10 novembre, 2006

Et s'ils s'étaient manqués ? n° 11

Faust, un beau soir d’été dans la rue se promène.
Il court un peu la gueuse et près d’une guérite
A saucisse , il s’émeut, car il voit Marguerite !

La chaste créature est blonde et fort amène,
Elle tient un grand cornet de frites en sa menotte,
Trois wursts à la cannelle, un morceau de charlotte...

Faust part à la renverse ! Méphisto le ramène
En son logis et va aussitôt chez la belle
Déposer des bijoux... en vain ! La damoiselle

N’aime que les douceurs, le sucre à perdre haleine...
Le lendemain quand vient Faust, amoureux foutraque,
Elle lui fout à la gueule, perles et diamants en vrac.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

cher pp et marie,pour complément Passantes, cf svp commentaire n°19, du blog du 5/11/06. Une exégète repentie.

P. P. Lemoqeur a dit…

Merci de votre intervention.

Moi, je n'ai vis à vis de Brassens que
des choses extrêmement précises à lui reprocher. De surcroît, je les documente. Brassens, en fait, je m'en fous, car il est globalement assez médiocre, régulier dans le moyen, incapable de fulgurences salvatrices. Ce qui m'étonne en fait c'est l'aveuglement total de ses thuriféraires. Brassens est consensuel et contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire, tout à fait intégré à défaut d'être intègre... Ca me rappelle le conflit que j'eus il y a quelques mois avec les fous de Serge Lama... Car il y aura toujours moins de différence entre Brassens et Serge Lama qu'entre Beaudelaire et Brassens... Et ça, ils ne veulent pas l'admettre, tant pis pour eux...
Brassens c'est Maurice Carême qui se moucherait entre ses doigts et qui vous dirait des gros mots ...

Amicalement

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