Aux bords du cénotaphe extrême
Deux anges aux postures étonnées
Lissent leurs ailes amidonnées
Au baume d’argent, au saint-chrême...
Dans cet étang de pierre obscure
Où se perd leur regard, ce jour,
Leur vie d’airain sévère et pure
Se dilue un peu à l’entour.
Les plissés des robes se figent
Et leur frou-frou d’ombre se glace.
Le soleil ici se déplace
Pour fuir la stèle où ils s’érigent.
Et ces chimères paradisiaques
Au doux regard glauque et ultime
Caressent de langueurs opaques
Le marbre étalé sur l’abîme.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Site counter
Archives du blog
-
▼
2006
(383)
-
▼
janvier
(23)
- Y a rien de pire que les pauvres quand ils sont ri...
- Concours et Palmarès...
- Froid (Poème de saison...)
- Le poil de barbe du Prophète
- Délocalisons.
- Au secours! la Dianétique est sur le net !
- Lundi, méli-mélo
- Certitudes
- Y a un os : le juge Burgos...
- Muriel Cerf, un grand élan de solidarité féministe...
- J'aime bien les lapsus.
- Un peu de tout en vrac, certes, mais que du cultur...
- Clichy - Dakar , le champ des enfants morts...
- Au théâtre ce soir ou "La femme du Sarkozy" comédi...
- La mort en ce jardin...
- Le train-train du matin
- Vers le "rasoir de la nation"
- Nostalgie...
- Au secours ! Mozart revient !
- Sharon/ Arafat : un point partout
- Le sens de la raffinerie
- Au Père Lachaise...ou le Tombeau de Lecomte de Lis...
- Mettre le feu... et comment s'y prendre
-
▼
janvier
(23)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire