Par les bons soins de noos
C'est le bordel.
J'ignore quand je serai reconnecté
A très bientôt
31 janvier, 2007
27 janvier, 2007
Tout ça pour ça ...
Ca y est le vieil homme est enterré. Mais avant de partir il aura fait un beau cadeau à la classe politique et à la classe médiatique en leur offrant la plus belle parade qu’elles aient pu rêver.
Ils sont venus faire la roue, ils sont tous là et sur plusieurs générations ... tous ceux qui pendant des années se sont foutus de sa gueule en faisant en sorte que cinquante ans après son historique appel il meurt autant de gens de froid dans la rue qu’à l’époque et affichent magistralement le constat de son échec . Et le plus drôle, c’est qu’ils sont au chaud, les politiciens, les stars amies, les gens chic du charity business, tandis que sur le parvis, les obscurs se gèlent ... C’est vraiment ce qu’il avait voulu l’abbé Pierre ?
Pendant des années, on l’a exhibé l’abbé, on l’a mis à contribution, une radio par -ci, une télé par là, une manif de temps à autre histoire de lui faire prendre l’air... Tout ça pour cautionner l’absence de politique sociale... Et pendant des lustres il s’est fait rouler dans la farine, le cureton. L’abbé Pierre pote de Poivre d’Arvor... pour ne citer que celui-là, on croit rêver... S’en rendait-il compte ? C’est peu probable... On n’a jamais demandé à un saint d’être intelligent... La naïveté n’est pas un obstacle à la canonisation.
Le combat de l’ Abbé Pierre n’a pas été vain. Il a été simplement et en partie inutile. Les Communautés Emmaüs ? Ok, dont acte, on s’y réfugie, on y vit, on peut même y mourir de vieillesse, le tout dans la dignité. Sauf qu’on reste un “emmaüs” et que même si l’on ne vit plus de la “charité” à titre personnel, on vit de la charité à titre collectif.
L’abbé était un révolté entend-t-on dire ! Probable, mais loin de lui l’idée de pousser les autres à la révolte... La révolte de l’ abbé était rhétorique, sur le papier. Il s’en prenait avec justesse à la classe politique tout en la fréquentant, il s’en prenait avec raison à son église mais ne la quitta jamais. Le brave abbé pensait qu’on peut changer les choses de l’intérieur... Espoir de voir les politiciens “changer” eux aussi ... Erreur !
Je sais, il parait que ce n’est pas le rôle d’un curé de fomenter des révolutions .
D’ailleurs, sur son cercueil, comme sur celui d’un maréchal, on posé ses armes, ses emblèmes : sa canne et son béret...
Ah, l’abbé si tu avais troqué ton chapelet contre un flingue... Tu serais mort beaucoup plus jeune, tu ne serais pas canonisé, peut-être serais-tu un héros... C’est ton choix ! Je le respecte !
Ils surent t'utiliser de ton vivant, comment vont-ils t'utiliser post mortem ?....
26 janvier, 2007
Un bel exemple de courage !
Quand il se réveilla ce matin, il sentit sur son oreiller quelque chose d’inhabituel. Oh, rien de désagréable, rien de bien agréable non plus, car il s’agissait de quelque chose qui était là à son insu .
Cela avait dû se passer pendant la nuit, une nuit tout à fait normale, calme, avec quelques rêves communs, sans cauchemars, sans angoisse. Et pourtant il lui fallait se rendre à l’évidence, cela venait de lui, puisqu’il dormait seul. Il se leva et s’en fut dans la cuisine préparer son petit déjeuner. C’est en posant la cafetière sur la plaque chauffante qu’il s’aperçut que cela continuait. Il y en avait un peu sur la table, qu’il venait de perdre, discrètement, doucement, sans bruit ; il y en avait par terre aussi, qu’il avait perdus cette nuit-là quand il s’était levé pour aller boire un verre d’eau. Il prit la pelle et la balayette ramassa ce qu’il put trouver et mit le tout dans une enveloppe. Bien que ce ne fut pas alarmant, il s’inquiéta un peu de cette nouvelle journée de travail. Il fut désagréablement surpris quand dans l’ascenseur de son entreprise cela le reprit d'un seul coup. Il se sentit gêné car il n’était pas seul mais entouré, comme souvent, de gens qu’il ne connaissait pas. Il masqua son embarras en toussotant, en se mouchant, il était temps que l’ascenseur s’arrête. Il gagna son bureau en hâte, sans faire la pause habituelle au distributeur de café, sans même passer saluer ses collègues. Il fit semblant de se mettre au travail, mais rien n’y fit. Au bout d’une heure, il était envahi, inondé. Il dut se rendre à l’évidence, il était victime de sa première réelle crise de logorrhée. Ce n’était pas douloureux, juste un peu incommodant car il n’était pas vraiment équipé. Seule solution, le papier. Il ferma sa porte avec soin et se mit à écrire, au stylo d’abord, puis devant le flot des mots qui le submergeait et le tas de feuilles de papier qui commençaient à envahir son bureau, il se mit à son ordinateur, un bel ordinateur tout neuf dont il savait qu’il ne serait pas saturé de si tôt. L’ "émotragie" pris fin vers dix huit heures. Il ramassa les feuilles éparses sur le sol de son bureau, vida la corbeille de son ordinateur et rentra chez lui épuisé. Le restant de la semaine fut calme. Il pensa que ce n’était qu’un accident, un peu comme la fois où il s’était coupé le pouce et que cela avait saigné pendant un bon moment avant de cicatriser définitivement. La plaie ne s’était pas réouverte.
Quelques semaines plus tard, il fut pris au moment de s'endormir d’une subite envie d’écrire. Il se leva, alluma son ordinateur et passa sa nuit à recueillir un flot de mots, de phrases, certaines cohérentes, d’autres absolument pas. Au petit matin, cela s’arrêta tout seul, doucement comme un descrescendo. Il n’avait pas dormi une heure. Épuisé, il se rendit pourtant au bureau. Ses collègues lui trouvèrent mauvaise mine, mais imaginèrent qu’il avait fait la fête où autre chose encore...
Les crises se rapprochèrent... Il n’osait pas en parler. Mal informé, un peu honteux, il ignorait où trouver un service hospitalier ou même un simple praticien qui put le prendre en charge. Sans doute même n’y en avait-il pas. Il en était désormais certain : il était sujet à une MST, une Maladie Spirituellement Transmissible, dont le traitement ne se faisait que dans de discrètes ( et qui sait, coûteuses ?) officines ! Il ne savait où les trouver.
Seule solution : internet. Il chercha maladroitement, ignorant le nom de son mal. Il chercha, chercha et finit par tomber sur son premier Blog... Bon Dieu ! mais c’est bien sûr ! Il n’était pas seul... Ils étaient des millions comme lui, atteints du même mal : la “tchatche obsessionnelle”. Bien que les malades fussent encore plus nombreux que les migraineux, les T.O.Cqués, les obèses et malades de la gangrène gazeuse, la maladie était officiellement ignorée des pouvoirs publics, même si ceux-ci souhaitaient activement que l’épidémie finît comme toute épidémie par s’éteindre d’elle même... Mais rien à faire, le mal était installé. Seule l’automédication était possible.
Il décida de vivre avec. Il apprit la contention. Le mal était finalement assez doux, on s’y faisait très bien. Il s’y fit même si bien qu’un jour, après avoir blogué plus que de raison, il finit par faire une anémie, une anémie de mots... Ses pertes quotidiennes se firent plus courtes, moins riches au point même qu’un jour l’anémie le rendit blanc, tout blanc comme la page blanche qui sur l'écran blafard lui faisait face... Rien de bien inquiétant mais il dut arrêter quelques temps. Un ami de très bon conseil lui conseilla la perfusion cérébrale. C’est ainsi que, chaque jour pendant au moins une semaine, il s’en fut à la bibliothèque où on le soumit à un "traitement par l’inédit intensif" qui lui fit le plus grand bien.
Depuis, quand il se sent un peu fatigué, il pioche dans un petit choix de livres qu’il a toujours à portée de main. Certes il n'est pas guéri, car incurable, mais il vit très bien avec son handicap...
Le bel exemple de courage !
Image empruntée à "Megafourire"
Quelques semaines plus tard, il fut pris au moment de s'endormir d’une subite envie d’écrire. Il se leva, alluma son ordinateur et passa sa nuit à recueillir un flot de mots, de phrases, certaines cohérentes, d’autres absolument pas. Au petit matin, cela s’arrêta tout seul, doucement comme un descrescendo. Il n’avait pas dormi une heure. Épuisé, il se rendit pourtant au bureau. Ses collègues lui trouvèrent mauvaise mine, mais imaginèrent qu’il avait fait la fête où autre chose encore...
Les crises se rapprochèrent... Il n’osait pas en parler. Mal informé, un peu honteux, il ignorait où trouver un service hospitalier ou même un simple praticien qui put le prendre en charge. Sans doute même n’y en avait-il pas. Il en était désormais certain : il était sujet à une MST, une Maladie Spirituellement Transmissible, dont le traitement ne se faisait que dans de discrètes ( et qui sait, coûteuses ?) officines ! Il ne savait où les trouver.
