30 novembre, 2013
Donner la pêche !
Je ne sais pas si Royer est un grand compositeur, mais une chose est certaine, il est efficace. Quant à Skip Sempé, je suis définitivement pour !
!
et puis, les truands sont des cons...
Pour
mémoire, l'excellent rigolo film de Tarentino "Pulp Fiction " dans
lequel il tord allègrement le cou au romantisme du truand, façon
Melville, Verneuil et autres thuriféraires de la virile saloperie. Les
truands sont des cons, nous dit Tarentino, autrement ils feraient
autre chose. Je sais, vous allez me dire que c'est pas parce qu'on est
énarque qu'on est d'une probité absolue ! En attendant; dans les banques
où ils ont leurs entrées, ils ne risquent pas de se faire tirer comme
des lapins et ce pour des sommes bien plus importantes...
Ok, c'est vrai; ils viennent les déposer au lieu de les braquer, c'est ça la différence de classe...
Ok, c'est vrai; ils viennent les déposer au lieu de les braquer, c'est ça la différence de classe...
29 novembre, 2013
Suite et fin du précédent
Bien sûr vous pouvez vous rabattre sur une boucherie-charcuterie. Mais honnêtement, vous vous voyez prendre la fuite avec votre complice sur un scooter, un quartier de bœuf sur l'épaule, un chapelet de chipos autour du cou ?
Et puis faut toujours se méfier, les bouchers sont aussi souvent des chasseurs, chevrotines, balles dum-dum...
Ca devient pas simple et mieux vaut sauf goût addictif du risque et du danger ne plus s'y frotter...
Et puis faut toujours se méfier, les bouchers sont aussi souvent des chasseurs, chevrotines, balles dum-dum...
Ca devient pas simple et mieux vaut sauf goût addictif du risque et du danger ne plus s'y frotter...
Je suis pas politiquement correct, mais en plus je suis méfiant...
Quand je vois dans la forêt les panneaux "chasse en cours" je me casse sans tarder !
Si j'étais un braqueur et que j'avais, par badinerie, décidé de me faire une bijouterie, j'y réfléchirais désormais à deux fois, y a danger.
C'est pas une posture morale, c'est juste un conseil... car force est de reconnaître qu'il y a actuellement moins d'accidents de chasse que de bijouteries.
Si j'étais un braqueur et que j'avais, par badinerie, décidé de me faire une bijouterie, j'y réfléchirais désormais à deux fois, y a danger.
C'est pas une posture morale, c'est juste un conseil... car force est de reconnaître qu'il y a actuellement moins d'accidents de chasse que de bijouteries.
Ah les rêves !
Deux nuits de suite que je rêve, dans deux situations différentes, que
je me brouille avec ma mère... qui est morte depuis 22 ans. Mais cette
fois j'ai innové. Je me suis dit une fois la dispute consommée, alors
que je marchais dans un sentier près de la rue des Quatre Cyprès : " de
toutes façons, quelle qu'en soit la manière, à 43 ans, il était temps
que tu la quittes... "
Ah, Maman !
28 novembre, 2013
Alexandre Tharaud : les Barricades sont mystérieuses sauf pour lui
après Cziffra, Scott Ross, sublime lui aussi...
Et puis ci dessous, Tharaud...
Les Barricades... toujours, mais lui, bouillie. "Mystérieuses", Tharaud, c'est pas compliqué, c'est même écrit dans le titre... C'est pas la course à l'échalote. Il a rien, compris ou alors, il fait semblant, pour faire son intéressant.
Tant pis !
27 novembre, 2013
26 novembre, 2013
Le Feu Follet de Louis Malle, vu hier soir sur you tube
Je n'avais jamais vu ce film culte. J'ai trouvé ça bien nul (le roman
l'est-il autant ?) ... On sait au bout de trois minutes qu'il va se
flinguer, cinq après pourquoi. Huit minutes auraient donc suffit.
Bien sûr à chaque plan et souvent en gros plan, il y a Ronet. Beau, très beau, Maurice, qui le sait, et qui fait
admirablement bien l'acteur qui souffre, manière James Dean
germanopratin, face à une société qu'il méprise, sa gueule d'ange déchu devenant d'image en image à raison de 24/seconde, une simple tête à claque. Le Lüger terminal,
enfin, nous libère. Ouf ! ç'aurait pu durer encore une heure de plus...
