21 janvier, 2006

Y a un os : le juge Burgos...

La République bat sa coulpe.
La Justice fait son autocritique.

Elles ont raison, on ne va pas se plaindre.

Le procès d'Outreau. devient le paradigme de l'injustice .

Le problème c'est que dans ce cas de figure, il n'est finalement plus question de justice. Pas plus que dans bien des procès. Procéder comme on le fait aujourd'hui à cette espèce de cérémonie expiatoire, même si c'est salutaire, nécessaire, n'est pas suffisant.

Au moment du procès et à l'époque où la culpabilité de ceux qui allaient être innocentés semblait évidente, un ami me fit remarquer que l'homophonie entre "Le procès d'Outreau " et le "Procès Dutroux" ( procès hélas concommitants et géographiquement proches, pouvait induire chez un juge d'une intelligence moyenne et particulièrement immature un processus d'amalgame nuisible aux inculpés. Les faits lui donnèrent raisons quelques temps après.

Ce qui veut dire que les juges ne sont pas exonérés de pathologies personnelles.

Pour devenir éducateur il faut faire preuve d"une bonne santé mentale. Pour devenir psy, on fait en sorte que les impétrants soient testés... Il faudrait peut-être désormais, vu le pouvoir dont ils sont investis, que les juges soient soumis à des contrôles psychologiques tout au long de leur carrière.

Le glissement entre " d'Outreau " et et "Dutroux" eût rejoui plus d'un lacanien débutant...

La seule chose qui puisse éviter au juge Burgos d'avoir à prononcer des excuses serait de faire reconnaître son irresponsabilité au moment des faits et ce pour troubles psychologiques... Il parait donc nécessaire de le soumettre à une expertise psy et tant qu'à faire, la confier à l'un des experts qu'ils avait commis "au tarif,(comme disait l'un d'eux) de femme de ménage". Cela évitera au moins d'augmenter démesurément la note de frais...




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