Seule solution : internet. Il chercha maladroitement, ignorant le nom de son mal. Il chercha, chercha et finit par tomber sur son premier Blog... Bon Dieu ! mais c’est bien sûr ! Il n’était pas seul... Ils étaient des millions comme lui, atteints du même mal : la “tchatche obsessionnelle”. Bien que les malades fussent encore plus nombreux que les migraineux, les T.O.Cqués, les obèses et malades de la gangrène gazeuse, la maladie était officiellement ignorée des pouvoirs publics, même si ceux-ci souhaitaient activement que l’épidémie finît comme toute épidémie par s’éteindre d’elle même... Mais rien à faire, le mal était installé. Seule l’automédication était possible.
Il décida de vivre avec. Il apprit la contention. Le mal était finalement assez doux, on s’y faisait très bien. Il s’y fit même si bien qu’un jour, après avoir blogué plus que de raison, il finit par faire une anémie, une anémie de mots... Ses pertes quotidiennes se firent plus courtes, moins riches au point même qu’un jour l’anémie le rendit blanc, tout blanc comme la page blanche qui sur l'écran blafard lui faisait face... Rien de bien inquiétant mais il dut arrêter quelques temps. Un ami de très bon conseil lui conseilla la perfusion cérébrale. C’est ainsi que, chaque jour pendant au moins une semaine, il s’en fut à la bibliothèque où on le soumit à un "traitement par l’inédit intensif" qui lui fit le plus grand bien.
Depuis, quand il se sent un peu fatigué, il pioche dans un petit choix de livres qu’il a toujours à portée de main. Certes il n'est pas guéri, car incurable, mais il vit très bien avec son handicap...
Le bel exemple de courage !
Image empruntée à "Megafourire"
25 janvier, 2007
Petite histoire triste...
Maman ne veut pas que je joue
Car je n'ai pas fait mon devoir
Je pleure tout au bout du couloir
Je pleure à me mordre la joue.
J'aime bien rêver, je l'avoue.
Dans ma chambre, quand il fait noir ;
Je me raconte des histoires,
Des histoires à dormir debout.
Je suis distrait, oui j'oublie tout,
Et mes absences sont notoires,
Je fais des nœuds à mon mouchoir.
Et je crois que je deviens fou...
On dit qu'il suffit de vouloir !
Et que c'est simple comme chou.
Si maman parfois est à bout,
C'est parce qu'elle ne veut pas voir
Que je suis près du désespoir,
Mais c'est ainsi, que voulez-vous...
Car je n'ai pas fait mon devoir
Je pleure tout au bout du couloir
Je pleure à me mordre la joue.
J'aime bien rêver, je l'avoue.
Dans ma chambre, quand il fait noir ;
Je me raconte des histoires,
Des histoires à dormir debout.
Je suis distrait, oui j'oublie tout,
Et mes absences sont notoires,
Je fais des nœuds à mon mouchoir.
Et je crois que je deviens fou...
On dit qu'il suffit de vouloir !
Et que c'est simple comme chou.
Si maman parfois est à bout,
C'est parce qu'elle ne veut pas voir
Que je suis près du désespoir,
Mais c'est ainsi, que voulez-vous...
Charité
Tant que la charité n'aura pas la révolte pour compagne
Elle aura autant d'effet qu'un cautère sur une jambe de bois
Elle aura autant d'effet qu'un cautère sur une jambe de bois
24 janvier, 2007
Hommage à l'Abbé Pierre
L' Art et la Décadence !
"A la France nouvelle qui sera celle de notre renaissance il faut un art revenu à la santé, sain, fier, plein de sève et de forces neuves. Depuis une trentaine d'années nous avons l'art que méritait une époque sans idéal, sans discipline, prête à tous les abandons, dominée par la peur de l'effort." Qu'est-ce que cet Art vivant qui a régné en maître, au nom duquel se prononçaient tant d'exclusives ? Qu'apportait-il , Quelles idées, quel programme ? Quelle unité de vues groupait ses adeptes ? A-t-il trouvé des lois permanentes sur lesquelles s'appuyer ? En quoi ces paysages sans construction, sans athmosphère, ébauches d'une nature regardée sans amour, en quoi ces visages humains saccagés, sans ressemblance, ces nus abjects se réclamaient-ils de la vie ? Le fauvisme appartient au passé, comme le cubisme. Le surréalisme est mort-né . La néfaste école de Paris n'a été que l'école du désordre, grossie de tous les apports étrangers. Venaient s'y abriter et chercher une consécration les ignorances, les audaces,les enfantillages, les supercheries. En pleine anarchie les expériences peuvent paraître séduisantes. On s'amuse de l'imprévu, une curiosité lassée attend le stimulant des violnece et des paradoxes. Mais que dire d'une époque qui s'installe dans ce gâchis, qui nourrit ses aspirations de ces laideurs, de ces défis, de ces naïvetés, de toutes ces pauvretés sans moyens, sans esprit ? ....
.... Comment cet art de négation a-t-il pu devenir art officiel ? La complaisance de certaine presse, l'appui de l'administration, le consortium de puissants marchands y eussent-ils suffi ?...
... Comment en est-on arrivé à un tel déclin ?...
... N'y aurait-il pas liaison étroite entre certains abandons et notre décadence ? ...
etc. etc...
Jacques Baschet
Pour une Renaissance de la Peinture Française
Éditions S.N.E.P Illustration 1946
.... Comment cet art de négation a-t-il pu devenir art officiel ? La complaisance de certaine presse, l'appui de l'administration, le consortium de puissants marchands y eussent-ils suffi ?...
... Comment en est-on arrivé à un tel déclin ?...
... N'y aurait-il pas liaison étroite entre certains abandons et notre décadence ? ...
etc. etc...
Jacques Baschet
Pour une Renaissance de la Peinture Française
Éditions S.N.E.P Illustration 1946
Pas plus cons aujourd'hui qu'hier... pas moins non plus...
"Radio. Concours de devinettes.
On dit à un monsieur monté sur une estrade :
- C'est une jeune fille de conte de fées. Une citrouille changée en carosse...
- Line Renaud. !
- Mais non, voyons une jeune fille de conte de fées, la pantoufle de vair. Elle épouse le prince...
- Mistinguett !
- Mais non, cela commence par Cen...Cen...
- Samson et Dalila ! "
Non ce n'est pas un sketch des Inconnus ( Stéphanie de Monaco ! ) ou un extrait du " Maillon faible", ou de "Questions pour un Champion", c'est un moment d'un jeu radiophonique en 1955, raconté par Cocteau dans ses souvenirs.
On dit à un monsieur monté sur une estrade :
- C'est une jeune fille de conte de fées. Une citrouille changée en carosse...
- Line Renaud. !
- Mais non, voyons une jeune fille de conte de fées, la pantoufle de vair. Elle épouse le prince...
- Mistinguett !
- Mais non, cela commence par Cen...Cen...
- Samson et Dalila ! "
Non ce n'est pas un sketch des Inconnus ( Stéphanie de Monaco ! ) ou un extrait du " Maillon faible", ou de "Questions pour un Champion", c'est un moment d'un jeu radiophonique en 1955, raconté par Cocteau dans ses souvenirs.
23 janvier, 2007
Erreurs
Nos petites erreurs cordiales ne nous engagent, au demeurant, pas plus que des jeux d’enfants sages. Cessons de chercher plus avant les fruits de nos vieux stratagèmes pour les cacher en nos replis.
(Musique de Paul Wehage)
(Musique de Paul Wehage)
22 janvier, 2007
Équation
Ce soir dans ma lucarne publicitaire on me pose deux questions simultanées et équivalentes :
Qui est Nicolas Sarkozy ? = Qui est Jésus ?
Si je simplifie les deux termes de cette équation, j'en arrive
à
Nicolas Sarkozy = Jésus
et oui !
Qui est Nicolas Sarkozy ? = Qui est Jésus ?
Si je simplifie les deux termes de cette équation, j'en arrive
à
Nicolas Sarkozy = Jésus
et oui !
Les nécrophages accourent !
A peine est-il froid, que ce bon Abbé Pierre est la proie des nécrophages. Ils vont le dévorer pour s'attribuer au moment du scrutin ses vertus recyclables ! On va donc commencer par des funérailles quasi nationales ! Une messe à Notre-Dame. On y mangera le corps du Christ mais aussi par contamination un peu de celui de l' Abbé Pierre. Tous les membres du personnel politique, comme une tribu anthropophage, vont pouvoir se partager son coeur en espérant que ce viatique, par magie, gonflera les urnes chacunes en leur faveur...
Le seul qui a eu du bon sens dans les projets thuriféraires, c'est Fabius qui a proposé qu'on le conduise directement au Panthéon et, le dépouillant de son froc, en faire un saint laïc pour mieux rejoindre l'abbé Grégoire...
En attendant :
"mes pieds sont nus
tels étaient les pieds de Jésus,
ce n'est pas ça qui me console
car marcher dans la rue nus pieds
ce n'est pas bon pour la santé
ça vous décolle...
Pourquoi noircir des pages...
quand quelques mots suffisent
ÉGLIN AMBROZANE
La galante
- Commencez à vous réjouir,
Étranger, je vais vous ouvrir.
Églin
- Je suis le loup chagrin,
Beauté, pour vous servir.
René Char
Les clés de Saint Pierre...
Ca y est, l'Abbé Pierre a rendu ses clés.
L'Abbé Pierre, Monsieur Vincent du XX° siècle, tout le monde l'aimait bien. Généreux, efficace, curé non-pédophile, ça force le respect. Bon, sa fidélité en amitié l'avait conduit un moment à soutenir l'ineffable Garaudy convaincu de négationnisme, mais bôf, on va pas chipoter ! On fera aussi l'économie d'une reflexion sur le fait qu'il ne proposa jamais de mettre les biens de l'Eglise à la disposition même momentanée des pauvres, la charité même la plus sincère aura toujours des limites, celles de l'esprit de corps... On va voir, maintenant qui, dans la course à l'auréole, de Jean-Paul II ou de l' Abbé Pierre sera canonisé le premier.
Et les hommes politiques de droite d'être les premiers à se précipiter lui rendre hommage... eux qui par leur libéralisme forcené participent depuis des lustres à la paupérisation de ceux dont l'Abbé Pierre pris, avec quelle énérgie, opiniâtreté,constance, la défense... La gauche, elle, qui se sent un peu morveuse, fait preuve de plus de retenue.
A crever de rire, quand ce n'est pas de froid...
Et les hommes politiques de droite d'être les premiers à se précipiter lui rendre hommage... eux qui par leur libéralisme forcené participent depuis des lustres à la paupérisation de ceux dont l'Abbé Pierre pris, avec quelle énérgie, opiniâtreté,constance, la défense... La gauche, elle, qui se sent un peu morveuse, fait preuve de plus de retenue.
A crever de rire, quand ce n'est pas de froid...
La guerre de succession est donc ouverte pour la très convoitée place de "personnalité préférée des français". En tête, Nicolas Hulot qui vient à l'instant, suite à ce qu'il estime le succès de son pactulotage, d'annoncer qu'il ne se présentait pas à la présidentielle a ses chances, le président des Enfants de don Quichotte, spécialiste d'un jour des cargos en perdition, aussi qui a pris les devants en se faisant un look sur mesure façon "Hiver 54" (photos in "Le monde Citoyen") . Les candidatures vont continuer d'arriver. Pascal Sevran, le grand africaniste s'y préparerait secrétement. Doc Gynéco aurait déjà fait solennellement don de son vieux scooter accidenté à Emmaus, et Johnny s'apprêterait à faire un rock-opéra d'enfer à la mémoire du saint homme.
21 janvier, 2007
Le mot qu'on ne peut pas écrire
Invocation aux Parques
( anonyme Renaissance)
On trouve dans le livret d’un disque Poulenc ce petit poème qu’il mit délicieusement en musique et sa traduction en anglais
Je jure, tant que je vivrai,
De vous aimer, Sylvie.
Parques, qui dans vos mains tenez
Le fil de notre vie,
Allonger, tant que vous pourrez,
Le mien, je vous en prie.
En fait dans le quatrième vers, le mot “vi-” ne peut pas être écrit en entier puisqu’il est supposé créer par homophonie l’équivoque entre vie et vit ( sexe masculin )
Le seul moyen de l’écrire est donc de ne pas l’écrire entièrement car si on l’écrit “vit” la référence mythologique est annulée, et si on l’écrit vie, il faut écrire pour être correct “la mienne” au début du dernier vers et l’astuce s'en trouve par la même occasion abolie...
La seule solution est donc :
"Le fil de notre vi-"
Le seul moyen de l’écrire est donc de ne pas l’écrire entièrement car si on l’écrit “vit” la référence mythologique est annulée, et si on l’écrit vie, il faut écrire pour être correct “la mienne” au début du dernier vers et l’astuce s'en trouve par la même occasion abolie...
La seule solution est donc :
"Le fil de notre vi-"
La traduction est par ailleurs tout à fait impossible et dès qu’elle est faite, totalement imbécile puisqu’en anglais, il n’y a plus aucune équivoque...
Invocation to the Parcæ
I swear, whilst I live,
to love you, Sylvie.
Parcæ, who in your hands hold
the thread of our life,
lengthen mine, as long as you can,
I beg you.
De l'art d'être stupide en voulant être intelligent...
Ca me rappelle cette blague de VRP qu'on faisait étant jeune qui consistait à dire " Tiens, j'ai vu le couvreur, il m'a parlé de toi(t) ". Je fais le coup un jour à un mec que je connaissais à peine mais suffisament pour le tutoyer... Cinq minutes après il avise un type qu'il avait toujours vouvoyé et lui dit " Tiens, j'ai vu le couvreur, il m'a parlé de vous..."
Aujourd'hui, 21 janvier, anniversaire de la mort de Louis XVI.
Comment, PPleMoqueur, comment vous un grand républicain pensez-vous, voire comment osez vous commémorer la mort de Capet.
Pour emmerder les royalistes, Monsieur !
Ah non mais, c'était pas que le roi des royalistes, morbleu !
Cétait le roi de tous les français, comme le président d'aujourd'hui est le président de tous les français y compris des royalistes.
Ah non mais, c'était pas que le roi des royalistes, morbleu !
Cétait le roi de tous les français, comme le président d'aujourd'hui est le président de tous les français y compris des royalistes.
C'était un brave mec, Louis XVI, pas la moindre guerre sous son règne si ce n'est celle que les révolutionnaires le poussèrent à déclarer à l'Autriche un an avant de le zigouiller, c'était bien la peine...
On imagine Louis XVI comme un petit bonhomme replet et sans allure. Erreur, c'était un géant d'un mètre quatre-vingt douze qui défonçait de son pas le plancher de la galerie des glaces.
Et la Veuve Capet ? Ah celle-là je l'aime vraiment bien. Il suffit de lire son testament pour l'aimer.
Je préfèrerais toujours Louis XVI à tous ses prédécesseurs et à Napoléon ( la seule chose qu'on peut lui reprocher c'est d'être la cause de Napoléon, catastrophe nationale et internationale ) pour la seule raison qu'il n'a jamais tué personne.
20 janvier, 2007
Le président des Enfants de Don Quichotte a réponse à tout
Lumineux !
Ce matin, dans le poste, on cause de ce porte-conteneurs qui a failli plonger du coté de la Manche ou de la Mer du Nord, je ne sais plus, et que la vaillante Abeille traine vers la côte anglaise.
Savez-vous qui on intervioue pour qu'il donne son avis ? Un marin ? Un spécialiste des marées, le commandant de l'Abeille, l'armateur du bateau, le préfet maritime ?
Non ! on intervioue le président... des Enfants de Don Quichotte... Il sait tout, le président des EDQ : que le bateau était pourave, qu'il avait été rafistolé avec des épingles de nourrice et des bouts de chatterton, il sait tout du bateau, il sait par coeur son manifeste, et surtout, surtout, il prédit, grand et péremptoire visionnaire, que si le bateau coule, ce sera une catastrophe écologique. Oui Madame ! Tout sauf con, le président des EDQ !
Moi je propose, avant que le bateau gagne la terre la plus proche, qu'on fonce interviouver l' Abbé Pierre, Mère Thérésa - ah elle est morte ?- bon, l'autre, Soeur Emmanuelle, le Dalaï Lama, Johnny Hallyday, Doc Gynéco, Pascal Sevran et pourquoi pas ma boulangère, un trav du bois, le grand mamamouchi, et bien sûr ma soeur qui a encore sa main dans la culotte d'un zouave.
Il parait qu'on va l'interviouver, le président des Enfants de Don Quichotte., sur le grave problème de l'élevage intensif des crevettes homozygotes dans la baie de Zanzibar, sur la mécanisation de la cueillette des renonculacées dans la forêt amazonienne, ainsi que sur le temps de cuisson des brocolis avant d'en faire un gratin. Qu'on se le dise, plus fort encore que défunt Choron, ou que le Grand Babu, le président des EDQ a réponse à tout !
Savez-vous qui on intervioue pour qu'il donne son avis ? Un marin ? Un spécialiste des marées, le commandant de l'Abeille, l'armateur du bateau, le préfet maritime ?
Non ! on intervioue le président... des Enfants de Don Quichotte... Il sait tout, le président des EDQ : que le bateau était pourave, qu'il avait été rafistolé avec des épingles de nourrice et des bouts de chatterton, il sait tout du bateau, il sait par coeur son manifeste, et surtout, surtout, il prédit, grand et péremptoire visionnaire, que si le bateau coule, ce sera une catastrophe écologique. Oui Madame ! Tout sauf con, le président des EDQ !
Moi je propose, avant que le bateau gagne la terre la plus proche, qu'on fonce interviouver l' Abbé Pierre, Mère Thérésa - ah elle est morte ?- bon, l'autre, Soeur Emmanuelle, le Dalaï Lama, Johnny Hallyday, Doc Gynéco, Pascal Sevran et pourquoi pas ma boulangère, un trav du bois, le grand mamamouchi, et bien sûr ma soeur qui a encore sa main dans la culotte d'un zouave.
Il parait qu'on va l'interviouver, le président des Enfants de Don Quichotte., sur le grave problème de l'élevage intensif des crevettes homozygotes dans la baie de Zanzibar, sur la mécanisation de la cueillette des renonculacées dans la forêt amazonienne, ainsi que sur le temps de cuisson des brocolis avant d'en faire un gratin. Qu'on se le dise, plus fort encore que défunt Choron, ou que le Grand Babu, le président des EDQ a réponse à tout !
Je sais plus...
18 janvier, 2007
Sur la guerre d'Algérie
La question de la guerre d'Algérie revient souvent. Crimes de guerre de l 'armée française ? Savait-on, ne savait-on pas ?