Oublions ce bidule et retournons voir un sujet assez proche : le mal être, revoyons donc au plus vite la Dolce Vita...
24 novembre, 2013
Génial et drôle !
Lu dans un petit guide de l'art moderne en France, ce propos de Le Corbusier qui dans la villa Savoye a supprimé tous les murs pleins
pour, dit-il, "enlever au propriétaire l'envie d'y accrocher des
tableaux dégueulasses"...
Luchini / Gallienne
L'un est-il le contraire de l'autre ?
Luchini qui surjoue admirablement, qu'on reconnaît avant même qu'il ait
commencé de parler, et qui dit tout pareil, Racine, Céline ou bien
lui-même. Luchini fait du Luchini et peut se le permettre, ce faisant,
il rassure son public ! C'est pour ça qu'on l'aime.
Et puis Gallienne, autre génération, qu'on ne reconnaît jamais immédiatement,
tant il est polymorphe, subtil, s'effaçant derrière le texte, Gallienne
c'est par défaut qu'on le reconnaît et c'est superbe. Cela lui permet,
comme les comédiens anglais de la grande époque d'être un jeune homme et
sa mère dans le même film, et on aime ça aussi.
Alors, qui préférer ? Moi j'aime les deux, également, comme j'aime le hareng fumé et le caviar...
23 novembre, 2013
LES TONTONS FLINGUÉS....
Georges Lautner est mort hier. C'est triste de la part de quelqu'un qui avec son pote Audiard nous a tant fait nous marrer.
Il y a trois films qui me font encore et toujours hurler de rire chaque fois que je les vois :
- "Chérie de je me sens rajeunir" d' Howard Hawks
- "Certains l'aiment chaud" de Billy Wilder
et
- "Les Tontons flingueurs" de Lautner
- "Chérie de je me sens rajeunir" d' Howard Hawks
- "Certains l'aiment chaud" de Billy Wilder
et
- "Les Tontons flingueurs" de Lautner
22 novembre, 2013
Pauvres critiques, c'est con, ce qui leur arrive !
Une étude récente annonce que depuis l'émergence des réseaux sociaux, en raison des recommandations des auditeurs entre eux, l'influence des critiques professionnels toutes spécialités confondues est en chute libre.
Fini donc le pouvoir absolu des experts autoproclamés de la musique, du cinéma et de la littérature, habitués des ondes ou simples folliculaires,
Une justice immanente !
Le régime, toujours,
J'ai aussi connu une dame dont le régime d'une rare précision lui conseillait de manger 1/16 d'œuf par jour...
- un œuf dur coupé en 16 ? essayez...
- une omelette d'un œuf en 16 parts, essayez aussi.
Heureusement, le régime donnait la recette !
Vous faites un gâteau dans la composition duquel entre un seul et unique œuf. Une fois le gâteau cuit vous le coupez en seize parts parfaitement égales...
Voilà, c'est tout simple !
Les coups de génie de Monsieur Ravel.
Parmi des milliers, celui-ci.
Dans son orchestration des Tableaux d'une Exposition il confie, pour une moyen-âgerie picturale évoquant un vieux château, la mélodie à l'un des plus récents instruments ayant rejoint, certes avec parcimonie et timidité, l'orchestre : le saxophone, lui offrant un peu à contre emploi l'un des plus longs solos de l'œuvre et provoquant par la nouveauté une indicible étrangeté.
J'aime Ravel aussi pour des trucs comme ça ...
Dans son orchestration des Tableaux d'une Exposition il confie, pour une moyen-âgerie picturale évoquant un vieux château, la mélodie à l'un des plus récents instruments ayant rejoint, certes avec parcimonie et timidité, l'orchestre : le saxophone, lui offrant un peu à contre emploi l'un des plus longs solos de l'œuvre et provoquant par la nouveauté une indicible étrangeté.
J'aime Ravel aussi pour des trucs comme ça ...
