18 juin, 2010

Ein Heldenleben ! Trois petites épitaphes pour la mort d'un "héros".


Un général, qui meurt
Quasi-centenaire et dans son lit,
Jésus, vois-tu, ma Joie demeure !
Le glorieux brave que voici !
C'est vrai, héros de la défaite,
Chassé comme un étron il fut,
Quand Giap vidangea la cuvette
De Dien Bien Phu.

Jamais autant que lui, général mérita
Qu'on l' appelât "gégène".
Sauf peut-être l'ignoble Aussaresses
Qui dans bien des mémoires resta.
Car trop de couilles s'en souviennent
D'Alger jusque dans les Aurès...

Un général, ça meurt debout ! Non de Dieu !
Pas planqué au fond de sa couette
Un baroudeur, ça meurt au feu
Ça ne s'éteint pas au coin du feu
Comme une vulgaire lopette...
Comme un vieux boeuf dans une étable...
Eh oui, vraiment, c'est lamentable.

1 commentaire:

khanouff a dit…

Faut-il continuer à honorer les tortionnaires ?
Je comprends les algériens…Par ici ce n’est pas la même chose, il faut dire que nous avons vécu et parfois en assez bonne intelligence et par endroit avec « les colons » !

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