après une consultation des profs, parents et élèves qui ont plébiscité cette idée. Et bien le maire de ce Bled, faut que je me renseigne sur son compte, a fait tout un foin pour dire en gros que c'était pas sérieux, que Coluche se moquait souvent de cette grande famille de l'éduc nat, et que son nom serait mieux accolé à une salle de spectacle qu'à un temple de la culture citoyenne.... Comme dit un de mes amis, on n'a pas le cul sorti des ronces...

Anonyme a dit…

Dites, l'anti thuriféraire de mon aimé brassens, qui dit le connaître par coeur, faut réviser un peu, le texte des passantes, chanté par Brassens, ne fut pas écrit par lui. Il l'avait déniché dans un livret aux puces, et en avait cherché l'auteur bien longtemps, avant d'obtenir de sa veuve l'autorisation de le mettre en musique. Pardonnez le retard à l'allumage, ça ne m'est revenu que cette nuit. Ha, cassé hein ?
Marie

P. P. Lemoqeur a dit…

Marie, soyez attentive, que diable !

Je n'ai pas dit qu'il a écrit ce texte, j'ai dit qu'il a fait une chanson...

Donc pas cassé !

Je voudrais pas remuer le revolver dans la plaie, mais qui-c'est-y qu'a attribué un poème de Baudelaire à Jojo ?

Pas cassée, là ! concassée !

Anonyme a dit…

Non mais dites,si vous ne me croyez pas fichue de reconnaitre du Beaudelaire quand j'en lis, et de prendre en plus le risque de me faire concasser juste pour le plaisir d'une petite provoc, c'est bien simple, je vous cause plus.
Non mais oh éh, pas trouvé beaudelaire, faut pas déconner non ?

P. P. Lemoqeur a dit…

Ah bon ? ce n'est pas vous qui aviez "reconnu Brassens à son style inimitable..."

Ben ! j'avais cru ! tout le monde peut se tromper, je vous dis...

Pour ce qui est de ne plus me causer, ah non ! Marie, alors ça, c'est pas sympa, c'est pas réglo ! des menaces, tout de suite, des menaces ! Me faire ça à moi qui suis tout amour !

Anonyme a dit…

Je faisais semblant, cuistre.
Marie.

P. P. Lemoqeur a dit…

Moi aussi, bouffonne!

Anonyme a dit…

cher pp et marie,
sans vouloir m'immiscer dans votre échange,pour clore le chapitre des Passantes, celles mises en musique, tout à fait dans le ton d'ailleurs (au fait, il y a eu dans le monde du jeudi 2 novembre en page 2 une chronique de Francis Marmande sur Brassens mélodiste et non poète qui vous aiderait à vous entir une peu moins seul dans ce monde cruel peuplé d'obtus brassenophiles...) par brassens sont d'Antoine POL qui lui a un autre de ses titres "Les oiseaux de passage. bises.

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