"Les gens extraordinaires que j'ai rencontrés" (in memoriam Selection du Reader's Digest )
Monsieur G. était juge de Paix (on dit maintenant de "Première
Instance"), dans les Deux Sèvres. C'était un petit bonhomme chétif,
végétarien et organiste qui venait au concert avec un superbe plaid
écossais, il avait bien raison, dans lequel on le retrouvait enveloppé
avant le bis final.
Il pratiquait un régime
et une règle d'hygiène alimentaire stricte et connue à l'époque, mais
dont j'ai oublié le nom. Soucieux de sa santé il combattait la caféine à
sa manière, le décaféiné n'étant pas à l'époque chose courante. La
méthode, quel que fut l'endroit où on le lui servît, en public ou bien
en privé, consistait à grimper sur sa chaise et de sa cuiller, l'œil
précis et le geste sûr, précipiter dans sa tasse, au dessous, une simple
goutte d'eau froide.
21 novembre, 2013
Königswinter
Je ne sais pas pourquoi
je pense à ça à l'instant. Sans doute parce que j'y fus toujours en
hiver et que son nom nous le rappelle. Je pense qu'à chaque fois que
j'allais à Cologne, je faisais un tour à Bonn où j'avais autrefois souvent travaillé
pour les JMF et d'autres entreprises musicales, et immanquablement
prenais le bac pour, traversant le Rhin, minuscule croisière, me rendre
sur la rive droite à Königswinter.
Königswinter. station balnéaire, avait à l'époque le charme délicieux d'un mélange curieux de maisonnettes à colombages et de robustes et luxueuses demeures et hôtels wilhelmiens Un endroit, où, après la promenade sur les bords venteux du Rhin, il faisait bon se réfugier dans un de ces salons de thé cossus et chaleureux pour, servis par des soubrettes au tablier blanc et aux manches bouffantes, se goinfrer, en compagnie de vieilles dames gourmandes comme des chattes et fort endimanchées, de pâtisseries à la crème en buvant du café au lait...
Königswinter. station balnéaire, avait à l'époque le charme délicieux d'un mélange curieux de maisonnettes à colombages et de robustes et luxueuses demeures et hôtels wilhelmiens Un endroit, où, après la promenade sur les bords venteux du Rhin, il faisait bon se réfugier dans un de ces salons de thé cossus et chaleureux pour, servis par des soubrettes au tablier blanc et aux manches bouffantes, se goinfrer, en compagnie de vieilles dames gourmandes comme des chattes et fort endimanchées, de pâtisseries à la crème en buvant du café au lait...
Le djembé, une bien triste histoire...
Le djembé est un avatar de nombreux tambours d'Afrique centrale et de l'ouest, en particulier du tambour malinké.
Comme la plupart des instruments africains, le tambour, quel qu'il soit, a une fonction, magique, sociale, et de communication, il a bien entendu une âme . "Le tambour parle". Le son pur étant étranger aux goûts africains, on adjoint à l'instrument des sonnailles, clochettes, cauries, morceaux de boites de conserves et tout ce qui peut brinquebaler, le parasiter, au moindre coup porté sur la peau, la question d'un projet artistique au sens occidental du terme étant des plus subsidiaires.
Seulement, dans la foulée de la décolonisation, les nouveaux chefs d'état africains ont décidé de créer à usage de l'étranger une pseudo culture africaine globalisante et illusoire dont ils confièrent la réalisation à des troupes de danse largement subventionnées . Il était hors de question à l'époque de produire sur scène des " objets de pouvoirs sacrés" pour des raisons évidentes de croyance, mais aussi par peur d'effrayer les oreilles du public occidental. C'était dans les années 60 et l'on fit un emblème d'un tambour simple qui existait déjà, robuste facile à fabriquer, le djembé . Le djembé était, en raison justement de sa pureté sonore voulue, voué dès son origine aux polyrythmies les plus sophistiquées, c'était sa seule vocation et réelle qualité, encore faut-il, pour le mettre en valeur, maitriser la polyrythmie...
Hélas, aujourd'hui, le djembé est utilisé en France dans de multiples ateliers associatifs, voire certaines écoles de musique en mal de modernité un peu comme un instrument d'ergothérapie juste bon à latéraliser les débutants , par l'exercice d'une monorythmie poussive et affligeante...
