27 juillet, 2008

Juste après vêpres ! et la morula de Madame.

Bon, et bien, tout à l' heure, juste après vêpres ( vous savez mes convictions !) je pars à la campagne. Avec compagnon et chien, bien sûr ! Oh ! juste trois ou quatre jours.

Ah ! dans ma lunette de pub, on annonce, ( cette fois c'est la Libre B qui s'y colle) que Madame Bruni-Sarkozy serait peut-être enceinte.
Ce qui fait que, si c'est vrai, d'ici mon retour, elle aura dépassé de loin et vaillamment, le stade de la morula...

Ah ! l'admirable mère, la délicate artiste, l'incomparable épouse !
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26 juillet, 2008

L'Irlande, le vote et le passage de Sarkozy

Entendu ce soir à la radio :
Sondage irlandais après le passage éclair de Sarkozy en Irlande cette semaine. S'il y avait un nouveau scrutin référendaire, sur le même sujet aujourd'hui, le non l'emporterait encore et d'au moins deux points de plus que la première fois... Bravo ! On ne sait plus qui féliciter.
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C'est la droite qui l'a élu qui aura la peau de Sarkozy...

Ce soir dîner entre'amis, chez des amis. Oui, ok, c'est barbecue... Alors, comme je sais me tenir, je ne dis pas que je suis hostile... Mais, au milieu de ma brochette, en bon hystérique de base probablement, je m'étrangle... je sors de table et je fonce au fond du jardin, éructer le bout de barbaque calcinée qui m'obstrue... l 'horreur...

On cause un peu de tout, de la vie, de la politique... L'une des convives que nous avions vu revenir tétanisée du dernier meeting pré-électoral de Sarkozy nous lâche le morceau... Elle a vraiment l'impression de s'être faite avoir... Elle le déteste, elle le conchie, elle lui en veux de lui avoir fait confiance, de l'avoir cru. Fonctionnaire cadre célibataire, elle guettait une augmentation, ce sera celle de ses impôts... Trahie qu'elle se sent ! Ok, elle était pas obligée, qu'on lui dit, nous, on est pas déçus... Sa hargne est bien plus forte que notre mépris... Comme nous, elle le trouve d'un seul coup vulgaire vilain incompétent malhonnête menteur... Et ben ! Sarkozy, il aura du mal pour un deuxième mandat... Mais ne rêvez pas, soyez rassurés, c'est pas pour ça que la gôche va revenir...
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24 juillet, 2008

Petite recette estivale

Le barbecue, ces jours-ci, suite à une overdose, ça me gave... en plus c'est cancérigène ! ah non mais. Moi, en ce moment, je préfère quand c'est cuit à la poële (entre cholestérol et cancer, pour moi, j'ai peut-être tout faux, mais y a pas photo ! ). Alors voilà. C'est une vieille recette de Marie. Elle la reconnaîtra si elle me lit, elle qui est actuellement en vacances dans ses terres lubéronnes.

Vous prenez des côtes de porc bien grasses et persillées, dans l'échine, pas trop épaisses, mais avec un petit bout d'os, c'est plus goûtu. Vous les faites revenir doucement dans un peu d'huile d'olive après les avoir bien poivrées. Vers la fin de la cuisson porcine réglementaire, vous les inondez de miel liquide, des deux cotés bien sûr ! Vous laissez caraméliser à feu doux. Quand ça commence à ressembler à ce brut qui coûte si cher au baril, vous déglacez avec de la sauce soja Kikoman que vous aurez préalablement mouillée : 2/3 Kikoman, 1/3 d'eau, mais ne ratiocinez pas, ça s'évapore si vite à la cuisson ! Vous laissez mitonner quelques minutes, en retournant les côtes pour qu'elles soient bien imprégnées des deux cotés. Vous éteignez enfin et vous pressez la-dessus un jus de citron. Vous aurez pendant ce temps, cro-ondé du maïs en boite en "q.s.p.", dans l'eau fraîche, après rinçage ; égouttez-le avec soin avant de servir, le maïs n'a besoin d'eau que pour pousser, certainement pas dans votre assiette... Ah, j'oubliais, avec le jus de citron, une ou deux gouttes de Tabasco et une traînée de muscade, pour le fun... Ça marche aussi, bien entendu, avec des "travers".
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23 juillet, 2008

Premières petites victimes du travailler plus...

Deux enfants sont morts depuis une semaine parce que leurs pères les ont oubliés dans leurs bagnoles, en plein cagnard ...
Et oui... c'est pas par méchanceté, pour s'en débarrasser qu'il les ont laissés dans leur caisse au lieu de les déposer chez la nounou... Ils les ont simplement ou-bli-és... Ils avaient bu ? ils étaient drogués ? partis aux putes ? jouer au tiercé ? Non, ils étaient partis bosser, les papas... Bosser pour les nourrir, ces enfants, payer les crédits, faire des heures sup pour gagner plus, s'offrir un nouveau plein d'essence et compenser la perte du pouvoir d'achat... Sous pression ? non, vous croyez ? Il y en a chez Renault qui se suicident, d'autre désormais, c'est nouveau, oublient leurs enfants qui en meurent déshydratés... Voilà... ces enfants sont les premières victimes innocentes et collatérales de la révision du temps de travail, du "détricotage" des 35 heures dont est si fier Monsieur Bertrand... Merci aussi, Monsieur le président ...
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Mais comment pouvait-elle savoir ?

En août 1987, je suis à Berlin. C'est à l'époque encore très impressionnant. Ne serait-ce que l'arrivée à Tegel, aéroport en pleine ville, car pour des raisons de blocus encore en vigueur, l'avion atterrit (comme il décolle aussi) très court et l'on voit à travers les hublots les ménagères préparer les repas dans les cuisines avoisinantes ...
Je suis invité par ma copine C. qui oeuvre sur place et à plus d'un titre au rapprochement franco-allemand. On m’a logé dans une ravissante pension de famille à Dahlem à deux pas d'un des plus beaux musées ethnologiques et des beaux arts d'Allemagne (on y voit à l‘époque ces superbes Carpaccio qui vont quelques années après intégrer l’Ile aux Musées) .
Berlin, j'en rêvais depuis longtemps, "Der Himmel über Berlin", le film merveilleux de Wim Wenders curieusement traduit par "Les Ailes du désir" m'avait sérieusement allumé...
Je ne suis pas déçu. Ambiance bizarre, un peu glauque (ou est-ce mon imagination ?), façon nid d’espion, et le frisson de “l’homme libre” face au “totalitarisme communiste“!. Check Point Charlie, ça impressionne,ça rappelle le " Rideau déchiré" de Hitchcock ou plus rigolo "One, Two, Three" de Billy Wilder. Du haut de la terrasse en bois de la Porte de Brandebourg, la vue sur le purgatoire est assez terrifiante et sur les bords de la Spree, s'affichent les noms des transfuges morts en la traversant. Et puis ces hélicoptères qui n’arrêtent pas de tourner, jour et nuit. C’est déjà pourtant la perestroïka... qu’est-ce que ça devait être avant. Berlin Ouest, c’est un étalage de luxe éhonté... des cabriolets en pagaille et sur le Wannsee, des bateaux comme on en voit à St Trop. Tout ça pour rester prisonnier de luxe dans un land à peine grand comme un demi-département français. A quoi sert une bagnole qui roule à deux-cents puisque de tout façon, où qu’on fonce, à Berlin, on finit par se cogner dans le mur... Alors les jeunes berlinois fortunés font des démarrages de dragsters, et de courtes ruées sur le ring... du dérisoire... Et puis il y a les sages, les raisonnables qui roulent à bicyclette, normal, Berlin, c’est un peu comme Amsterdam y compris les canaux (il y en a, peu de gens le savent, presque autant), c’est un ancien marécage, globalement plat... Je traîne mes journées de plaisir estival à zoner sur le Kudamm, à visiter au hasard, à me bronzer à poil comme les berlinois, sur les pelouses de Tiergarten, entre Grosser Stern et "l'huître enceinte" où quand le temps est gris dans un institut spécialisé en compagnie de P. l'adorable jeune soeur de C... qui est belle et drôle à la fois. Mes nuits, c'est du coté de Fuggerstrasse que je les passe -no comment-... Le mouvement alternatif bat déjà son plein, et il y a à Kreuzberg, l'un des rares quartiers de Berlin qui soient un peu en hauteur et en partie rescapés des bombardements, une boite de nuit invraisemblable et cosmopolite, nommée, c'est bien normal vu l'endroit "GoldGotha"...