Voila ce qu'écrit Cocteau en août 1955 :
" J'ai déjeuné chez Marie Cuttoli avec sa nièce qui est d'Oran. Elle me confirme les dires de Millicam ( parti hier soir ). Les répressions en Afrique du Nord sont épouvantables. Pour un Français massacré par des terroristes, on rase tout un village et on brule tout le monde. On imite Guernica et Oradour."
De temps à autres on s'offusque en découvrant les révélations d'un général en retraite. On aurait torturé ? On aurait tué en masse ? On ne savait pas ! On découvre !
Or, ce n'est pas que par les témoignages secrets d'appelés qu'on savait...
Or, ce n'est pas que par les témoignages secrets d'appelés qu'on savait...
Voila ce qu'écrit Cocteau en août 1955 :
" J'ai déjeuné chez Marie Cuttoli avec sa nièce qui est d'Oran. Elle me confirme les dires de Millicam ( parti hier soir ). Les répressions en Afrique du Nord sont épouvantables. Pour un Français massacré par des terroristes, on rase tout un village et on brule tout le monde. On imite Guernica et Oradour."
( Le Passé Défini vol. IV p.225. Gallimard éditeur.)
17 janvier, 2007
Été 1969, l'homme pose le pied sur la lune et je découvre Zeki Müren
Je ne sais pas pourquoi mais à l'instant, je me souviens.
Août 1969 - Istanbul. Il fait chaud, mais à Istanbul c'est toujours supportable, Bosphore oblige. Mehmet me fait visiter le bordel, où, bien qu'il prétende n'y venir jamais, tout le monde, tenanciers devant leurs boutiques, pensionnaires du haut des fenêtres le saluent, l'invitent : "Mehmet, Mehmet !" Mehmet fait partie de ces turcs blonds bien plus nombreux qu'on l'imagine mais suffisamment rares pour exciter les passions... Je fais semblant de croire que dans la cohue, c'est un autre qu'ils appellent. Il doit être dix heures du soir. Nous sautons dans un dolmuş et nous voici entre Taksim et Dolmabaçe dans un jardin extraordinaire, une sorte de plantation de chênes liège rabougris en pleine ville, et parmi les arbres décorés de guirlandes d'ampoules multicolores, des dizaines de petites tables bleues carrées recouvertes de toile cirée. Au fond une grande estrade et des projecteurs, des haut-parleurs très modernes, qui tranchent étonnement avec la rusticité du lieu, le plus grand cabaret en plein air d’Istanbul. C’est plein, juste quelques tables libres. Pas une seule femme. Des hommes, tous plus virils, poilus, la barbe sous la peau, en un mot, plus turcs les uns que les autres, attablés quatre par quatre. Ils attendent, enfin, nous attendons la star. Elle arrive. Un bon mètre quatre vingt, taillé comme un lutteur de Kirkpinar, mais en short et en t-shirt lamé bleu... une cape en lamé gris par dessus tout ça et maquillé comme Sophia Loren... Une opulente chevelure blonde brushée, choucroutée, façon Jane Fonda... Sur fond de violons d’un grand orchestre, Zeki Müren fait son entrée... On serait prêt à rigoler , mais Zeki Müren chante, et c’est sublime... Sublime au point qu’au bout de deux chansons (un bon quart d’heure chacune, c’est pas Oum Kalsoum, mais pas loin..) j’assiste au plus surprenant et émouvant spectacle vivant et impromptu qu’il m’ait été donné de voir : quatre bonnes centaines de mecs un verre de raki devant soi chialant comme des madeleines à l’écoute du plus baroque travelo qu'on puisse imaginer. Je demande à Mehmet de quoi parle la chanson. Oh ! c'est pas très compliqué : je l’aime, elle m’aime mais nos parents ne veulent pas qu’on se marie ... exactement ce que vit à ce moment Mehmet qui est amoureux d’une superbe grecque istanboulitaine qu’il m’a présentée en cachette... Zeki Müren, c’est du velours, de la violence, une maîtrise exemplaire du mélisme oriental le plus savoureux. ... Je demande à Mehmet si Müren est homo. Ibne ? Question idiote, inutile. Bien sûr ! tout le monde le sait et vu sa dégaine, le contraire serait étonnant, mais ils s’en foutent, ils l’aiment, ils l’adorent, c’est leur idole, car il les fait pleurer...
Août 1969 - Istanbul. Il fait chaud, mais à Istanbul c'est toujours supportable, Bosphore oblige. Mehmet me fait visiter le bordel, où, bien qu'il prétende n'y venir jamais, tout le monde, tenanciers devant leurs boutiques, pensionnaires du haut des fenêtres le saluent, l'invitent : "Mehmet, Mehmet !" Mehmet fait partie de ces turcs blonds bien plus nombreux qu'on l'imagine mais suffisamment rares pour exciter les passions... Je fais semblant de croire que dans la cohue, c'est un autre qu'ils appellent. Il doit être dix heures du soir. Nous sautons dans un dolmuş et nous voici entre Taksim et Dolmabaçe dans un jardin extraordinaire, une sorte de plantation de chênes liège rabougris en pleine ville, et parmi les arbres décorés de guirlandes d'ampoules multicolores, des dizaines de petites tables bleues carrées recouvertes de toile cirée. Au fond une grande estrade et des projecteurs, des haut-parleurs très modernes, qui tranchent étonnement avec la rusticité du lieu, le plus grand cabaret en plein air d’Istanbul. C’est plein, juste quelques tables libres. Pas une seule femme. Des hommes, tous plus virils, poilus, la barbe sous la peau, en un mot, plus turcs les uns que les autres, attablés quatre par quatre. Ils attendent, enfin, nous attendons la star. Elle arrive. Un bon mètre quatre vingt, taillé comme un lutteur de Kirkpinar, mais en short et en t-shirt lamé bleu... une cape en lamé gris par dessus tout ça et maquillé comme Sophia Loren... Une opulente chevelure blonde brushée, choucroutée, façon Jane Fonda... Sur fond de violons d’un grand orchestre, Zeki Müren fait son entrée... On serait prêt à rigoler , mais Zeki Müren chante, et c’est sublime... Sublime au point qu’au bout de deux chansons (un bon quart d’heure chacune, c’est pas Oum Kalsoum, mais pas loin..) j’assiste au plus surprenant et émouvant spectacle vivant et impromptu qu’il m’ait été donné de voir : quatre bonnes centaines de mecs un verre de raki devant soi chialant comme des madeleines à l’écoute du plus baroque travelo qu'on puisse imaginer. Je demande à Mehmet de quoi parle la chanson. Oh ! c'est pas très compliqué : je l’aime, elle m’aime mais nos parents ne veulent pas qu’on se marie ... exactement ce que vit à ce moment Mehmet qui est amoureux d’une superbe grecque istanboulitaine qu’il m’a présentée en cachette... Zeki Müren, c’est du velours, de la violence, une maîtrise exemplaire du mélisme oriental le plus savoureux. ... Je demande à Mehmet si Müren est homo. Ibne ? Question idiote, inutile. Bien sûr ! tout le monde le sait et vu sa dégaine, le contraire serait étonnant, mais ils s’en foutent, ils l’aiment, ils l’adorent, c’est leur idole, car il les fait pleurer...
Écoutez : "Bir gülü sevdim", ça se trouve facilement, c'est une superbe chanson.
16 janvier, 2007
JARRY mais oui !
Rêve(s)
Rêvez-vous ?
Actuellement je rêve "énormément", enfin, je me souviens "énormement" de mes rêves. De tout, de rien, des rêves pour psychanalystes, des rêves rien que pour moi, (ce qui n'empêche pas... ça peut être les mêmes ! ) des frais, des nouveaux, des dont je suis fier, des dont je le suis moins, un peu comme les oeuvres qu'on fait. Mais aussi des récurrents, vieillots, usés jusqu'à la trame mais qui font encore à chaque fois leur effet. Dieu ! que je suis bon public. J'ai beau les connaître par coeur, à chaque fois, au lieu d'appuyer sur le bouton "off" pour éteindre la machine, trop content, je laisse faire... Toutefois, je crée des raccourcis, un peu comme si la pratique de l'avance rapide au magnétoscope se transposait au rêve, ce qui n'est pas forcément impossible. Il m'arrive même, puisque cette possiblité m'est offerte, de rebobiner le rêve quand il est plaisant, ou quand j'en recherche, l' ayant toujours ratée, la fin depuis ( peut-être) vingt ans ou plus... et de me le repasser ainsi dans l'espoir jamais satisfait d'en connaître la chute... Je suis persuadé qu'en matière de rêve, le cerveau a intègré les termes de "reverse" et "forward" et s'en sert... Seuls le "on" et le "off" sont (encore à ce jour) hors de sa compétence...
Fâcheux malentendu
Je suis mort, je crois,
le jour où deux gamètes
se rencontrèrent
et firent affaire...
Car une heure après, quelques cellules, en se multipliant comme des folles, fabriquaient avec soin mon destin létal... me faisant croire que j'allais vivre, alors qu'elles préparaient ma mort ...
A le vilain malentendu !
le jour où deux gamètes
se rencontrèrent
et firent affaire...
Car une heure après, quelques cellules, en se multipliant comme des folles, fabriquaient avec soin mon destin létal... me faisant croire que j'allais vivre, alors qu'elles préparaient ma mort ...
A le vilain malentendu !