Pauvre Djembé, profané par des mains inexpertes qui te musèlent quand tu devrais comme disait le célèbre ethno--musicologue, créateur de la superbe collection Ocora, Gilbert Rouget : "Parler"...
raconter ces histoires que seuls les griots savent, et les sorciers aussi...
Comme la plupart des instruments africains, le tambour, quel qu'il soit, a une fonction, magique, sociale, et de communication, il a bien entendu une âme . "Le tambour parle". Le son pur étant étranger aux goûts africains, on adjoint à l'instrument des sonnailles, clochettes, cauries, morceaux de boites de conserves et tout ce qui peut brinquebaler, le parasiter, au moindre coup porté sur la peau, la question d'un projet artistique au sens occidental du terme étant des plus subsidiaires.
Seulement, dans la foulée de la décolonisation, les nouveaux chefs d'état africains ont décidé de créer à usage de l'étranger une pseudo culture africaine globalisante et illusoire dont ils confièrent la réalisation à des troupes de danse largement subventionnées . Il était hors de question à l'époque de produire sur scène des " objets de pouvoirs sacrés" pour des raisons évidentes de croyance, mais aussi par peur d'effrayer les oreilles du public occidental. C'était dans les années 60 et l'on fit un emblème d'un tambour simple qui existait déjà, robuste facile à fabriquer, le djembé . Le djembé était, en raison justement de sa pureté sonore voulue, voué dès son origine aux polyrythmies les plus sophistiquées, c'était sa seule vocation et réelle qualité, encore faut-il, pour le mettre en valeur, maitriser la polyrythmie...
Hélas, aujourd'hui, le djembé est utilisé en France dans de multiples ateliers associatifs, voire certaines écoles de musique en mal de modernité un peu comme un instrument d'ergothérapie juste bon à latéraliser les débutants , par l'exercice d'une monorythmie poussive et affligeante...
Pauvre Djembé, profané par des mains inexpertes qui te musèlent quand tu devrais comme disait le célèbre ethno--musicologue, créateur de la superbe collection Ocora, Gilbert Rouget : "Parler"...
raconter ces histoires que seuls les griots savent, et les sorciers aussi...
20 novembre, 2013
Le nucléaire et l' Iran, une vieille histoire...
l'homme parlait un français impeccable et ne manquait pas de logique .
Tranche de vie - mon frêre Jean-Dominique - et "Peaux d'lapin peaux !"
Quand j'étais môme, il y avait à Buxerolles un marchand de peaux de
lapin. Jean Fernandez, qu'il s'appelait. Il montait une fois la semaine
la rue des Quatre Cyprès où nous habitions et effectivement criait
toutes les cinq minutes "Peaux d'lapin peaux !". Et les braves
ménagères dont la plupart possédaient un clapier tout au fond du jardin,
sortaient sur l'huis pour lui vendre
la peau de la semaine. Jean Fernandez était étonnant car il avait un
rapport symbiotique avec sa charrette. Certes, il la poussait, mais en
retour toujours entre deux vins, c'est à elle qu'il se raccrochait,
bref un modèle de coopération domestique. A part ça il était sale,
grossier, crachait et tenait des propos graveleux. Au milieu de sa
tournée, il faisait un arrêt chez la Poleau qui malgré son grand âge
faisait encore boutique, plus par souvenir du bon temps que par souci du
gain et dont il était désormais le seul et unique client... Sa fille,
en revanche, travaillait au repos du soldat américain, au point que l'un
d'entre eux, un black hypertrophié qui roulait en Studbaker Rose avait
pris son bizness en main...
Mon frère Jean-Dominique
encore en culottes courtes, suivait Jean Fernandez dès le bas de la
rue, ramassait les peaux qu'il semait sur la route sans s'en apercevoir,
et le dépassant par des chemins détournés, l'attendait devant chez nous
pour les lui revendre... Mon frère, très jeune, avait déjà le sens des
affaires...
19 novembre, 2013
Soirée Match Retour de Foot France Ukraine
Dites-vous bien que si par malheur nous gagnons, on va nous emmerder
toute la journée pendant toute la durée de la coupe, voire bien avant et
longtemps après ! Bref l'horreur footeuse absolue.
