11 janvier, 2006

Le train-train du matin

Aujourd'hui je suis allé de ma banlieue à Paris, "en ville" autrement dit. J'ai donc pris le train sur le coup de dix heures et demi. Il était à l'heure et peu fréquenté, il y avait six contrôleurs... Quand je suis revenu il était dix neuf heures trente ; il est parti avec vingt minutes de retard, il n'y avait aucun contrôleur. C'est comme ça... Courageux mais pas téméraires...

Dans le même train du matin, il y avait une gamine qui lisait un bouquin de Beigbeder... Tout en lisant, ( comme quoi on peut lire Beigbeder et faire autre chose en même temps, ce qui pourrait être un argument de vente ) elle téléphonait à un pote pour lui parler et lui vanter les mérites ... de son nouveau portable. Téléphoner à quelqu'un pour lui parler de son téléphone... Là, je dois avouer que les mots me manquent pour qualifier la chose...

On devait être une dizaine dans le dur à un moment donné ; sur les dix, six d'entre eux téléphonaient pour dire où ils étaient, et c'est là qu'on s'aperçoit de l'importance du rapport espace-temps, car, le train se déplaçant, il n'y en avait pas deux, en fonction de leur rapidité d'élocution, qui disaient la même chose... En effet, quand on se déplace, portable ou pas, le temps de dire qu'on y est, tout le monde sait qu'on y est déjà plus...C'est merveilleux le progrès.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour M. Lemoqueur,
Rien à voir avec votre message quasi quotidien, je suis tombé l'autre jour sur un site (doublé d'un journal papier) qui pourrait vous intéresser :
www.cequilfautdetruire.org
Bonne lecture !

P. P. Lemoqeur a dit…

Merci j'y cours !

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