Mac Orlan, c'est vraiment bien, la preuve :
Ca s'appelle : "Merci bien" ( musique excellente de Lino Leonardi )
et ce fut chanté admirablement par Monique Morelli
Mon hôtel est là dans la nuit
Tous mes amours sont sur le lit
Et mon cœur cherche une lanterne
Dans ce navire en perdition
Où la chance est au pavillon
Mais sans lanterne
C’est rue des Charrettes
Quand j’avais vingt ans
C’est rue des Charrettes
Dans la nuit des temps
Donnez des sous à cette enfant
Qui décourage les passants
Il lui faudra payer sa crèche
Régler ses torts et ses erreurs
Dans les bras d’un tôlier sans cœur
Un jour de dèche
Ah c’est un beau geste
N’soyez pas trop rat
Ah c’est un beau geste
Dieu vous le rendra
L’argent que vous me donnerez
Abolira tous mes péchés
Les flics vous prendront sous leur aile
Et vous irez tout droit au ciel
Des paradis pénitentiels
A tire d’aile
Pour ce que ça coûte
N’en faites pas un plat
Pour ce que ça coûte
Vous n’en mourrez pas
En attendant mes pieds sont nus
Tels étaient les pieds de Jésus
Ce n’est pas ça qui me console
Car marcher dans la rue nus pieds
Ce n’est pas bon pour la santé
Ca vous décolle
Pourtant de disgrâce
Ayez donc pitié
Pourtant de disgrâce
Faites la charité
Donnez moi seulement deux francs
Afin d’acheter un croissant
Un croissant chaud comme une offrande
En hommage aux et caetera
Le dabe amer et le bougnat
Et toute la bande
Merci ma bonne dame
Merci mon Jésus
Merci ma bonne dame
J’vous ai assez vus
15 janvier, 2007
Soutiens divers
Je, nous nous sommes gaussés de certains des membres du comité de soutien à Nicolas Sarkozy. Mais il n'y a pas que des illétrés... Il y a par exemple José Frèches, ancien conservateur du musée Guimet et auteur de best sellers. Il y aussi et oui, Yasmina Reza qui le suit à la trace sous prétexte d'écrire un bouquin sur lui. Ce qui est curieux, c'est que les plus bêtes se montrent et les plus chic voire les moins cons se font discrets...
Cherchez l'erreur...
C'est donc bien vrai, ensemble, qui que l'on soit, tout est possible et à coup sûr, le pire
Cherchez l'erreur...
C'est donc bien vrai, ensemble, qui que l'on soit, tout est possible et à coup sûr, le pire
Ensemble, tout est possible, même le pire !
Rachida Dati est l'une des nouveaux porte-parole de Sarkozy. Elle ne manque pas de fraîcheur.
Chacun sait que c'est partant de ce principe qui a fait ses preuves (et que Sarkozy va remettre en vigueur) que tous les grecs sont devenus des Niarcos et des Onassis... et que demain, les français seront tous des Bouygues et des Lagardère... Certains oui, peut-être même les enfants de Rachida Dati... A l'ascenseur social via la politique ! Y a que ça de vrai !
On lui demande si elle n'a pas l'impression d'être un peu la beurette de service. Non absolument pas, car ce n'est pas Sarkozy qui l'a choisie, c'est elle qui a choisi Sarkozy, en lui écrivant pour lui proposer ses services... Ok c'est la preuve !!! C'est bien connu, c'est le chat qui choisit son maître, même si c'est le maître qui le nourrit...
Elle est persuadée qu'elle ne trahit pas sa classe, que tout le monde peut s'en sortir, puisqu'elle est l'exemple de cette réussite.Chacun sait que c'est partant de ce principe qui a fait ses preuves (et que Sarkozy va remettre en vigueur) que tous les grecs sont devenus des Niarcos et des Onassis... et que demain, les français seront tous des Bouygues et des Lagardère... Certains oui, peut-être même les enfants de Rachida Dati... A l'ascenseur social via la politique ! Y a que ça de vrai !
13 janvier, 2007
Après la question que je me pose : le problème que j'ai
Je cherche depuis un bon moment la procédure de blogger pour créer des liens avec les blog-amis.
J'ai du mal, mais je pense que je vais finir par trouver.
J'ai du mal, mais je pense que je vais finir par trouver.
12 janvier, 2007
La question que je me pose...
Il faut remonter loin, très loin. Peut-être au jour où l’Homme, ignorant encore ce qu'on nomme acouphène, entendit, en décubitus latéral gauche, tout simplement battre son cœur oppressé. A moins que ce soit celui où, frappant entre eux deux cailloux pour en fabriquer quelque outil, en tirer une étincelle, il s’aperçut sans vraiment se le dire, que le bruit qui en résultait, par sa répétition rapprochée, sa réitération nécessaire, offrait un intérêt qu’il pouvait dissocier du caractère utile de son geste initial. Depuis fort longtemps certes, il entendait des bruits organisés - la nature en est pleine - le pas des mammifères, galop des chevaux sauvages, le chant des oiseaux, le hurlement des loups et ses modulations, le vent dans les falaises, le bruissement des feuilles et la pluie sur icelles... le crescendo de l’orage qui vient et le decrescendo qui suit lorsqu’il s’éloigne. Rythmes, hauteurs et variations du son, dynamiques, tout était déjà là qui put être musique. Une gigantesque symphonie stochastique ( mais sans but avéré, pourtant... ) et sans répit l’entoure, dont il n’a pas pleinement conscience car l’oreille est sélective ; mais elle nourrit en lui ce qui va devenir petit à petit l’un des composants essentiels de la nature humaine : le besoin irrépressible d’exprimer l’indicible... On peut penser qu’il ignorait, comme Monsieur Jourdain, que son action momentanée serait « artistique » puisqu’il n’avait probablement, comme on dit aujourd’hui, aucun « projet » de cet ordre si tant est qu’il en eût d’autres que celui de vivre ou de survivre... Pourquoi, l’Homme des Cavernes inventa-t-il la peinture pariétale, la fresque, appliquant sur la roche sa main enduite d’ocre ou traçant son contour d’une poudre amarante, inventant du coup en parallèle, et l’imprimerie et le pochoir, technique encore plus innovante, puisque l’imprimerie existait déjà dans l’empreinte de son pas, dans celle des animaux et des hommes dans la neige, dans la glèbe ou dans l’herbe foulée et qui lui permettait ainsi de lire au sol ou son « menu du jour » ou l’évaluation de nombre d’ennemis en vue d’une bataille. Les hypothèses sont nombreuses, elles restent des hypothèses. Les débuts de l’expression musicale sont encore plus difficiles à situer, car même si l’on a trouvé des instruments de musique très anciens, flûtes d’os percés, arcs, rhombes, lithophones ou leur représentation graphique (dans les fresques, pétroglyphes, sculptures rudimentaires), on n’a trouvé que des objets qui ne prouvent rien d’autre que leur propre existence sans pour autant affirmer, même par défaut, qu’avant eux l’expression d’un « fait » musical n’existât point, car il aurait pu exister d’une manière qui ne laissait pas de trace. Il est clair, qu’à ce moment, art et artisanat (merci Monsieur Lévi-Strauss) sont interdépendants. Peut-être que l’étincelle qui jaillissait au bout d’un certain nombre de gestes sonores et nécessaires donnait à ce rythme un caractère magique et sublimatoire assez éloigné au bout du compte de la préoccupation première de faire cuire le repas de la communauté, de la réchauffer ou encore de chasser tous les indésirables, souples et discrets félins ou pesants pachydermes... Et tout ça se produisait dans une superbe ignorance, dans l’inconscience probable de la réalité de l’acte accompli... L’homme ignorait alors qu’il devenait artiste... Pour ce qui de la causalité, c’est une autre histoire.
Mais ces bruits environnants dont il sentait qu’il en subissait la proximité, le poids et qui exerçaient sur lui un curieux et indéfinissable pouvoir dont son langage ébauché ne pouvait permettre que la verbalisation sommaire d’une analyse simple, ces bruits « n’étaient pas les siens ».
Le jour où l’Homme comprit qu’il pouvait lui aussi revendiquer (et oui déjà, même s’il n’y avait encore pas grande monde pour lui interdire - heureux homme ! - quoi que ce soit...), le droit à l’expression par le rythme d’abord (l’idée de mélodie vint bien après sans doute), le droit de frapper un objet dans un but autre que celui de le transformer en un couteau utile, une « durable » flèche, mais pour en tirer désormais un bruit, un son, gratuits et éphémères et peut-être ainsi modestement chercher à égaler le cheval qui galope, le tonnerre qui roule, le cœur qui bat, et, qui sait, approcher en l’imitant l’entité extraordinaire qui régenterait tout « ça », « ce » ou « ces » dieux qu’il ne s’était pas encore mis en tête de vénérer, pour son malheur, peut-être, pour son bonheur, qui sait..... Se laisser « charmer » par le résultat de son propre geste de thaumaturge qui s’ignore encore, jusqu’à y trouver du plaisir, ce plaisir qui allait devenir, quelques dizaines de milliers d’années après, si suspect, si douteux, pour certains même obscène... un peu comme le coït sans le but de procréer...
J’imagine que lorsqu’il comprit qu’il pouvait ne plus se limiter à l’écoute «des autres», animaux, éléments, calmes ou déchaînés, se contenter du rythme et des modulations de ce qui l’entourait, mais générer lui-même quelque chose qui fût apprécié à l’égal de ce qui le fascinait, par désir, par peur, par plaisir, participer ainsi lui-même au "chant du monde", acquérant du même coup une bien innocente, involontaire mais désormais fructueuse et légitime indépendance, il devint musicien.