18 novembre, 2013
Les liaisons dangereuses de Frédéric Mitterrand, ex ministre de la culture.
Il y a quelques minutes sur France Inter,
"L'intégrale des œuvres de Rohmer va-t-être mise sur le marché" et ce sans se reprendre.
et ouala !
17 novembre, 2013
Petite réflexion dominicale ! Gaz, bombes et obus ! Faites votre choix !
Les tyrans actuels, les vrais, ceux qui déciment leurs peuples ont à leur disposition mille et une armes sophistiquées pour mener à bien leur projet, celui de ramener l’Ordre, c’est à dire maintenir leur pouvoir et tout ce que ce pouvoir rapporte.
Bien sûr il y a les bombes et les obus, mais aussi les gaz. Un exemple vaut mieux qu’un long discours.
Tenez, par exemple, vous êtes du coté d’Alep en train de prendre votre thé à la menthe dans votre joli salon jonché de jolis tapis, dans une jolie
tasse dans laquelle se tient une jolie cuiller. Et puis, plouf-crac !
passant à travers le mur quand la fenêtre est ouverte débarque un obus
qui vous transforme, vous et les vôtres en steacks hachés précuits. La
cuiller a fondu dans votre tasse en miettes et tout est dévasté.
Même les pillards ne pouvant rien en tirer fut-ce à la pelle n‘y
trouveront pas leur compte. Quel gâchis !
En revanche un
petit spray de Sarin et tout reste en l’état. Certes vous êtes mort
votre tasse à la main après quelques convulsions et brefs étouffements,
mais rien dans la maison n’a bougé. Le respect de vos biens avant
tout, surtout quand on peut les récupérer.
Seulement le gaz,
c’est un truc à court terme... Parce que les bombes et les obus sont un
placement sur l’avenir. Il va falloir reconstruire, et je parierais
volontiers que des bureaux d’études planchent déjà activement à la
reconstruction de quartiers encore en état, d‘immeubles toujours
debout...
Il faudra juste négocier avec le tyran vainqueur, hélas
il y en a encore, ou bien son successeur parmi les plus douteux, pour
avoir sa part du marché...
En Syrie, le meilleur allié de l’entreprise en bâtiment, c’est Al Assad lui même.
Le jour où le lobby des marchands de masques sera aussi puissant, on reverra tout ça...
16 novembre, 2013
15 novembre, 2013
Fontgombault,
village que je connais bien, il y a une abbaye superbe et
intégriste et un maire qui refuse le mariage pour tous.
J'ai retrouvé cette pochade écrite après ma dernière visite en ces saints lieux, que je vous livre telle quelle
A Fontgombault on voit des moines
Des vieux, des jeunes, roses, pivoines
Rasés de frais l’œil angélique
Portant la bure et le cilice.
Pour chasser l’instinct maléfique
Rien de mieux, c’est un vrai délice !
A Fontgombault passait un âne
Bâté bien sûr, chargé d’ordures
De péchés, de pensées impures
Qui voyant ces jeunes novices
Songeait, pataugeant dans ses vices :
Sont ils tout nus sous leur soutane ?
J'ai retrouvé cette pochade écrite après ma dernière visite en ces saints lieux, que je vous livre telle quelle
A Fontgombault on voit des moines
Des vieux, des jeunes, roses, pivoines
Rasés de frais l’œil angélique
Portant la bure et le cilice.
Pour chasser l’instinct maléfique
Rien de mieux, c’est un vrai délice !
A Fontgombault passait un âne
Bâté bien sûr, chargé d’ordures
De péchés, de pensées impures
Qui voyant ces jeunes novices
Songeait, pataugeant dans ses vices :
Sont ils tout nus sous leur soutane ?
14 novembre, 2013
13 novembre, 2013
12 novembre, 2013
Bananisation, suite
J'ai
parlé il y a quelques jours à l'occasion de l'agression de Christiane
Taubira par un sinistre petite conne, de BANANISATION des idées. Ce qui
qui n'était qu'un mot d'esprit devient comme prévu une réalité. "Minute"
de cette semaine en est la preuve. Cela ne m'étonne pas pour des
raisons personnelles que ceux qui me connaissent savent.