Mais il y a un aussi ce concert mémorable à la Philharmonie, Celibidache presque impotent, assis, qui dirige de l’oeil un orchestre de jeunes musiciens qu’il tient, fascinés, sous son charme, un vrai détournement musical collectif de mineurs en public ! il y a aussi les débuts d’Ute Lemper...

On rencontre à Berlin, un tas de gens intéressants. Par exemple cette jeune femme qui accompagne un producteur de France-Culture et avec qui nous buvons une bière blanche, à la fraîche en terrasse, l'été berlinois est continental, lourd et orageux. Elle est urbaniste et entreprend, au moment où d’aucuns, spécialistes la plupart autoproclamé(e)s, continuent de croire en la pérennité du mur et en celle du communisme, d’en faire classer monument historique pour les rendre intouchables, de multiples tronçons car, annonce-t-elle sur le ton de l'évidence, "Le communisme va chuter, le mur aussi et cette surface énorme de terrain, fait déjà rêver les promoteurs qui feront n’importe quoi...". “Comment ça ? le mur va tomber?” demandons nous incrédules... “ Oui, et bien plus tôt que vous ne pensez“... En août 87... Comment pouvait-elle affirmer ça ? et avoir raison à si brève échéance...

22 juillet, 2008

Carla-Bruni-Sarkozy est un acouphène.

A force d'en entendre parler, de lire son nom partout, j'en deviens obsédé, imprégné, cerné que je suis ! je ne pense qu'à elle, dans le métro, quand je me promène, à la messe, quand je fais mes courses, à pied, à vélo, à confesse, quand je fais pipi, pour tout vous dire, j'en rêve la nuit. C'est le fruit, le bruit d'une machine infernale, ça commence doucement et comme Pacific 231, ça prend du rythme, ça s'accélère, ça finit par s'emballer...

Carla-Bruni-Sarkozy
Carla-Bruni-Sarkozy
Carla
-Bruni-Sarkozy
Carla -Bruni-Sarkozy

Carli-Bruna-Syrkoza
Carla-Brinu-Syrkazo
Carlo-Briny-Surzaka
Carly-Bruno-Sarkaza
Carlu-Bryni-Sorkaza

Barla-Cruni-Sarzoky
Barlo-Crinu-Sarkizy
Barli-Cryna-Sorkazu
Barlu-Crino-Sarzyka
Barly-Crana-Surkizo

Sarla-Crinyb-Karcozu
Sarli-Crabno-Karcuzy
Sarlo-Cranu-Kyrzabo
Sarly-Crina-
Kazybco

Cyanir-kan-ral'cu-zobs !

Stoooooooooooppppppp!!!!!!!!!!

beurkh !!!

Au secours, à l' aide !
au feu ! au fou !

Je vous jure, j'en souffre !
Carla-Bruni-Sarkozy
est un national acouphène !

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La santé par les plantes

J'avais depuis deux ou trois ans une verrue à l'index droit. Ça m'a pris trois semaines d'une application quotidienne, mais je l'ai eue à la chélidoine (c'est effectivement au printemps que sa sève est la plus efficace tout autant que colorante ! ).

Patrice Pelloux soutient Val contre Siné.

Voilà, c'est tout...
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Les enfants des cités...

En rentrant de faire des courses je suis passé par la cité des peupliers (en fait, une simple barre). Les gosses savourent leur troisième semaine de vacances sur place ...

Constat :

Les enfants des cités jouent dans les terrains vagues
Pas besoin de soleil : leur peau est déjà sombre...
Ils traînent un peu tristes, ou gambadent partout.
Les enfants des cités ne recherchent pas l’ombre
Ils s’aspergent d’un jet qui sourd d'on ne sait où,
Imaginant, si loin... la caresse des vagues...
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21 juillet, 2008

Mon bon maître était sincère

Mon bon maître était assez laid sauf qu'il avait un charme invraisemblable, car il était d'une drôlerie dont la seule évocation me fait encore aujourd'hui, longtemps après sa mort me marrer tout seul comme un con ou parfois avec ceux qui l'ont comme moi bien connu... Il était marié, père de famille (nombreuse et catholique) et d'une hétérosexualité assumée... Un jour, à la fin des années soixante-dix, je lui adresse comme élève "grand débutant", un pote à moi, métisse, beau de la beauté du diable et sincèrement gérontophile, ça existe. Au bout de quelques mois, je rends visite à mon bon maître, en passant comme de coutume depuis des lustres, non par la porte, mais par la fenêtre de son studio au rez-de-chaussée d'une rue commerçante, c'est une habitude, un rituel. Nous parlons de choses et d'autres et je lui demande comment ça se passe avec son nouvel élève. Ah ! me dit-il ! quelle histoire ! figure-toi qu'il y a deux semaines, au tout début de la leçon, je le trouve un peu bizarre. Je lui demande ce qui ne va pas et c'est là qu'il me dit : "Monsieur B. je suis amoureux de vous !". Je lui réponds, "Mais, voyons, Jean-Jacques, ce n'est pas possible ! Je suis marié ! (sic !) " Et mon bon maître de me dire dans la foulée, "Tu vois ? Ça ne m'était jamais arrivé qu'on me dise ça comme ça ! et bien, honnêtement, c'est pas désagréable !
Vous comprenez, pourquoi, entre autre et pour le reste, je l'aimais cet homme !
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Éloge de la Médiocrité

Mon bon maître (1m59, disait -il toujours en rigolant, je vous parlerai de lui, c'est la personne avec laquelle j'ai le plus ri et le plus fortement... ) m'apprit non seulement la musique mais aussi bien des choses de la vie. Il voulait écrire un traité qu'il eût intitulé "Éloge de la Médiocrité" car il considérait avec affliction que la réussite ne pouvait passer que par ce qui entraînait vers le bas... jamais vers le haut. Mon bon maître était visionnaire, donc un peu pessimiste... Tout aujourd'hui va dans ce sens...
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Grains de sel et tolérance

L'autre jour je ne sais plus qui me taxait d'intolérance. Ouais, c'est vrai, ça m'arrive ! Mais doit-on tolérer l'intolérable ?
Bon. Je vais vous dire jusqu'où elle va se nicher, mon intolérance, en dehors de ma haine des racistes et des méchants cons en tous genres.
Y a un truc par exemple que je ne supporte pas, mais alors pas du tout. Oh, bien entendu, ça me rendrait pas meurtrier, mais je dois avouer que je bafferais volontiers. C'est lorsque je vois quelqu'un préparer une vinaigrette, la cuiller à la main pour doser... Et que je te mets une cuillerée de vinaigre, et puis deux ou trois d'huile, et que je te glisse en douce une cuillerée de moutarde, et que je te répands une pincée de sel, c'est tout juste si on compte pas les grains... Je hais la cuiller qui restreint !
Mais non, ratiocineurs, rétentrices ! une vinaigrette, ça ne se compte pas ! Ça se fait comme ça, à la hussarde ! même que parfois, dans la fougue, le bouchon de la bouteille tombe dans le récipient, Saint-Graal de la sauce à salade qu'il faut alors aller fouiller avec les doigts... Bref, tout ça c'est lyrique et contraire à l'idée même de comptabilité. Voilà ce qui me rend vraiment intolérant.

