On apprend aujourd'hui qu'un deuxième crime crapuleux épilogue d'une opération destinée à soutirer de l'argent à une victime attirée dans un guet-apens a eu lieu pratiquement en même temps que celui dont Ilhan Halimi a fait les frais de la manière que l'on sait. Il semblerait aussi qu'un certain nombre de ces crimes ou de tentatives soit resté sans publicité.
Avant, lorsqu'on voulait se" faire du fric" sans se fouler, on se faisait un vol à la tire, un sac à main, sans pour autant tuer quiconque. Certains grands bandits attaquaient des banques avec parfois ou même souvent des " dégats collatéraux"...Mais généralement sans mort d'homme ou en tout cas sans intention délibérée de tuer. Les crimes récents et médiatisés rappellent tout simplement la période des Chauffeurs, ce qui laisse à penser sur la régression de notre société.
De 1792 à 1796, c'est à dire en gros pendant le "Directoire", période pré- ou pseudo-libérale s'il en fut , on vit se développer une délinquence rurale extrêmement violente. Il semble même que dès la Révolution ce qu'on appelait" les compagnies de Fleur d'Epine " étaient déjà connues pour leur audace et la cruauté avec laquelle elles traitaient les victimes dont elles avaient fait le choix" ( in Historia n° 152) Il y avait un de ces bandits surnommé " le beau François" dont pourrait se recommander s'il était un poil cultivé le tueur imbécile actuellement soupçonné de Ilhan Halimi ( après tout, jusqu'à présent il n'est que soupçonné.)
Les chauffeurs donc torturaient les gens (en leur brûlant la plante des pieds, d'où leur nom) pour leur faire avouer la cachette de leur or...
Le jeune inculpé et ses collègues ( puisqu'il semble qu'il n'est pas un cas unique ) est un "chauffeur " gagné par la modernité.
Là où chauffeurs d'autrefois et tueurs d'aujourd'hui se rejoignent c'est sur la cruauté. Il semble en effet que, comme leurs glorieux ancêtres, nos tortionnaires modernes finissent par s'intéresser plus à la torture en elle-même qu'au butin qu'elle serait censée révéler puis produire...
Comme dans le cas des crimes et des tortures nazi, la pathologie sadique prend le pas sur le simple appât du gain.
Il y a désormais, derrière chaque petit voyou âpre au gain, un fasciste masqué, inconnu de lui-même, qui sommeille...
Cela dit, il ne faut pas oublier que des tueurs crapuleux de ce type ont existé il n'y a pas si longtemps, que l'on a classé hâtivement dans la catégorie des tueurs en série. Thierry Paulin est le plus connu quoiqu'un peu oublié.
On peut imaginer que si l'on n'avait pas arrêté la personne soupçonnée de s'être livrée sur Ilhan Halimi à cette barbarie, elle serait sur le point de devenir elle aussi, le besoin d'argent aidant, un tueur en série...
C'est pas simple tout ça...On en reparlera
Avant, lorsqu'on voulait se" faire du fric" sans se fouler, on se faisait un vol à la tire, un sac à main, sans pour autant tuer quiconque. Certains grands bandits attaquaient des banques avec parfois ou même souvent des " dégats collatéraux"...Mais généralement sans mort d'homme ou en tout cas sans intention délibérée de tuer. Les crimes récents et médiatisés rappellent tout simplement la période des Chauffeurs, ce qui laisse à penser sur la régression de notre société.
De 1792 à 1796, c'est à dire en gros pendant le "Directoire", période pré- ou pseudo-libérale s'il en fut , on vit se développer une délinquence rurale extrêmement violente. Il semble même que dès la Révolution ce qu'on appelait" les compagnies de Fleur d'Epine " étaient déjà connues pour leur audace et la cruauté avec laquelle elles traitaient les victimes dont elles avaient fait le choix" ( in Historia n° 152) Il y avait un de ces bandits surnommé " le beau François" dont pourrait se recommander s'il était un poil cultivé le tueur imbécile actuellement soupçonné de Ilhan Halimi ( après tout, jusqu'à présent il n'est que soupçonné.)
Les chauffeurs donc torturaient les gens (en leur brûlant la plante des pieds, d'où leur nom) pour leur faire avouer la cachette de leur or...
Le jeune inculpé et ses collègues ( puisqu'il semble qu'il n'est pas un cas unique ) est un "chauffeur " gagné par la modernité.
Là où chauffeurs d'autrefois et tueurs d'aujourd'hui se rejoignent c'est sur la cruauté. Il semble en effet que, comme leurs glorieux ancêtres, nos tortionnaires modernes finissent par s'intéresser plus à la torture en elle-même qu'au butin qu'elle serait censée révéler puis produire...
Comme dans le cas des crimes et des tortures nazi, la pathologie sadique prend le pas sur le simple appât du gain.
Il y a désormais, derrière chaque petit voyou âpre au gain, un fasciste masqué, inconnu de lui-même, qui sommeille...
Cela dit, il ne faut pas oublier que des tueurs crapuleux de ce type ont existé il n'y a pas si longtemps, que l'on a classé hâtivement dans la catégorie des tueurs en série. Thierry Paulin est le plus connu quoiqu'un peu oublié.
On peut imaginer que si l'on n'avait pas arrêté la personne soupçonnée de s'être livrée sur Ilhan Halimi à cette barbarie, elle serait sur le point de devenir elle aussi, le besoin d'argent aidant, un tueur en série...
C'est pas simple tout ça...On en reparlera