Oseriez-vous acheter si ce n'est en cachette ou bien sous plis discret ce sinistre feuillet qu'on devrait éditer directement en rouleau...
Oseriez-vous acheter si ce n'est en cachette ou bien sous plis discret ce sinistre feuillet qu'on devrait éditer directement en rouleau...
11 novembre, 2013
Quand Victor faisait sous lui...
....
Napoléon les vit s'écouler comme un fleuve ;
Hommes, chevaux, tambours, drapeaux ; - et dans l'épreuve
Sentant confusément revenir son remords,
Levant les mains au ciel, il dit: « Mes soldats morts,
Moi vaincu ! mon empire est brisé comme verre.
Est-ce le châtiment cette fois, Dieu sévère ? »
Alors parmi les cris, les rumeurs, le canon,
Il entendit la voix qui lui répondait : Non !
Entendu cet après midi en direct, dire une partie d' "Expiation" poême de Victor Hugo à la gloire de Napoléon Ier.
Mon dieu ! comment un mec aussi intelligent a-t-il pu se laisser berner par ce tueur pyschopathe, ce sérial killer adoubé...
Victor ! heureusement tu t'es rattrapé après, à tout péché miséricorde ; mais tout de même, malgré l'excuse de ton jeune âge, et ton don pour l'alexandrin, comment as-tu pu, fus-ce tu romantique en diable, écrire une telle merde, célébrant les exploits de cet odieux et mortifère bouseux...
Vous l'aurez compris, j'ai pour Napoléon un respect des plus minimum.
Car si Dieu existait la voix lui eût dit "Oui " !
Napoléon les vit s'écouler comme un fleuve ;
Hommes, chevaux, tambours, drapeaux ; - et dans l'épreuve
Sentant confusément revenir son remords,
Levant les mains au ciel, il dit: « Mes soldats morts,
Moi vaincu ! mon empire est brisé comme verre.
Est-ce le châtiment cette fois, Dieu sévère ? »
Alors parmi les cris, les rumeurs, le canon,
Il entendit la voix qui lui répondait : Non !
Entendu cet après midi en direct, dire une partie d' "Expiation" poême de Victor Hugo à la gloire de Napoléon Ier.
Mon dieu ! comment un mec aussi intelligent a-t-il pu se laisser berner par ce tueur pyschopathe, ce sérial killer adoubé...
Victor ! heureusement tu t'es rattrapé après, à tout péché miséricorde ; mais tout de même, malgré l'excuse de ton jeune âge, et ton don pour l'alexandrin, comment as-tu pu, fus-ce tu romantique en diable, écrire une telle merde, célébrant les exploits de cet odieux et mortifère bouseux...
Vous l'aurez compris, j'ai pour Napoléon un respect des plus minimum.
Car si Dieu existait la voix lui eût dit "Oui " !
10 novembre, 2013
07 novembre, 2013
Passe muscade !
Bon, des carottes râpées, c'est facile à faire, ça prend moins de temps
de se les râper soi-même que de faire le détour par le rayon frais dans
un super-marché de 5000 m2. Attention, on les râpe manu modo, sur une
râpe métallique, pas à l'électricité qui chauffe et dénature. Et puis, y
a pas de saloperies ajoutées. Moi, je les pèle pas, je les lave, c'est
plus goûtu ! Mais c'est surtout après
que j'ai un coup de génie ! Je fais certes une de ces vinaigrettes de
rêve (dream "french dressing" en anglais, c'est vous dire !) que je
tiens de mon grand-père, mais je râpe là dessus force muscade ! Si
d'aventure ( j'en ai plus, faut que je me ré-approvisionne ) vous avez
de l'huile de noix, alors c'est tout simplement é-pa-tant ! ...
Ah, j'oubliais ! j'ai parsemé le tout de quelques câpres et d'un peu de leur vinaigre !
Ah, j'oubliais ! j'ai parsemé le tout de quelques câpres et d'un peu de leur vinaigre !