Le problème, c'est que la vie courante est une immense et quotidienne vinaigrette...

Alors vous pigez pourquoi, de temps en temps...
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Pour défendre Siné et les autres !

Un site indispensable, belge et très réjouissant même s'il traite souvent de bien tristes sujets et de fort médiocres personnes !
Cliquez !

20 juillet, 2008

Question éthique !

Ce soir, à l'instant présent :
ai-je le droit d'avoir plus de tendresse pour Marina Petrella qui meurt que pour Ingrid Bétancourt qui revit ?
Question fallacieuse, idiote, malsaine, "idéologiste"...
ou bien simple "question d'urgence"...
Qu'en pensez vous ?
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Ingrid Bétancourt aux Galeries Lafayette

Après son succès du jour au Trocadéro à l'occasion de la fête nationale colombienne, il paraît que Madame Bétancourt va ouvrir aux Galeries Lafayette un stand de produits de commerce équitable ! Un paquet de café pur arabica contre (ou avec) un otage !
Non ? vous déconnez ? Mais oui, je déconne !

Bon, c'est rigolo, mais elle a pas vraiment l'air pressé de rentrer chez elle... Ingrid... Honnêtement, on la comprend...
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Marina Petrella va mourir

AFP - il y a 4 minutesPARIS (AFP) - L'ex-membre des Brigades rouges Marina Petrella, dont l'Italie réclame l'extradition, est en "abandon de la vie" et un placement sous perfusion depuis vendredi la met, temporairement, à l'abri "d'un risque vital immédiat", ont indiqué dimanche ses deux médecins traitants

Marina Petrella, en instance d'extradition par les bons soins de Nicolas Sarkozy Président de la République Française qui l'expulse en demandant sa grâce, mourra avant d'être extradée et graciée. Elle ne pèse plus que 39 kilos et, profondément dépressive, ne se nourrit plus malgré les soins des médecins de Fresnes qui attirent l'attention du public sur son état.
Sachez donc que si d'ici quelques jours vous apprenez la mort de Marina Petrella, vous en serez responsable, puisque vous avez élu celui qui est à l'origine de son état de santé.

Vous vous en foutez de Marina Petrella ? Ah, alors, mille excuses et toutes mes confuses ! j'aurais du le savoir ...
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Et pendant que j'y suis, Brigitte Fontaine et Areski, habillés par Bazooka...

juste pour les vieux fêtards
du pétard...
http://fr.youtube.com/watch?v=L8ejnv15bPk
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Et puis, Nougaro, toujours...

Petite Chanson écolo-ma-non-troppo

pour les petiZenfants !

C'est sur une jolie mélodie de mon partenaire privilégié, un vrai Lander comme on savait faire autrefois !

Dans la montagne verdoyante
Un petit ruisseau sourd.
De pierres en rochers il serpente
Et la nuit et le jour.
Il court ici et là se repose,
Au cœur de l'herbe tendre.
Il nous murmure mille choses
Que nous aimons entendre.

Et dans le petit ruisseau nagent
De beaux poissons d'argent.
Pour eux le monde c'est l'alpage,
C'est jusqu'au bout du champ.
Pourquoi partir faire le tour du monde,
Risquer qu'on vous tracasse.
Ils ne veulent pas changer d'onde
Pour la Mer des Sargasses.

Je voudrais que mon ruisseau coule
Jusqu'à la fin des temps.
Que la vie et les pierres qu'il roule
Soient douces à chaque instant.
Je veux garder mon ruisseau d'eau claire
Et n'entends plus qu'on dise
"C'est le passé, il faut s'y faire..."
Et tant d'autres bêtises.

"Le petit ruisseau"
©2003

19 juillet, 2008

L'Express et Carla

Après la question d'importance ,"Carla Bruni la voix de la France ?". l'Espress (regardez encore la pub à droite.. .) nous invite à suivre Carla en Terre Sainte... à quand les Aventures de Carla au Congo, de Carla en Amérique, de Carla au Tibet ? Ah non pas ça, c'est pas vraiment le moment ... Moi je serais Sarkozy, je commencerais à être jaloux de l'Express... et du journaliste avec lequel elle entretient des relations visiblement privilégiées...
Le problème avec Carla, c'est que dès qu'on la connaît, on est forcément amené, comme le remarquable Pompadour de Jean Teulé, à rehausser les huisseries... Encore qu'avec notre président, pas besoin de sur-élever beaucoup...

18 juillet, 2008

Carla Bruni... la voix... oh !!!!!!!!

Vous avez vu ? dans ma fenêtre de pub, oui, là à droite, la question posée par L'Express :
"Carla Bruni-Sarkozy, la voix de la France ? "
Non mais vous avez lu ? J'ai la berlue ? la voix de la France, on disait ça quand on était sérieux, à propos de Gaulle, par exemple...
Je vais donc vous la faire brève : heureusement qu'il est mort ... car s'il était encore en vie, le pétomane pourrait à mon avis lui disputer cet honneur.

D'ailleurs puisque je fais, comme toujours élégamment, référence à l'Histoire, je trouve le couple Bruni-Sarkozy très "troisième république". C'est un peu comme si le Président Félix Faure avait épousé la Belle Otero...
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17 juillet, 2008

Siné ! Privés de Siné !

Les lecteurs, enfin les victimes consentantes et monétaires de Charlie Hebdo, sont désormais privés de Siné. Bon, pourquoi ?
Parce que Siné, commentant l'union à venir entre Jean Sarkozy, futur président de la République et Mademoiselle "Darty" imagine, vu que la famille Sebaoun ce serait, paraît-il, plutôt kasher, que le fiston va devoir se convertir à la religion juive...

Ces propos, voire ces allégations, seraient selon Charlie Hebdo et son très douteux directeur anti-sémites...

Et quand bien même, il se convertirait, le blondinet : retour aux sources, il ne ferait que la moitié du chemin à rebours... Y pas de mal à ça, qu'on se le dise!

Alors, je voudrais bien qu'on m'explique en quoi l'évocation de l'éventualité d'une conversion au judaïsme d'un personnage encore incertain, même si ce n'est qu'une rumeur serait un propos antisémite... Est-ce scandaleux de se convertir au judaïsme ? au point de prétendre que ceux qui l'envisagent même d'une manière amusante (oui, les Sebaoun sont pétés de thunes et alors ?) penseraient que ce serait l'équivalent de soupçonner l'impétrant de la vérole...

Imaginons, par ailleurs, (avec des Val, faut tout imaginer, c'est leur raison sociale, leur actuel fond de commerce !), imaginons donc, que Jean Sarkozy se convertisse pour le compte en banque de la belle, c'est à la limite un procès d'intention, en aucun cas un propos antisémite, puisqu'il n'est pas encore converti...

C'est vous Val qui, ce faisant, êtes anti-sémite, pas Siné...

A moins que le fait d'être anti-sarkoziste soit pour vous une forme d'antisémitisme masqué... Les Sarkozy sont pourtant catholiques convertis certes, mais depuis un certain temps... et de toutes façons on s'en fout, de savoir qui est juif, qui ne l'est plus, qui veut le devenir ou le redevenir, quelles qu'en soient les raisons...

Alors, arrête tes conneries, Val, la bauge dans laquelle tu frottes ta couenne de porc médiatique, (pas kasher, pas hallal non plus), est minée malgré toi de tes mauvaises intentions... en plus, tu es finalement, ce que je n'avais pas jusqu'à ce jour évalué, assez vulgairement con...

Alors, vive Siné ! qui n'a jamais eu besoin pour exister, de Charlie Hebdo, le magazine des jeunes gens et des jeunes filles délurées de droite qui avant de le lire d'une fesse distraite le mettent en rouleau pour se donner du plaisir.

Siné anti-sémite ? Ils serait pas plutôt infiniment plus anti-catho et encore plus anti-religieux de tous poils?