Est-ce à ce même moment qu’il s’appropria, en la reproduisant, l’image de l’« autre » qu’étaient bisons, aurochs, mammouths, antilopes et tigres, voire frères humains, nul ne le sait.
En bref, comme tous les peintres, le peintre de Lascaux, celui d’Altamira, sifflait-il, en travaillant ?
Le jour où l’Homme comprit qu’il pouvait lui aussi revendiquer (et oui déjà, même s’il n’y avait encore pas grande monde pour lui interdire - heureux homme ! - quoi que ce soit...), le droit à l’expression par le rythme d’abord (l’idée de mélodie vint bien après sans doute), le droit de frapper un objet dans un but autre que celui de le transformer en un couteau utile, une « durable » flèche, mais pour en tirer désormais un bruit, un son, gratuits et éphémères et peut-être ainsi modestement chercher à égaler le cheval qui galope, le tonnerre qui roule, le cœur qui bat, et, qui sait, approcher en l’imitant l’entité extraordinaire qui régenterait tout « ça », « ce » ou « ces » dieux qu’il ne s’était pas encore mis en tête de vénérer, pour son malheur, peut-être, pour son bonheur, qui sait..... Se laisser « charmer » par le résultat de son propre geste de thaumaturge qui s’ignore encore, jusqu’à y trouver du plaisir, ce plaisir qui allait devenir, quelques dizaines de milliers d’années après, si suspect, si douteux, pour certains même obscène... un peu comme le coït sans le but de procréer...
J’imagine que lorsqu’il comprit qu’il pouvait ne plus se limiter à l’écoute «des autres», animaux, éléments, calmes ou déchaînés, se contenter du rythme et des modulations de ce qui l’entourait, mais générer lui-même quelque chose qui fût apprécié à l’égal de ce qui le fascinait, par désir, par peur, par plaisir, participer ainsi lui-même au "chant du monde", acquérant du même coup une bien innocente, involontaire mais désormais fructueuse et légitime indépendance, il devint musicien.
Est-ce à ce même moment qu’il s’appropria, en la reproduisant, l’image de l’« autre » qu’étaient bisons, aurochs, mammouths, antilopes et tigres, voire frères humains, nul ne le sait.
En bref, comme tous les peintres, le peintre de Lascaux, celui d’Altamira, sifflait-il, en travaillant ?
Sevran est une perle...
Jouhaud dit Sevran, ce matin, tente de s'expliquer sur Europe.
Mais, de fait, pas d'explications... Juste la liste des gens qui le soutiennent avec comme argument-massue le fait qu'ils viennent de tous bords...
Mais, de fait, pas d'explications... Juste la liste des gens qui le soutiennent avec comme argument-massue le fait qu'ils viennent de tous bords...
Tout y passe, la voix grave, l'étranglement, l'émotion... C'est lui la victime ! Il l'aime l'afrique, et les africains, et les antillais, il aime tout le monde, il aimait Mitterrand, il aime Sarkozy, "c'est fou comme il aime" aurait dit sa copine France Gall qui le soutient... Il trouve scandaleux qu'on lui cherche des poux quand le Darfour se meurt... Il n'hésite devant rien, le blondinet...
Sevran est donc un lâche, c'est aussi un con, car pour couronner le tout, on lui demande ce qu'il pense de Ségolène Royal, et vous savez ce qu'il répond, le sarkozien microcéphale ? " C'est une très jolie femme"... On ne l'avait jamais entendue, celle-là ! Raciste, lâche, con et maintenant misogyne... Une vraie perle, Sevran... Endin je dis ça mais il ne doit plus y avoir grand monde qui se l'enfile...
Coup de fil d'une personne dont il pense qu'elle va le soutenir et patatras, la personne en question cite in extenso le passage de son livre qui le charge, l'accable, ce qu'il voulait éviter à tout prix et qui était pourtant la seule et sérieuse hypothèse de travail de l'émission. Non seulement le texte est décidément ignoble, mais les statistiques qui lui servent de préliminaires justifiants sont, aux dires du monsieur qui appelle et qu'on n'a pas de raison de ne pas croire, fausses et ce monsieur le lui dit...
Seule excuse proférée par Sevran : "j'ai écrit ça il y a un an "... Comme s'il y avait prescription.Sevran est donc un lâche, c'est aussi un con, car pour couronner le tout, on lui demande ce qu'il pense de Ségolène Royal, et vous savez ce qu'il répond, le sarkozien microcéphale ? " C'est une très jolie femme"... On ne l'avait jamais entendue, celle-là ! Raciste, lâche, con et maintenant misogyne... Une vraie perle, Sevran... Endin je dis ça mais il ne doit plus y avoir grand monde qui se l'enfile...
11 janvier, 2007
C'est bon pour l'ego ( enfin le mien...)
Ce soir je lis dans une revue en ligne une critique très favorable d'une pièce pour quatuor de saxophones que j'ai écrite il y a quelques six ou huit mois. La personne qui en parle a, bien entendu, tout compris de mes intentions et considère l'adéquation entre mon projet et ce qui en résulte... Contrat rempli ! Allez, je vais laisser percer ce soir une pointe d'orgueil !
10 janvier, 2007
Labyrinthe
Tiens, j'avais écrit ça il y aura bientôt dix ans après la mort de mon ami Antoine Tisné, compositeur génial, amateur comme moi de labyrinthes, bouffeur raisonné de curés et drôle quand il le voulait ...
Dans une cathédrale un vieux prélat perclus
Jouait à la marelle au cœur du labyrinthe…
Prisonnier du symbole, en ce dessin reclus,
Il cherchait son salut dans un ciboire d’absinthe.
Une chimère, d’un mur, tenta de le saisir
Pour l’extraire du parcours où l'on perd connaissance,
Mais elle était de sucre et malgré son désir
Ne put que se dissoudre en la sublime essence…
Il erre encore, dit-on, comme le fit Thésée ;
Mais c’est le Minotaure qui le suit et l’assaille,
Gothique créature en pourpre déguisée,
La soutane en furie et la mitre en bataille…
Ce soir : cuisine
Mon père disait " On ne regarde pas à un seau d'eau pour faire une bonne soupe ! ".
Il disait aussi, (mais peut-être est-ce ma mère) " La cuisine c'est l'art d'accomoder les restes ".
On hache-menu une gousse d'ail.
On coupe la moitié du pain de tofou en petits cubes
et on mélange tout ça, délicatement, car , vous le savez, le tofou a tendance à "s'ébeurziller".
On fait une vinaigrette avec une pointe de moutarde, de l'huile de noix et du vinaigre de vin. Un peu de poivre, de sel de mer et voilà.
Et bien cette recette nipo-poitevine est tout simplement délicieuse. Un petit coup de rouge ( pas de saké, dommage ! ) là-dessus et hop !
On est bien content !
La prochaine fois je vous parlerai du concombre à la chantilly de wazabi.
Ce soir il me reste trois carottes, quelques oignons, de l'ail et un pain de tofou.
Voilà !
On rape les carottes à la main, avec la grosse rape. Quand on rape avec la petite, la carotte se change en foin sucré.
On coupe finement un gros oignon, ça fait un tiers oignon/deux tiers carottes.Voilà !
On rape les carottes à la main, avec la grosse rape. Quand on rape avec la petite, la carotte se change en foin sucré.
On hache-menu une gousse d'ail.
On coupe la moitié du pain de tofou en petits cubes
et on mélange tout ça, délicatement, car , vous le savez, le tofou a tendance à "s'ébeurziller".
On fait une vinaigrette avec une pointe de moutarde, de l'huile de noix et du vinaigre de vin. Un peu de poivre, de sel de mer et voilà.
Et bien cette recette nipo-poitevine est tout simplement délicieuse. Un petit coup de rouge ( pas de saké, dommage ! ) là-dessus et hop !
On est bien content !
La prochaine fois je vous parlerai du concombre à la chantilly de wazabi.
Judéo-chrétien ? Foutaise !
Il y a des formules qui m'agacent.
Pas plus tard qu' hier, je ne sais plus qui parle encore de "civilisation judéo-chrétienne" pour stigmatiser une fois de plus le poids de celle-ci.
Non, une fois pour toute, ce qui est judéo est judéo, ce qui est chrétien est chrétien... Chacune des deux traditions trimbale son paquet, point n'est besoin de les réunir dans le même cabas pour charger la bête. D'autant plus absurde que la prétendue civilisation judéo-chrétienne ne s'adresse qu'aux chrétiens. S'il elle était vraiement judéo-chrétienne, elle s'adresserait aussi aux juifs...Vous me direz : oui, mais il y a une filiation ! Un rapport historique ! Ok, mais c'est pas parce que je suis le fils de mes parents que j'ai hérité leurs défauts... Car au bout du compte, c'est bien de ça qu'il sagit, dans cette histoire, refiler en douce à la tradition juive la responsabilité des errences de la tradition chrétienne, du poids, de la tare, puisque c'est la même chose. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais la référence à la formule s'inscrit toujours dans un contexte négatif. On vante rarement les mérites de cette prétendue civilisation syncrétique, alors qu'on va parler de la civilisation chrétienne ( tiens donc ! le "judéo" a disparu ) dès qu'il s'agit de merveilles, cathédrales et peinture ancienne dont, entre nous, les trois quarts des sujets sont pris à la mythologie biblique...