Je vous la re-sers : Claude Marcy était drôle: la preuve
Claude Marcy
est totalement oubliée, si tant est qu'elle ait été vraiment très
connue. Elle était comédienne, romancière, scénariste et femme d' Henri Jeanson. Elle a écrit cette chose très marrante que Tailleferre mit en musique et que chanta Jacques Douai. Ça s'appelle :
L’enfant blond
L’enfant blond a fermé
Son beau livre d’images,
C’est un enfant très sage
Et fort bien élevé.
Il embrasse sa mère
Et va s’agenouiller
Pour faire sa prière
Avant de se coucher.
Ô Mon Dieu tout puissant !
Conservez mes parents
Et soyez indulgent
Avec Bonne Maman
Qui est morte depuis un an.
Ah le charmant petit enfant !
L’enfant blond dort enfin
Et fait un rêve étrange.
Il rêve, le cher ange,
Qu’il est un assassin.
Il a tué sa mère
Et la bonne et le chien
Et son petit cousin
Et son pauvre grand’père.
Ô Mon Dieu quelle horreur !
Il va, dans sa fureur,
Assommer Grand’Maman
Qui est morte depuis un an...
Le malheureux petit enfant !
L’enfant blond, très très las,
Fait compte de ses crimes ;
Il trouve six victimes :
Le compte n’y est pas.
Il se met en colère
Et reprend sur ses doigts :
Ma mère : la première
La bonne et le chien : trois
Quatre : mon grand’papa,
Cinq : le cousin Armand
Six : ma grand’maman
Sept ? ah! zut !
J’ai oublié Papa !
Le charmant enfant que voila !
Madame Taubira, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice
A
l'occasion de l'injure proférée par une microcéphale de droite et pré-pubère à l'adresse de Madame Taubira, Garde des Sceaux,
Ministre de la Justice, devant le palais de justice d' Angers, gare à la "BANANISATION " des idées...
Y a pas photo ou faites votre choix !
c'est vous qui voyez ! Y a quand même des jours où être nègre, "ça le fait... " comme disent les d'jeunes, ..
06 novembre, 2013
05 novembre, 2013
Miction impossible !
Je sais, ça paraît subsidiaire... N'empêche, des scientifiques, après des études sérieuses sont parvenus au constat suivant, ne soyez donc pas étonnés si désormais l'idée vous prend de vous chronométrer : la miction chez les mammifères, mâles ou femelles, de la petite souris à l"énorme baleine, ne dépasse jamais 21 secondes, la quantité d'urine libérée n'étant évidemment pas la même . Certes on recommence, mais après s'être arrêté, fût-ce un instant, au bout de ce temps précis...
Ils ont constaté. Deuxième étape de leur recherche, savoir pourquoi...
Question pratique, tenez vous-la de la main droite et chronométrez de la main gauche, ou si vous êtes gaucher le contraire, ça évitera des dégâts en faisant tout d'une seule main...
Ils ont constaté. Deuxième étape de leur recherche, savoir pourquoi...
Question pratique, tenez vous-la de la main droite et chronométrez de la main gauche, ou si vous êtes gaucher le contraire, ça évitera des dégâts en faisant tout d'une seule main...
Musique !
Peut on quand on est un musicien vivant qui se voudrait un instant et sans rire respectable et respecté avouer qu'on aime en vrac Pérotin, Monteverdi, Buxtehude, Bach, (Mozart, désolé j'aime pas ), Haydn, Schubert, le merveilleux et sous évalué Mendelssohn, Chopin and c°, Mahler, Indemith, Bartok, l'indispensable Ravel, l'honorable Debussy Messiaen et Dutilleux, avouer qu'on aime aussi les Sex Pistols, Madness, les Sparks, les Stones, Jimmy , Mahotella Queens et l'adorable Lizzy Mercier-Descloux, Piaf et Judy Galrand, Tina Turner et Gene Kelly, John Williams, Delerue, Legrand, Vangelis, Klaus Schultz et les Tangerine Dreams, Miklos Rosza, Higelin, Fontaine, les Rita Mitzuko et bien sûr Nougaro, et pas que pour les paroles ?
Moi, je suis un goinfre, j'en oublie mais je prends tout et sans vergogne, du moment que je considère selon les critères qui sont les miens et c'est suffisant que ça me convient et que ça m'enrichit...