De toutes façons, il est surtout beaucoup plus drôle que Philippe Val, le "Bigard " hiérarchique de Charlie Hebdo.
Enfin, Val, on se souviendra de toi au moins pour ça : comme ce con de Jacques Clément et ce trou du cul de Ravaillac, tu ne laisseras de souvenirs que par tes actes misérables, dont cette exclusion calamiteuse et emblématique de ton déficit humoristique...
Tu resteras dans l'histoire de la presse mineure, l'indigent merdeux investi de pouvoirs momentanés et surévalués par tes pairs qui a viré Siné...

Val, tu as censuré Siné comme l'eût fait il y a trente ans la moindre baderne stalinienne...

Non mais tu te rends compte ? toi, insigne tâcheron, tu lourdes Siné !

Finalement, tu as raison, c'est mieux que n'être que Philippe Val... Val qui est tellement con qu'il fit sans le savoir (dont acte !) couple humoristique avec Font (convaincu par la suite de pédophilie notoire et depuis condamné...) C'est vous dire s'il est con, Val.... C'est peut-être même pour ça.. qui sait... qu'il cherche, et traque "l'hors normes" depuis...

D'ailleurs, Val ça va devenir un éponyme ... " T'es vraiment trop val, mon vieux ! " dira-t-on désormais en guise d'insulte simple.
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15 juillet, 2008

Anh-Dao Traxel ou le douloureux problème et les vicissitudes de l' adoption.

Les Chirac qui ne sont pas de mauvaises gens (ça se saurait ! non ?) ont, il y a quelques années "adopté" ou plutôt, semble-t-il "parrainé" une (à l'époque) jeune vietnamienne qui avait fui comme tant d'autres le régime épouvantable de son pays.

Ah, pauvres parents Chirac ! Ils ont pas de chance ! Ils auraient pu tomber sur une fille sympa, discrète-classieuse ! Mais non, on leur a fourgué (dans le but de leur nuire ? c'est ça la loterie des bonnes oeuvres !), une imprévisible et inepte frappadingue de la plus vipérine espèce.

Ce matin donc sur Europe en fin de matinée on reçoit, Dieu sait pourquoi et à quel titre la fille dite adoptive des Chirac. Elle s'appelle Anh-Dao Traxel. Et que vient-elle faire, celle dont on dit qu'elle ne se manifeste que rarement (ah bon, elle devrait ? fille Chirac, c'est un métier, une raison sociale, une spécialité dont la réflexion et les jugements de celles qui en sont investies seraient d'importance ? j'ignorais !) ?

Elle vient, on nous l'annonce d'emblée, régler son compte à Robert Ménard qui a essayé de foutre le souk dans le défilé hier, en proie à une crise récurrente autant que salutaire d'allergie aux dictateurs de tous poils. Et effectivement, on ne nous a pas menti, déboule sur les ondes une incroyable et sinistre harpie, qui vient toutes griffes dehors agresser ad hominem ce pauvre Robert Ménard qui a le tort de lui répondre. Car c'est clair, elle est folle à lier, la présidentielle adoptée... Elle raconte n'importe quoi du genre, oui la Chine est sur la voie de la démocratie et si les moines tibétains se font zigouiller par les soldats chinois, c'est parce qu'ils les agressent, moulins à prière contre mitrailleuses, effectivement y a pas photo... D'ailleurs Ménard aussi et ses potes sont des monstres d'une violence extrême ! Elle crie, elle s'excite, elle mélange tout, elle est confuse, elle bave, on l'a sevrée de ses pilules, c'est certain, ça s'entend ! Ménard lui rappelle gentiment, pédagogue, calme, façon infirmier psychiatrique, qu'elle est en France pour avoir fui un régime que ses nouveaux amis chinois soutinrent à ses dépens... Elle s'en fout, c'est du passé, elle a son idée fixe : il faut être gentil avec les chinois, car ils sont un milliard et demi ! Ménard essaye de lui faire comprendre que c'est pas au peuple chinois qu'il en veut, c'est à Hu Jintao et à ses sbires qui l'exploitent et le martyrisent, le peuple chinois ! Mais c'est qu'elle s'en tape, la pelote de haine, du peuple chinois ! Son héros, c'est Hu Jintao, car c'est le "représentant de l'ordre, de la loi" ! éructe-t-elle en substance. Elle est pour l'ordre, Anh-Dao Traxel... Elle serait pour "l'Ordre Nouveau" que ce serait pas étonnant...En fait, toute folle qu'elle est (les fous sont parfois visionnaires) elle a compris que Hu Jintao n'est plus l'un de ces communistes malfaisants du passé qu'elle exècre mais l'un de ces néo-fascistes dont elle attend beaucoup...

Ou alors et en même temps, elle panique, elle a la trouille de les voir débarquer à Paris, les chinois ! Elle sait ce que c'est, un régime dictatorial... Elle veut pas replonger... Et si ça doit recommencer, et bien, cette fois-ci, elle sera du bon coté... C'est pourquoi elle collabore déjà à distance ! Elle anticipe ! Histoire de se placer au cas où !

A mon avis, pas la peine d'attendre l'invasion, la prochaine guerre et une très hypothétique "libération", il faut la tondre tout de suite, la fêlée, à titre préventif !

Question subsidiaire : qui sont les salopards qui ont momentanément lâché cette malade hors de son asile puis de sa camisole et payé le véhicule sanitaire qui l'a menée, pauvre fille, se ridiculiser ainsi sur une radio célèbre à une heure de grand écoute ? Décidément, les Chirac n'ont pas que des amis...
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Politesse, courtoisie et cadran solaire

Tout à l'heure, en ville, je m'apprête à croiser sur le trottoir à l'ombre une femme superbe, africaine genre prêtresse vaudou. Elle vient vers moi lentement de sa belle et altière démarche de chamelle (l'une des plus élégantes qui soient) et me demande l'heure.
- Trois heures et demi, lui réponds-je, levant un peu la tête après avoir consulté ma montre.
- Merci ! laisse-t- elle, dans un large sourire, tomber de sa voix grave et de son mètre quatre-vingt-cinq...

Mais honnêtement, il n'y a pas de quoi. Je n'y suis vraiment pour rien s'il est trois heures et demi...
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14 juillet, 2008

EWA, Éva !

Je vous parlai il y a peu de ce sac en papier qui faisait de la pub dans un endroit pas recommendable et ou visiblement on la pratiquait gratis, pour Ewa, marque connue de pipe en tous genres ...

Ca me rappelle par homophonie qu' il y avait aussi dans mon enfance Éva la récurrente... lorsqu'enfants, fin des années cinquante, nous assistâmes avec bonheur à l'arrivée du cadran sur le téléphone et à la possibilité immédiate par la disparition de l'opératrice et par l' anonymat qui s'ensuivit de faire bien avant Francis Blanche des " tours au téléphone"

La plaisanterie la plus connue consistait à téléphoner à un Monsieur, marié ou non à une heure de préférence indue .
- Allo ?
- Allo ? Qui est à l'appareil ?
- C'est Éva !
- ............???
- Oui, ta petite Éva !
- Ma petite Éva ?
- Mais oui, voyons, Éva !
- Mais quelle petite Éva ?
- "Éva chier !" vieux con !

Je vous raconterai bientôt dans le même ordre d'idées, l'histoire du pharmacien et des "tétines à base carrée".
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Jetons définitivement un voile sur cette triste histoire

Il paraîtrait (mais j'émets quelques doutes, dans la mesure ou le port d'un masque n'est dit-on autorisé et encore c'est à voir, qu' en période de carnaval) qu'on peut le plus légalement du monde se trimbaler dans la rue en burka en France. Cela dit c'est tout à fait possible, même si j'aimerais bien qu'on me fournisse la preuve.

