Et oui, comme je vous le disais précédemment, notre remarquable président pendant plus d'un an s'est fait rouler dans la farine (dans la blanche ?) par son collègue Uribe. En effet, ce dernier l'a laissé envoyer ses messages à un Marulanda pour le moins sub-claquant voire déjà moribond, laissé encore affréter un avion avec du personnel, faire des réunions, bavasser avec l'improbable Chavez, proposer ses services, pérorer, presque partir en guerre et venir lui même la chercher comme le pouvoir d'achat avec les dents... tout ça pendant qu'il était en train de monter en catimini un coup magistral qui a réussi sans une goutte de sang fût-ce celui des terroristes et que notre président a découvert en même temps que le monde entier. Seul Bush et les siens étaient au courant... Vous comprenez maintenant pourquoi il tire la tronche, notre président, et envoie, c'est pas dans ses habitudes, Kouchner-le-larvaire à sa place à Bogota... De cette grande entreprise de récupération, il ne recueillera que les miettes, les rogatons... Comment, même si la cuisine est l'art d'accommoder les restes, les resservir... Quand à Uribe, en faisant libérer en douceur celle qui pourrait être le principal obstacle à sa réélection, il s'assure s'il le souhaite et c'est vachement malin, un nouveau mandat dans un fauteuil... Le 2 juillet serait donc une "journée des dupes" ? et Uribe un vrai "politicien" ? C'est probable... Entre une ex-otage, victime, et celui qui a réussi, vainqueur, à la faire libérer, vous voteriez pour qui, machos des Andes ?
Bon, maintenant, soyons clairs... Je voudrais bien savoir pourquoi, à peine libre, Madame Bétancourt au lieu de faire dignement le tour des popotes colombiennes se précipite-t-elle en France quand ses enfants l'ont rejointe (on va pas chipoter, mais quand même à grands frais, il parait que l'avion attend...) à Bogota ? Est-ce le regret de ne pas avoir été au Fouquet's le soir où il fallait y être ? Ou bien a-t-elle et c'est compréhensible, six ans après, quelques courses à faire rue Saint-Honoré...
Maintenant, je vais vous dire... quitte à passer encore pour un chieur. Même si je me réjouis vraiment, sincèrement de sa libération - j'ai horreur des prisons quelles qu'elles soient - jamais, si j'étais colombien je ne voterais, malgré son culot, son énergie, son incroyable et très digne courage, pour Madame Bétancourt... Je vous expliquerai si vous le souhaitez...
Madame Bétancourt, vous êtes sympathique, certes, mais avec vos histoires, vos aventures, vous consommez un peu trop de Co2...
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Bon, maintenant, soyons clairs... Je voudrais bien savoir pourquoi, à peine libre, Madame Bétancourt au lieu de faire dignement le tour des popotes colombiennes se précipite-t-elle en France quand ses enfants l'ont rejointe (on va pas chipoter, mais quand même à grands frais, il parait que l'avion attend...) à Bogota ? Est-ce le regret de ne pas avoir été au Fouquet's le soir où il fallait y être ? Ou bien a-t-elle et c'est compréhensible, six ans après, quelques courses à faire rue Saint-Honoré...
Maintenant, je vais vous dire... quitte à passer encore pour un chieur. Même si je me réjouis vraiment, sincèrement de sa libération - j'ai horreur des prisons quelles qu'elles soient - jamais, si j'étais colombien je ne voterais, malgré son culot, son énergie, son incroyable et très digne courage, pour Madame Bétancourt... Je vous expliquerai si vous le souhaitez...
Madame Bétancourt, vous êtes sympathique, certes, mais avec vos histoires, vos aventures, vous consommez un peu trop de Co2...
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