Je vais finir par croire que j'aime vraiment "la musique" du moment que "c'en est ..."
Moi, je suis un goinfre, j'en oublie mais je prends tout et sans vergogne, du moment que je considère selon les critères qui sont les miens et c'est suffisant que ça me convient et que ça m'enrichit...
Je vais finir par croire que j'aime vraiment "la musique" du moment que "c'en est ..."
Les mots actuels des médias
On ne dit plus "toucher", on dit "impacter".
Wouaouhh ! C'est fort ! faut dire que ça pète, ça claque, ça frise l'onomatopée (l'onomato quoi ?)
"La taxe ou l'info, ou la pub ne touche plus les citoyens, elle les
impacte", comme une balle de révolver ! Contrairement à "toucher" qui
évoque une caresse, elle blesse, elle vous kalachnikove, elle est mortelle !
J'imagine lorsqu'ils jouent à la bataille
navale, ils ne disent plus " touché !" mais "impacté !". Mieux encore
et dans l'intimité : "je suis impacté par ta sollicitude... tes mots de
réconfort m'ont impacté. Ton amour, mon amour, m'impacte au plus profond
de moi-même..." Ou durant les ébats " oui, oui, chéri(e) , impacte moi, là oui
lààààààààà ! "
Ou alors, a contrario et fort vulgairement, ne dites
plus " il se touche, celui-là !" dites : "non mais, il s'impacte ce con !
"
C'est comme l'usage illégal d' "éponyme" et d'"oxymore" mal à
propos, ça ne m'impacte pas, mais alors pas du tout, ça m'éneeeeeeeerve !
03 novembre, 2013
Le papa de Gérard de Villiers...
Gérard
de Villiers auteur prolifique de romans d'espionnage mort hier était
le fils de Jacques Deval, auteur à succès de pièces de boulevard, mais
qui fut aussi , excusez du peu, collaborateur excellent de Kurt Weil
pendant la période parisienne de ce dernier. Ils écrivirent ensemble une
comédie musicale intitulée '" Marie Galante" histoire d'une pute exilée
qui voudrait rentrer chez elle et qui a tous les malheurs du monde
avant de finir folle mystique... Écoutez cet extrait c'est superbe !
02 novembre, 2013
Souvenirs du Guilvinec
Incomparable port "sanctuarisé" de la langoustine !
Sarkozy y fut quelque peu molesté, c'est de l'histoire ancienne, on s'en fout, car comme Chilperic 1er et Clovis II, on l'a quelque peu oublié. En revanche la ville garde les traces d'un esprit de gauche robuste, immarcescible, respectueux du souvenir, puisque les rues n'ont pas changé de nom depuis des lustres, au moins depuis les années cinquante ... Au Guilvinec, pas de boites de nuit, la nuit on bosse ou bien l'on dort ... Le jour y a des bistrots sympas où l'on comprend la vie parce qu'on sait ce qu'elle vaut ... Allez au Guilvinec... C'est beau, c'est bon et c'est touchant .
Sarkozy y fut quelque peu molesté, c'est de l'histoire ancienne, on s'en fout, car comme Chilperic 1er et Clovis II, on l'a quelque peu oublié. En revanche la ville garde les traces d'un esprit de gauche robuste, immarcescible, respectueux du souvenir, puisque les rues n'ont pas changé de nom depuis des lustres, au moins depuis les années cinquante ... Au Guilvinec, pas de boites de nuit, la nuit on bosse ou bien l'on dort ... Le jour y a des bistrots sympas où l'on comprend la vie parce qu'on sait ce qu'elle vaut ... Allez au Guilvinec... C'est beau, c'est bon et c'est touchant .
Moderne !
comme il va falloir que j'y aille faire
quelques dépôts, je me rappelle à l'instant ce qu'on voit Pont de
Neuilly à gauche en sortant de la Sacem... Vous me connaissez, je suis moderne, voire post-moderne ! N empêche, c'est terrifiant. Quand on
pense qu'il y a des êtres vivants, des human been, là-dedans... ("Yes, depuis que j'ai vu Ia pub dans le métro, I speak now Wall Street English") ...
01 novembre, 2013
Dura Lex
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