En attendant, on va faire un test : sortez discrètement de chez vous en plein été, sur la tête, non pas une cagoule ou un bas, mais un simple et légal passe-montagne déroulé jusqu'au menton et qui ne laisse voir que vos yeux et le bout de votre nez. Je vous mets au défi de vous trimbaler une heure "en ville" et pas seulement à Bastia, sans vous faire arrêter et risquer la bavure... Déjà quand je vais à ma banque, on me demande avant de m'ouvrir, tandis que j'étouffe dans le sas, d'enlever ma casquette et mes lunettes de soleil pour vérifier si je suis bien moi... Comment fait une dame en burka pour aller à la banque, en France ? Ah, elle n'y va pas ? alors rien à redire-d'accord ! Tiens, histoire de, peut-ton conduire une automobile en burka ? Je suis persuadé que là aussi il y a un vide juridique... Ah, vous êtes con ou quoi, PP ? madame ne conduit pas ! Ben, elle fait quoi, madame, à part servir son seigneur et maître...

Bon, maintenant, rêvons un peu ! Contrôle policier sur la route de madame en burka qui conduisait en téléphonant ... et là pas de délit de faciès, puisqu'on ne la voit pas... monsieur, lui est en baggy, en T-shirt et nike, pas de lézard, c'est normal, qui c'est qui pisse debout, non ? . Peut-on lui demander de soulever son voile, (la burka, c'est compliqué, faut démonter un morceau...) pour comparer avec la photo ? Au super-marché, elle fait comment ? Question idiote ? Ben, j'en suis pas sûr... à croire que le hijab tout à fait présentable ne leur suffit pas.
La burka, c'est une "Dame de Nuremberg" qui tue tout doucement ...

Le plus rigolo, c'est qu' en ces temps où la sécurité est à l'ordre du jour, chaque jour, tous les jours, personne ne s'est posé la question de savoir qui, sous le tissus bleu et derrière le grillage du mystère, pourrait, comme ailleurs, se cacher, une femme ? un homme ? une ménagère excisée volontaire, un terroriste sacrificiel ? Vous plaisantez, PP ? Ben, pas tant que ça... Vous savez bien, je vois le mal partout, car j'ai un instinct de survie chevillé au corps...Et m'envoyer en l'air sans plaisir pour avoir croisé sur mon chemin un fantôme de tissus bleu cachant sous le drapé de quoi se faire exploser, moi avec et quarante personnes... Joker ! non ?

Et puis, parlons-en ! C'est si obscène que ça, un visage de femme ? Si tellement tentateur, qu'il faille le cacher... C'est qui qu'est supposé être hétéro ?

Bref, si l'on autorise la burka dans la rue, je veux avoir le droit de porter mes masques de Pinocchio, de Peter Pan et de Blanche Neige pour aller faire mes courses à midi au Monop sans le moindre contrôle !


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La peau d' EDVIGE en descente de lit


N'oubliez pas la mise en place du Fichier Scélérat EDVIGE

(pour ceux qui ne sauraient pas ce que c'est cliquez ci-dessous )
http://pplemoqueur.blogspot.com/2008/07/edvige-est-une-sacre-salope.html

à moins que vous soyez d'accord pour qu'on vous fiche
(vous c'est déjà fait)
mais en plus, vos enfants, vos neveux, vos nièces, ou ceux de vos amis, et ce dès leurs 13 ans
qu'ils aient ou non quelque chose à se reprocher.


Signez la pétition pour obtenir son abandon définitif
sur :

L'Appel des Résistants toujours d'actualité


Ma nièce me signale cette vidéo.

Ils sont vieux, certains même depuis sont morts, peut-être le sont-ils tous aujourd'hui. Mais ils sont intelligents, généreux, incontrôlables, élégants de l'âme, ils sont beaux. Ils sont beaux, parce qu'admirables, centenaires ou presque et ils le sont comme jamais ne le seront ces quinquagénaires libéraux imbéciles et déliquescents qui nous gouvernent aujourd'hui.

ILS ONT RÉSISTÉ, ILS RÉSISTENT ENCORE, POST MORTEM
C'est à vous, de la génération qui monte, que s'adresse leur message.
"RÉSISTER, C'EST CRÉER, "
disent ils...

Écoutez-les sur

http://www.dailymotion.com/video/x1irg4_lappel-des-resistants

et apprenez au moins un mot
"HONNEUR"


13 juillet, 2008

Promenons-nous dans les bois

Bicyclette, forêt, trentième kilomètre : arrêt pipi dans un sous-bois. Une belle allée ensoleillée tracée droite dans la futaie. Devant moi à une vingtaine de mètres et bien au milieu, un petit renard trottine queue en l'air. Je tente un coup, je l'appelle : Renard ! Il s'arrête net, se tourne d'un quart de tête, me montre un instant sa petite bouille de renard nimbée du soleil passager, sa jolie truffe sur museau blanc, ses petits yeux malins et maquillés au khôl, et aussitôt reprend sa promenade, oh! pas comme quelqu'un qui a eu peur, non, plutôt comme s'il avait quelque chose de plus urgent à faire.


A gauche une ouverture dans le taillis, j'entre. Et là, Oh la la ! Et bien, il s'en passe de sévères ici ! Sur trois ou quatre mètres carrés, un tapis, que dis-je, un tatami de capotes usagées mais aussi leurs emballages marouflés sur le sol parmi une mosaïque, sylvestre cosmatesque de bouchons, de tubes, de capsules. De toutes les marques et de toutes les couleurs, des vieilles, séchées dont il ne reste plus que le col, d'autres toutes fraîches, et entre les deux, toutes les étapes de la dégradation en temps réel du latex sous nos latitudes. Il y en a même dans les bosquets, accrochées en nombre, à un mètre du sol, qui pendouillent, se balancent, flottent, s'agitent au moindre vent comme le linge qui sèche aux fenêtres, comme autant de rubans accrochés à ces stupas du stupres... petites enseignes parlantes de la baise en plein air et en même temps, en dehors du constat plutôt satisfaisant de leur usage, autant d' incitations par l'exemple à la protection et à la prudence. Bon, d'accord c'est pas vraiment l'endroit où l'on emmène sa petite amie aux fraises ni sa famille aux champignons...

Et puis ( mais c'est une autre histoire...enfin pas tant que ça...) dans un coin, un peu en biais, un sac en papier blanc glacé muni de deux anses en cordelette noire et sur lequel je lis au dessus de l'adresse d'un artisan sanclaudien :
EWA,
"La pipe qui vous va"
y a des endroits, comme ça...

12 juillet, 2008

La burka c'est ça !

Bon, que ce soit tout de suite bien clair : il est hors de question de me taxer d'anti-islamisme primaire, secondaire, tertiaire voire quaternaire... définitivement, c'est non, pas la peine d'essayer.

Voici l'histoire :

Une jeune femme marocaine vient de se voir, bien qu'étant le plus légalement du monde mariée à un français musulman refuser la nationalité française sous le prétexte qu'elle porte la burka.

La burka c'est ça :

Ok ! comme on peut s'en rendre compte sur cette photo, on a le choix, sur la forme, la coupe, la matière, la couleur, la broderie, le plissé, le grillage... La taille ? Ah là, dont-acte ! Oui, oui, parfois quand on est recluse, on a tendance à l'embonpoint, mais il paraît que ça plaît ... Vous remarquerez à l'occasion sur cette photo que la différence entre une burka pleine et une burka vide est, sommes toutes, minime...

Non mais, qu'est ce qu'elle attend, l'innocente complice pour la lui faire bouffer, à ce gros con, sa burka et son stock tout entier ?

"Différence de cultures", "altérité" ? Mon cul ! Saloperies d'esclavages en tous genres !

Alors, pourquoi revendiquer une nationalité quand on nie d'une manière aussi évidente sa seule et simple identité...

On ne va pas, et pour une fois on a bien raison, naturaliser des fantômes abscons, des poupées de chiffon, des moustiquaires sur pattes, quand il y a tant de gens visibles, vivants, fussent-ils clandestins, qui voudraient tellement et plus simplement qu'on les régularise...
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11 juillet, 2008

Carla Bruni, ses droits d'auteur, mise au point technique.