Pour être bref :
- quand je visite une cathédrale, je remercie la civilisation chrétienne porteuse des admirables valeurs du plus pur Occident .
- quand je fonce au bordel, je ne peux que maudire le poids de cette civilisation judéo-chrétienne qui me culpabilise, si lourdement car gravement enjuivée, comme on disait dans les années trente...
Le concept de civilisation judéo-chrétienne est un concept profondément mais très obscurément anti-sémite, qui tend à faire croire en amalgamant deux traditions différentes que la plus ancienne serait à l'origine des tares de la seconde ...
Non, une fois pour toute, ce qui est judéo est judéo, ce qui est chrétien est chrétien... Chacune des deux traditions trimbale son paquet, point n'est besoin de les réunir dans le même cabas pour charger la bête. D'autant plus absurde que la prétendue civilisation judéo-chrétienne ne s'adresse qu'aux chrétiens. S'il elle était vraiement judéo-chrétienne, elle s'adresserait aussi aux juifs...Vous me direz : oui, mais il y a une filiation ! Un rapport historique ! Ok, mais c'est pas parce que je suis le fils de mes parents que j'ai hérité leurs défauts... Car au bout du compte, c'est bien de ça qu'il sagit, dans cette histoire, refiler en douce à la tradition juive la responsabilité des errences de la tradition chrétienne, du poids, de la tare, puisque c'est la même chose. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais la référence à la formule s'inscrit toujours dans un contexte négatif. On vante rarement les mérites de cette prétendue civilisation syncrétique, alors qu'on va parler de la civilisation chrétienne ( tiens donc ! le "judéo" a disparu ) dès qu'il s'agit de merveilles, cathédrales et peinture ancienne dont, entre nous, les trois quarts des sujets sont pris à la mythologie biblique...
Pour être bref :
- quand je visite une cathédrale, je remercie la civilisation chrétienne porteuse des admirables valeurs du plus pur Occident .
- quand je fonce au bordel, je ne peux que maudire le poids de cette civilisation judéo-chrétienne qui me culpabilise, si lourdement car gravement enjuivée, comme on disait dans les années trente...
Le concept de civilisation judéo-chrétienne est un concept profondément mais très obscurément anti-sémite, qui tend à faire croire en amalgamant deux traditions différentes que la plus ancienne serait à l'origine des tares de la seconde ...
09 janvier, 2007
Énervement-grammaire-et accord de participes ou le Bled pour les ploucs ...
Clin d'oeil
Je vous ai déjà parlé de mon ami Jacques qui est musicien, aveugle, sculpteur et bricoleur. Comme il est moderne, il s'est mis à internet. Il envoie des mails, sans faute, il lit les siens. Il trouve que c'est pratique et il a bien raison. Mais il y a deux semaines il a fait plus fort. La jeune femme ( qui est une amie commune ) qui lui a succédé à sa tribune, ayant besoin d'une photo pour l' envoyer à un organisateur de concerts qui l'avait programmée, n'avait personne pour la photographier à ses claviers. Qui a fait la photo ? Et bien, Jacques bien sûr... Il parait que la photo est superbe. Dans le programme du concert sous la photo, il y a le crédit photographique : "Photo Jacques H. ".
Voila c'est tout !
08 janvier, 2007
La cour des miracles, soutien de Sarkozy
Doc Gynéco, membre actif du comité de soutien à Sarkozy, s'est, l'autre nuit, vautré en scooter tellement qu'il était bourré... Il a passé la nuit en cellule de dégrisement.
Il y avait au comité de soutien :
- une vieille folle raciste et peroxydée
- un chanteur sur le retour en exil fiscal
- un gandin radiophonique
- un chanteur en délicatesse avec les impôts
- le même, maintenant, en pochetron.
Bravo !
Il ne manque plus à la cour des miracles sarkozienne qu'une écrivaine de troisième zone
ou d'autres encore à imaginer.... les paris sont ouverts...
Il y avait au comité de soutien :
- une vieille folle raciste et peroxydée
- un chanteur sur le retour en exil fiscal
- un gandin radiophonique
- un chanteur en délicatesse avec les impôts
- le même, maintenant, en pochetron.
Bravo !
Il ne manque plus à la cour des miracles sarkozienne qu'une écrivaine de troisième zone
ou d'autres encore à imaginer.... les paris sont ouverts...
07 janvier, 2007
Les bons comptes...
Ca y est, les États Unis d'Amérique ont fait leurs comptes. Trois mille soldats américains tués en Iraq depuis le début de la guerre faite par G.W. Bush. pour lutter contre le terrorisme et en particulier Ben Laden qui a fait sauter les Twin Towers faisant trois mille morts civils.
C'est simplement mathématique : Bush a, en attendant de le dépasser, désormais tué autant d'américains que Ben Laden, c.q.f.d.
Ah! ce goût du "challenge", de l'émulation !
Ah! ce goût du "challenge", de l'émulation !
Le pauvre restera-t-il gentil ?
Suite à un poème pas plus gai d'Orlando de Rudder... (http://orlandoderudder.canalblog.com)
Et ce vieux son de cloche, il le connaît déjà
C'est celui qui se perd dans la brume qui mord,
Qui lui anesthésie la main, quand du jaja
Il cherche obstinément le goulot-réconfort...
Vous l’avez dit, c’est vrai, il titube... et se tient
Aux murs, au parapet du pont où il s’abrite
Le glas, il le connaît, c’est son air, c’est le sien
Son opéra, sa vie, sa scène qui s’effrite...
Pour “aller vite au trou” sans forcer le destin...
Pour mettre un terme enfin à sa misère profonde,
Il lui faut pour ce faire, attendre qu’un matin
Le froid, tueur légal, l’entraîne dans sa ronde...
Le pauvre se tue peu... Le pauvre fuit la mort...
C’est à se demander s’il n’est pas le dernier
A avoir de l’espoir... A croire, à croire encor,
Que Dieu aime le pauvre... qu’il sera le premier
Au paradis des gueux, et comme au bon vieux temps
S’il reste sage et digne, et gentil sous sa tente,
On lui fera crédit, pour un mois, pour mille ans
D’un rêve lénifiant d’aptitude à l’attente...
Car le pauvre ne sait rien d'autre, non, qu’attendre
Attendre le printemps, l’été quand il fait chaud...
Le pauvre malgré tout est gentil, reste tendre...
Il tend la main et dit merci ou peu s’en faut.
Il faudrait bien qu’un jour le pauvre se redresse,
Se révolte et puis s’arme et se serve alentour...
Dans ces lieux éhontés où prospère la richesse
Il aura des fusils des munitions, un jour...
Et ce jour-là, mes amis, ça va chier...
Jour de colère que ce jour-là
Dies irae, Dies illa...
Et ce vieux son de cloche, il le connaît déjà
C'est celui qui se perd dans la brume qui mord,
Qui lui anesthésie la main, quand du jaja
Il cherche obstinément le goulot-réconfort...
Vous l’avez dit, c’est vrai, il titube... et se tient
Aux murs, au parapet du pont où il s’abrite
Le glas, il le connaît, c’est son air, c’est le sien
Son opéra, sa vie, sa scène qui s’effrite...
Pour “aller vite au trou” sans forcer le destin...
Pour mettre un terme enfin à sa misère profonde,
Il lui faut pour ce faire, attendre qu’un matin
Le froid, tueur légal, l’entraîne dans sa ronde...
Le pauvre se tue peu... Le pauvre fuit la mort...
C’est à se demander s’il n’est pas le dernier
A avoir de l’espoir... A croire, à croire encor,
Que Dieu aime le pauvre... qu’il sera le premier
Au paradis des gueux, et comme au bon vieux temps
S’il reste sage et digne, et gentil sous sa tente,
On lui fera crédit, pour un mois, pour mille ans
D’un rêve lénifiant d’aptitude à l’attente...
Car le pauvre ne sait rien d'autre, non, qu’attendre
Attendre le printemps, l’été quand il fait chaud...
Le pauvre malgré tout est gentil, reste tendre...
Il tend la main et dit merci ou peu s’en faut.
Il faudrait bien qu’un jour le pauvre se redresse,
Se révolte et puis s’arme et se serve alentour...
Dans ces lieux éhontés où prospère la richesse
Il aura des fusils des munitions, un jour...
Et ce jour-là, mes amis, ça va chier...
Jour de colère que ce jour-là
Dies irae, Dies illa...
Stendhal dit ...
Peut-on être à la fois contre la peine de mort et pour l'assassinat ?
Il y a des jours ou devant la connerie et la méchanceté humaine, à défaut de répondre, on est en droit de se poser la question...
Il y a des jours ou devant la connerie et la méchanceté humaine, à défaut de répondre, on est en droit de se poser la question...
06 janvier, 2007
Ah ! les cochons
Le summum de l'abjection, le top du top de la saloperie, l'himalya de la méchanceté réfléchie, raisonnée, vient d'être atteint par une prétendue association qui s'appellerait " La soupe au cochon" et qui distribue dans Paris à l'intention des SDF de la soupe dans la fabrication de laquelle entre systèmatiquement du porc, pour, vous vous en doutez, dissuader, les SDF musulmans de venir en goûter...
L'idée est visiblement née en Alsace, dans le cerveau pourri de militants FN.
Comment peut-on en arriver là ? Comment un être humain peut-il imaginer de mettre en oeuvre une telle masse de haine appliquée, cadrée, organisée ?