Madame Carla Bruni a annoncé que les droits de son Cd seront versés à la Fondation de France. C'est tout à fait sympathique et généreux de sa part, mais ce n'est pas aussi simple. En effet la loi française fait que contrairement à celle de nombreux de pays (en particulier certains pays anglo-saxons), en raison de l'exception culturelle qui nous est chère, le droit d'auteur est inaliénable et ce pour des raisons multiples dont la raison fiscale n'est pas la plus anodine. Madame Bruni, ne peut donc pas légalement renoncer à ses droits au profit de qui que ce soit fût-ce d'une fondation. Elle peut simplement, une fois ces droits perçus, (qu'ils soient droits d'auteurs, de compositeur, d'arrangeur ou parallèlement droits de reproduction mécanique) et ses impôts réglés, faire un chèque équivalent à la fondation de son choix. La question des impôts reste donc entière, puisqu'elle ne pourra déduire des siens que ce que le chèque qu'elle a fait au titre de don lui permettra... Mais gageons qu'au ministère des finances, on saura trouver le fonctionnaire compétent qui réglera cette subsidiaire et quelque peu schizophrène question.

Le geste néanmoins reste fort généreux. (C'est vrai, je le pense, on peut être richissime et généreuse, sans pour autant hélas avoir le moindre talent, souvenons nous de Florence Foster-Jenkins qui elle n'avait ni l'un ni l'autre...)

Mais beaucoup plus simplement, vous pouvez si vous voulez, vous aussi, vous montrer généreux et bien plus efficace, en faisant directement un don à la Fondation de France sans pour autant acheter ce pensum qu'est le disque de votre amie Carla et vous couvrir de ridicule en vous ventant d'une part de le posséder et pire, de l'écouter.

Votre don sera de fait décuplé.

Suis-je clair ? Vous voulez faire du bien ? Avoir vos pauvres ? Alors, n'achetez pas ce bidule incertain, versez directement l'équivalent du prix ttc du Cd à la Fondation de France qui vous délivrera aussitôt un reçu pour vos impôts. C'est-y pas mieux comme ça ? Sans intermédiaire ! Car sachez le, le droit d'auteur sur ce Cd ne représente que 10 % de son prix de vente... Simplifions : si vous achetez ce disque au prix fort, mettons 15 euros, ne rêvez pas, et relativisez votre générosité, car seuls 10% arriveront à la Fondation de France soit au mieux, 1,50 euros . Mais si en revanche vous donnez à la Fondation de France l'équivalent de ce que vous auriez payé à votre disquaire, soit, mettons, 15 euros, vous lui donnez 100%, soient 15 vrais euros...

Si vous ne pigez pas... Je désespère... Mon propos n'est pas polémique, il est tout simplement technique et pragmatique. Ce ne sont pas, j'imagine, des libéraux pragmatiques qui vont me le reprocher...

Toutefois, n'oubliez pas que dans charity-business, il y a business...
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Carla la susurreuse

Couplet

Il y avait la Suzon,
Fort connue pour ses talents...
C'était il y a fort longtemps.
Aujourd'hui dans la chanson
Il y a Carla qui susurre
Et qui sur les ondes assure !
Aujourd'hui dans la chanson
Carla susurre et c'est bon ...

Refrain

C'est Carla la susurreuse,
Elle susurre, elle est heureuse !
Elle est, dit-elle, "l'amoureuse"...
Tant qu'elle nous susurrera,
Que du bien, qu'elle nous fera !

Voilà, c'est tout.
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10 juillet, 2008

Attention, demain grande journée Carla Bruni-Mon Mari ! Boycott !

Demain, si vous avez deux sous de bon sens et autant de dignité, n'allumez, ni votre télé ni votre radio. A moins que vous vous réjouissiez d'être pollués par une vigoureuse entreprise de communication politico (c'est certain)- artistique ( c'est moins sûr ), boycottez cette entreprise scélérate d'intoxication médiatique tout terrain.

DIGNITÉ = SILENCE
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Ingrid Bétancourt / Ségolène Royal : deux poids deux mesures !

Ingrid Bétancourt avant d'être enlevée, sema un sacré bordel en stigmatisant la corruption, la lâcheté et l'incompétence de la classe politique colombienne dont elle est directement issue. C'est pour ça qu'on salue sa bravoure et pour ces faits qu'on la considère comme une femme fort courageuse.

Ségolène Royal, qui en a un peu marre d'être souvent visitée chez elle en son absence, et qui comme tous les français a quelques raisons de manifester son agacement vis à vis de certains aspects de la politique actuelle s'attaque, elle aussi, quelles que soient ses raisons (probablement les mêmes que celles de Madame Bétancourt, dont prioritairement l'accession au pouvoir), à la corruption, à la lâcheté et à l'incompétence de la classe politique... française et de droite. C'est pour ça qu'on la traîne et de tous cotés dans la boue.

Ingrid Bétancourt est donc, pour les raisons qu'on sait, une héroïne intouchable et sacralisée, quand Ségolène Royale pour exactement les mêmes raisons est une folle hystérique à enfermer d'urgence...

Même si Ségolène Royale n'est pas plus pour vous que pour moi, vraiment votre tasse thé, vous ne trouvez pas que ça commence à faire beaucoup ?
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Madame Bétancourt devrait-elle soutenir Madame Royal ? Oui, elle le devrait... Sauf que Madame Bétancourt est encore plus beaucoup plus à droite que Madame Royale n'est pas vraiment de gauche...

Voilà... c'est pas simple, pas simple du tout...



09 juillet, 2008

Un Gauleiter de Chine à Paris ?

L'Ambassadeur de Chine à Paris a aujourd'hui asséné qu'il était hors de question, au risque de risques considérables que Monsieur Mon Mari ait le moindre entretien avec le Dalaï Lama. Il est chez lui, à Paris,l' ambassadeur, il le lui interdit formellement ...
Quand on fréquente Hu Jintao, Mohamar Khadafi, qu'on invite Bachar el Assad, on peut au point où on en est fréquenter sans déroger cette grosse enflure tibétaine. Sauf que l'empereur de Chine ne veut pas...

Au fait, Monsieur l' Ambassadeur de Chine Populaire, comment dit-on "Gauleiter " en chinois ?

Mais vous avez raison ! Je vous parie qu'un jour, face aux exigences chinoises, Monsieur Mon Mari fera don, pour la sauver, de sa personne à la France ...

Jean Yann prophète en son pays, mort trop tôt ! "Les Chinois à Paris" - Ça y est c'est fait... Ça le ferait probablement ( c'est même pas certain ) bien rigoler...
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Communautarismes et scolarité, c'est pas nouveau ! Lisons Antoinette Brenet .

"... le mélange en face duquel je me trouvais dans chacune de mes classes était nécessairement explosif : je voyais s'y côtoyer des juives, des kabyles et des arabes, des européennes "pieds-noirs", et d'autres, filles d'officiers et dont chacune reflétait, le plus souvent avec toute la véhémence de la jeunesse, les croyances, les opinions, les certitudes et les préjugés de ses proches. Dans ce climat, l'enseignement de la littérature latine dans son ensemble prenait un caractère de vie et même parfois de dramatique actualité...
... il y avait pour moi, professionnellement, un écueil à contourner. Il n'était pas question de jeter de l'huile sur le feu et nul n'était plus conscient que moi du danger auquel nous exposait la stricte observance des programmes scolaires dont le respect était, à l'époque, impératif....
... dans ce climat, et avec le sentiment de vivre sur une poudrière, nous étions tenus par exemple d'expliquer en classe français en quatrième le Cid ( que dire du combat contre les Maures ? ), Esther ( n'était-il pas superflu de provoquer un pogrom ou seulement d'en suggérer l'idée ? ), le Bourgeois Gentilhomme ( les turqueries de Molière étaient-elles ou non une insulte à l'Islam ? ), Colomba ( qui pouvait passer pour un incitation à la vendetta )..."

On peut lire ces considérations étonnantes datant des années soixante ( couchées sur le papier en 1995 ) qui semblent étrangement d'actualité dans un livre remarquable d' Antoinette Brenet qui raconte non seulement ses débuts de professeur, jeune agrégée de lettres, dans l'Algérie pré-indépendante de 1958 ( elle assiste sans l'entendre au "Je vous ai compris" du Général qu'elle n'entendra que le lendemain rediffusé à la radio... ) mais aussi et surtout comment, en tant qu' archéologue et collaboratrice d' André Berthier, elle a avec lui définitivement localisé le site longtemps controversé de la bataille d'Alésia. Ça se lit comme un roman d'aventure et même si c'est un ouvrage sérieux, d'érudite, c'est aussi truffé de réflexions et de drôleries plus étonnantes et savoureuses les unes que les autres sur les idées toutes faites, les concepts immarcescibles bien que visiblement erronés et les résistances du mandarinat. Comme certains ont "l'oeil qui frise", Antoinette Brenet a le cerveau qui pétille... Normal, elle est champenoise !

Ça s'appelle
" LES ESCARGOTS DE LA MULUCCHA "
ou
La très véridique histoire de la découverte d'Alésia...
et de ce qui s'ensuivit

C'est édité par
l' INSTITUT VITRUVE
123 rue du Ranelagh
75016 Paris

mieux que n'importe quel livre XO pour l' été,
à lire à l'ombre ou sur la plage !


Monsieur Mon Mari s'en va-t-en Chine

Le mari de Carla Bruni va donc se rendre en Chine pour inaugurer les JeuZolimpics. Il a été invité ? Non, Madame, il a été convoqué...et ce, hier soir à Toyako par son ami le président chinois. Et quand on est convoqué (il sait ce que ça veut-dire, les convocations, lui qui fut ministre de l'intérieur), on se rend à la convocation...
Alors, voilà, qu'on se le dise :
nous avons un président docile,
obéissant,
sage,
soumis,
souple,
malléable,
doux
et flexible
(sept synonymes livrés à l'instant en urgence par Mediadico)
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Carla Bruni - CD - Suite

Je vous avais prévenus !
Ce matin sur Europe on nous annonce qu'on va pouvoir entendre en première exclusivité une chanson du nouveau disque de Carla Bruni.
J'ai donc, comme je l'ai juré, éteint ma radio. C'est pourquoi je puis , comme promis, vous dire que cette chanson comme le reste du disque est une bouse absolue. Le texte est mal écrit, le propos inepte, la musique indigente. Ce n'est pas grave, car l'arrangement est grossier et la voix "apnéenne".
Voilà, elle ne m'en voudra pas car, comme "son mari", je dis la vérité ( "ma vérité !"), et je tiens mes promesses...
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08 juillet, 2008

Carla Bruni - CD - Je jure ! et je m'engage !

Je jure
sur la mémoire
de ma mère
de mon père
de mon grand-père
de ma grand-mère
du petit Jésus
du gros Bouddha
de Zoroastre
de Jules César
d'Atila
de Sardanapale
de Saint Éloi
et du bon roi Dagobert.
Je jure
sur la tête
de ma boulangère
de mon charcutier
du pape
de sa mule
de la reine d'Angleterre
de celle d'Espagne
du roi des cons
de mon pompiste
de mon garagiste
du quincaillier de la Place des Ternes
de la bignole du coin de ma rue (immeuble chic)
de mon croque-mort
de mon buraliste que je boude depuis dix ans,
et du Président Sarkozy (LST !).
Je jure
de ne pas acheter le nouveau Cd de Carla Bruni
de ne pas le voler non plus,
de ne pas, légalement ou non, le télécharger, fût-ce pour me marrer seul ou "en réunion", comme disent les juristes-pénalistes.

Je m'engage et vous invite à faire de même
à éteindre ma radio dès que j'en devinerai la moindre annonce, la plus brève intro

Mais, je vous préviens
soyez en certains,

je dirai, même sans l'entendre,
de ce disque pis que pendre...
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Marina Petrella

Je dis que ce soir j'oublie tout... C'est faux ! Marina Petrella va être extradée par les bons soins de notre président et rien ne prouve malgré la demande de ce dernier auprès de son homologue italien qu'elle ne va pas finir ses jours dans une geôle italienne. Quoi qu'elle ait fait ou n'ait pas fait d'ailleurs, elle passera, c'est désormais acquis, plus de temps en taule que n'en passa Papon... Alors voyez-vous, je suis pas vraiment d'accord... Et vous ?

En tout état de cause, sachez, Mesdames, qu'au zoo des justiciables, il vaut mieux être un collabo, mâle, fasciste et antisémite qu'une simple femelle activiste d'extrême gauche...
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Le toit de ma maison

Allez, ce soir j'oublie tout, je suis gentil. Voici donc une petite chanson pour les enfants.
Il y a une musique. Si ça vous plaît, je vous l'envoie. (C'est dédié, elle l'ignore sans doute, à ma petite-nièce, la sublime et carnassière Garance)

C'est sur le toit de ma maison
Que se pose la lune.
Elle s'assoit à califourchon
Pour éclairer la dune.
La chouette l'attend dans la nuit
Pour veiller sur sa route.
C'est bien pratique et c'est gratuit,
Ça ne fait aucun doute.

C'est tout au bout de mon jardin
Que la rivière coule ;
J'y ai mis un petit moulin
Où les pigeons roucoulent.
Les chasseurs ne peuvent les voir
Ni leurs chiens les surprendre.
C'est ainsi que là chaque soir
On voit comme ils sont tendres.

C'est à l'entrée de ma maison
Que le loup souvent frappe ;
Je lui donne un peu de jambon
Un verre de lait qu'il lape.
Jamais il ne montre les dents,
Jamais un coup de patte.
Il parait qu'il est bien content,
Faut dire qu'un rien l'épate.

© 2002

07 juillet, 2008

Nicolas Sarkozy, l'homme qui riait des syndicats

Il était ridicule.
Il devient abject.
Ceux qui l'écoutent un peu gênés,
bien que de son parti,
ricanent et sans grande conviction applaudissent,
serviles, obligés, clients, assujettis, larvaires.

http://www.youtube.com/watch?v=t4WOg3IOCq0&NR=1

Cet homme pourrit tout ce qu'il touche,
même les siens

et comme le moellon lié aux pieds du cadavre,
l'entraîne irrémédiablement
à son niveau
vers le fond, au plus bas...
Honte à lui, honte à eux, à nous qui supportons...
.

Ingrid Bétancourt toujours et partout

Décidément elle arrête pas, la rescapée. Et que je bondis de la passerelle sur le tarmac et que je te grimpe sur une estrade, et que je te torche un petit discours, une sauterie à l' Elysée, une petite prière au Sacré Coeur, un en-cas avec Villepin, (en pleine vitrine, histoire qu'on la voie bien - c'est ses potes d'infortune encore aux mains des FARC que ça va réjouir de savoir qu'elle se goberge à Saint-Germain-des-Prés...), avec lui (c'est une manie !) un rosaire-express au plus profond de Saint-Sulpice ; en tout cas on peut pas lui reprocher de se précipiter chez les gens de gôche ou sur les agnostiques notoires... et c'est pas fini, la voilà prête à faire un saut à Rome croquer une hostie chez Benoît Sexe avant de fondre sur Lourdes pour une blind-date avec la Sainte Vierge. Bon, faudrait quand même qu'elle fasse gaffe à ce qu'un petit intermédiaire facétieux ne lui arrange un rencart anticipé, sans retour ni rançon avec ce Bon Dieu qu'elle, et c'est son droit, vénère... En attendant, quatorze juillet, quinze août, un jour le sabre et le goupillon le lendemain, rien ne lui échappe, tout est bon...