L'idée est visiblement née en Alsace, dans le cerveau pourri de militants FN.
Comment peut-on en arriver là ? Comment un être humain peut-il imaginer de mettre en oeuvre une telle masse de haine appliquée, cadrée, organisée ?
05 janvier, 2007
Un immense dragon pour le Têt
Le problème avec certaines associations caritatives, c'est qu'elles ont à leurs têtes des personnes qui ont un Moi surdimensionné. Sans doute est-ce nécessaire, au départ pour brasser, pour mener les "hommes". Mais ça peut se gâter très vite et se révéler être un frein à l'efficacité et à la bonne gestion d'ycelles...quand ce n'est pas devenir par le goût du pouvoir d'yceux, "contre-productives" comme on dit pour causer moderne. Je me suis un peu énervé à propos des Don Quichotte dont je considère qu'ils sont momentanément les "alliés objectifs " du pouvoir, lui servant sur un plateau, de quoi faire, en période électorale, de belles promesses. Pendant que les Don Quichotte installent leurs tentes et fréquentent les hautes sphères de la politique, le DAL, lui, a sans tambour ni trompette casé 80 personnes dans un immeuble de la rue de la Banque. Ce que je reproche en fait au Don Quichotte, c'est cette esthètique de la mouise. Ces tentes rouges, toutes bien alignées, c'est une " Installation" d'artistes, c'est le pire avatar du Land Art dédié à la dèche et produit sur la misère. Inviter des bourgeois à passer une nuit avec des SDF est un foutage de gueule en règle. Le truc, c'était de convaincre le nanti, (bourgeois ou non d'ailleurs) d'accueillir pour la nuit un SDF chez lui... Certains le font d'eux mêmes, une femme psychiâtre témoignait anonymement à la radio de cet accueil. Mais je crois que c'est plus facile de passer une nuit sur le pavé que de supporter chez soi un crado qui va vous saloper votre canapé Roche et Bobois... et laisser ses poils de fauché dans votre douche... Les tentes c'est dans les Eglises qu'il fallait les installer, elle sont grandes et chauffées ( le paroissien aime son confort) Deux cents tentes dans Notre-Dame, ça loge sans problème. Bon ok, ça nuit au commerce des cierges et des indulgences. Mais vous imaginez, Vingt-trois envoyer les flics ( "tiens 22 ! vla les flics , c'est 23 qui les a prévenus ", je pouvais pas la louper celle-là...) pour virer les pauvres de sa cathédrale ? Bof, on sait jamais... C'est ça qui serait intéressant de savoir... avant de savoir si le droit opposable sera voté. Attaquer l'État, qu'on pourra ! Mais vous avez déjà essayé de l' attaquer l' État... Et vous croyez qu'il a l'intention de se laisser attaquer l' État... En attendant, le long dragon rouge, du canal Saint-Martin prospère. Souhaitons qu'il disparaisse avant la fête du Têt, il pourrait y avoirconfusion...
04 janvier, 2007
Le journal de Cocteau
Je continue de lire le journal de Cocteau. Il dit de grosses bêtises, sur l'art abstrait en général et en particulier sur Nicolas de Staël dont il attribue connement le suicide à un aveu d'échec, le sien et celui de l'abstraction.. C'est idiot car de Staël est un meilleur peintre que Cocteau qui n'est qu'un très charment décorateur pour créatures de luxe et de tous sexes. Mais néanmoins, Cocteau est capable de fulgurences, de finesses, de compréhension et des hommes et de leurs oeuvres, en particulier à propos de Picasso. Il a néanmoins des goûts de son temps et des solidarités hasardeuses... Considérer Peyrefitte ( Roger, le bouffon, pas l'autre le (m)sinistre..) comme un écrivain courageux... bôf... Le problème de Cocteau, quand il parle des autres, c'est que sa qualité principale se retourne contre lui... La fidélité amicale l'aveugle... Car mettre dans le même panier Picasso, Buffet et Matthieu... tout de même... Cela dit, les fulgurences, l'emportent... Il y en a à chaque détour de page. Tout bavard qu'il est, Cocteau est un moraliste, son truc, c'est l'aphorisme. Curieusement, il y a du Montaigne dans ce mondain forcené. Mais a contrario, c'est un sprinteur, mais pas coureur de fond... Il faut des deux... Je continue de le lire avec bonheur. Car même les agacements qu'il provoque sont discutables..."écartables" comme on dit dans le Poitou, donc utiles...
03 janvier, 2007
Y a pas que moi qui le dit...
Dans un message précédent, je me suis un peu inquiété tout en reconnaissant leur utilité de ce que la publicité faite autour des " Enfants de Don Quichotte" risquait paradoxalement de se faire aux dépends de ceux qu'ils soutiennent.
Les associations lyonnaises qui font le même travail avec efficacité et dans la discrétion depuis des années trouvent un peu fort que les " Enfants de Don Quichotte" viennent aujourd'hui à Lyon leur donner des leçons de bienfaisance. Ils parlent d'une surmédiatisation et des dangers qu'elle risque d'entraîner...
Voilà... Je pensai un moment y être allé un peu fort... Finalement...
Voilà... Je pensai un moment y être allé un peu fort... Finalement...
02 janvier, 2007
Le Droit de Fulminer !
Profitons-en. Bientôt on aura plus le droit ! Le droit de quoi ? Le droit de fumer ? Mais non, c’est déjà fait ! Je parle du droit de fulminer, de dire des horreurs, enfin plutôt de parler des horreurs, d'en causer, de s'en offusquer. Car vous savez bien que le plus horrible dans l'horreur, ce n'est pas l'horreur en elle même, c'est que des gens disent que c'est une horreur et ce que c'est comme horreur, car il y en a des tas d'horreurs et de tous genres... Comme toujours, c'est le mot qui est obscène... L'horreur, on en est entouré, on la voit, on la touche, on la renifle, on baigne dedans... Mais quoi, merde ! c'est pas une raison pour en causer. Faudrait inventer un spray pour enrayer l'haleine furieuse, les miasmes d'arrière-gorges de ceux qui s'énervent, qui s'indignent devant la connerie et la méchanceté. Car comme avec le tabac, vous gênez vos voisins quand vous fulminez ! Le fulminagisme passif que ça s'appelle ! C'est très mauvais pour le cerveau, le votre (encore que, ça vous regarde, c'est le votre), mais aussi celui de vos voisins qui n'ont jamais demandé à ce qu'on les pollue avec des idées qui font tousser les méninges, alors qu'ils rêvent de l'Air-Wick et du Vick-Vaporub de la bonne conscience ; des fumigations consensuelles qu‘ils veulent, pas de fulminations incontrôlables ! Alors, il y a des lieux pour calmer tout ça. Ca peut s’appeler partis politiques, églises, sectes, parfois même associations... Ce sont un peu les fumoirs où l’on vient se retrouver entre fumeurs qui prennent de préférence le même tabac... (les mélanges sont vites écœurants...) dans le but d'arrêter...
Mais le fulminateur non repenti, c‘est n’importe où qu’il veut fulminer, lui ! dedans, dehors, en haut, en bas ! sans retenue, sans compter, par vent, par neige ou par beau temps ! Il le craint pas, le cancer de l'ame... parce que justement, pour une fois c'est le contraire... L'addiction à la réflexion est bonne pour la santé mentale... Néanmoins, y aura pas besoin de légiférer ! C'est l'entourage (pas "l'immédiat", il est habitué, pire, souvent convaincu..) qui lui fera comprendre qu'il fait chier à l'enfulminer sans vergogne à défaut que ce soit sans raison... Bientôt ce sera plus à la mode du tout !
- Quoi ? vous fulminez encore ?
- Ben oui, j'ai essayé d'arrêter plusieurs fois, tout au moins de réduire ! ça dure quelques temps et puis hop ! je replonge !
- Faut aller voir un fulminatologue !
- Ah bon ?
- Mais oui ! Il vous désintoxique en vous faisant signer des trucs de substitution du genre pactulot, comités de soutien, qui vous permettent de vous sentir mieux et calment votre addiction fulminogène.
- C'est cher ?
- Non, c'est gratuit, mais c'est pas pour ça que ça rapporte pas...
Mais le fulminateur non repenti, c‘est n’importe où qu’il veut fulminer, lui ! dedans, dehors, en haut, en bas ! sans retenue, sans compter, par vent, par neige ou par beau temps ! Il le craint pas, le cancer de l'ame... parce que justement, pour une fois c'est le contraire... L'addiction à la réflexion est bonne pour la santé mentale... Néanmoins, y aura pas besoin de légiférer ! C'est l'entourage (pas "l'immédiat", il est habitué, pire, souvent convaincu..) qui lui fera comprendre qu'il fait chier à l'enfulminer sans vergogne à défaut que ce soit sans raison... Bientôt ce sera plus à la mode du tout !
- Quoi ? vous fulminez encore ?
- Ben oui, j'ai essayé d'arrêter plusieurs fois, tout au moins de réduire ! ça dure quelques temps et puis hop ! je replonge !
- Faut aller voir un fulminatologue !
- Ah bon ?
- Mais oui ! Il vous désintoxique en vous faisant signer des trucs de substitution du genre pactulot, comités de soutien, qui vous permettent de vous sentir mieux et calment votre addiction fulminogène.
- C'est cher ?
- Non, c'est gratuit, mais c'est pas pour ça que ça rapporte pas...
Un peu de latin en ce début d'année, ou les pages roses appliquées .
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