Je vous parie que c'est elle qui va, bouquet en main, biger le vainqueur du Tour de France et celui du concours de Paëllas Géantes de Palavas les Flots... qu'elle va remporter Intervilles et dans la foulée Kohlanta, la StarAc, des Chiffres et des Lettres, Qui veut gagner des millions et le Master de Questions pour un champion.... Quand à l' ouverture des Jeux Olympiques, elle a pas dit son dernier mot... si c'est pas l'ouverture, et ben elle fera la clôture... C'est pas possible ! elle en a rapporté du pays pour être speedée comme ça, elle qui, il y a un mois à peine était, nous disait-on, sub-claquante.

Certains parlent d'elle pour la Légion d'Honneur, d'autres pour le Nobel de la Paix (parce que vu le pays d'où elle vient, le Nobel de Chimie ça ferait un peu farce..). Alors, puisqu'elle se prend aussi pour Jeanne d'Arc autant la canoniser tout de suite. Comment ? il faut qu'elle fasse au moins un miracle ? M'enfin, c'est pas un miracle ce qui lui arrive depuis quatre jours et demi ?

Ce matin à la radio, on posait sans rire la question suivante : "Ingrid Bétancourt est-elle sur-médiatisée ?"
Non ? vous croyez ?
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06 juillet, 2008

"La Princesse sur le pois", la vraie histoire

Si j'aime beaucoup les comptines, j'aime tout autant, c'est bien normal les contes pour enfants. Je viens de relire "La Princesse sur le pois" du bon Andersen. C’est l'un des plus courts qui soient. Je me permets donc puisque de toute façon ces contes sont les fruits de collectes, de le réécrire et de lui adjoindre une petite morale.

Il était une fois dans un royaume boréal un roi dont le fils, unique héritier, fut en âge de prendre femme. Il n'y avait dans ce pays aucune jeune fille dont on estimait qu'elle fût digne d'une aussi fière et juste alliance. Le Prince, alors, partit de par le monde pour chercher celle qui pourrait par ses origines, ses qualités et sa vertu l’épouser et devenir reine un jour. On lui fit une belle escorte et ses gens qui le précédaient, ministres plénipotentiaires, diplomates s'enquéraient à l'avance dans chaque royaume où il allait, dans chaque principauté, des jeunes princesses à marier. On les lui présentait. Elles étaient nobles, elles étaient belles, et parfois plus riches que lui. Mais il voulait une princesse qui surtout le fut dans sa tête, dans son coeur, par l‘esprit et la manière d'être autant que par la naissance... Il parcourut le monde connu. Fit preuve de beaucoup d'adresse pour réfuter, sans blesser leurs très nobles parents, les jeunes filles qu'on lui présentait. Il visita la Koldavie, le Royaume de Bardhanupal, des empires aux noms oubliés et dans sa fougue et sa fraîcheur, par erreur, deux ou trois républiques...

Un an après son départ en fanfare, il revint triste et abattu au royaume de son père qui le reçut un peu froidement.

- Quoi, mon fils, lui dit le roi, vous avez fait un tour de terre pour revenir seul en la notre !
- Père, je vous en demande merci, mais je ne puis pour votre honneur et pour celui de notre peuple épouser n'importe-qui, ce serait, vous en conviendrez, médiatiquement contre-productif ! lui dit le prince qui avait au cours de son périple non seulement fréquenté tous les bordels qu'il croisait sur sa route mais aussi appris une dizaine de langues dont l' étonnante langue de bois.
Le roi bien sûr y fut sensible qui pour le consoler lui offrit un beau banquet, un beau cheval bai et de belles et nouvelles armes.

Le temps passa. Mais au coeur de l’hiver, arriva en triste équipage une jeune fille presque en haillons, accompagnée d’une servante vêtue de hardes tout autant. On les eût prises pour Cucendron, Peau d'Âne ou Mélisande réunies. On les reçut comme il se doit en les conduisant aux cuisines. La jeune fille s’en offusqua.
- Quoi ? vous me menez aux communs ? Savez-vous que je suis princesse ? Dit-elle aux robustes manants qui tentaient de la sécher de force devant l‘âtre, comme on eût fumé un jambon...

Dans le palais, comme un coup de tonnerre le mot résonna ! Une princesse sous notre toit ! s’écrièrent le roi, puis la reine, le prince étant parti chasser.
A leur demande on conduisit la demoiselle devant leurs majestés qui jouaient avec leurs amis dans le grand salon et devant un grand feu à “trousse-merluche“, un nouveau jeu fort à la mode que l'on joue un peu dévêtus.
- Ainsi donc vous êtes princesse ? lui demanda alors la Reine comme toujours un peu suspicieuse.
- Sur l’honneur, oui, Madame ! lui répondit la jeune fille du ton de l’évidence.
- Soyez la bienvenue ! lui dit le roi, jovial.
Et de la confier à l’une des suivantes de la reine pour qu’elle se refît enfin une digne apparence.

On dîna ce soir joyeusement. Le prince revenu de chasse semblait moins qu' insensible aux attraits de la jeune fille et l’on se doit de reconnaître qu’elle le regardait elle aussi bien souvent.

La reine était fort avisée. Elle avait durant le repas chargé deux de ses servantes de préparer de la jeune invitée la couche. Elle fit placer sous vingt matelas et au beau mitan de ce lit un petit pois sec et fripé. Il fallut pour qu’elle y monta qu’on apportât pour la princesse au moment du coucher un escabeau de vingt-cinq marches, prétextant que c’était ainsi qu’on recevait en ce royaume tous les vrais invités de marque.

La princesse sitôt qu'on l’eut parée pour la nuit vint s’y installer. Il fallut au moins six servantes pour l’aider à gravir les marches. Épuisée par tant d’aventure elle s’endormit dès qu' allongée. Le lendemain, au petit déjeuner, dans la grande salle du palais, ses hôtes dès qu’elle parut s’enquirent de sa santé : avait-elle bien dormi ?
- Fort bien leur dit-elle de sa voix de princesse, si ce n’est que j’ai senti tout au long de la nuit comme un pavet dessous ma couche et qui m’a quelque peu mortifiée... J’ai, de ce fait, quatre-vingt bleus, autant d'escarres et quelques plaies fort douloureuses. Bref, Majestés, pour vous être honnête, je n’ai pas fermé l’oeil de la nuit.

Le roi, la reine, le prince surtout furent charmés, envoûtés. Ils tenaient là une vraie, une authentique princesse que Dieu ou le sort, c’est selon, leur avait adressée sans doute.
On retrouva ses parents, sa cour et le prince, conquis, vint leur faire sa demande.

Les noces durèrent deux mois entiers. Troubadours, jongleurs, chanteurs, cracheurs de feu, organistes et joueurs de rhombes. Toutes les cours du monde y vinrent. On dit même que les républiques, elles aussi y furent présentes, par leurs présidents et leurs légitimes épouses

Le soir des noces après qu’il fut heureux que le nouveau couple s’en fut dans la chambre nuptiale, la mariée eut une migraine qui dura pas moins de six mois et qui fit que le prince dormit dès lors sur la carpette (fort heureusement pour lui un ours de Sibérie confortable et épais) avant d'aller baiser ailleurs.
Et plus rien dès lors ne convint à la belle... Tout était trop ou pas assez... Trop chaud, trop froid, parfois trop tiède... Elle devint princesse à plein temps et telle qu‘il l‘avait désirée. Jamais contente, faisant la gueule à tout propos, ayant toujours un pet de travers, dédaigneuse, hautaine, exigeante, bref une vraie authentique chieuse.
Ils ne furent jamais heureux, et n’eurent d’ailleurs aucun enfant.

Le prince alors s’en fut trousser sur ses terres immenses et brumeuses quelques paysannes joyeuses et qui aussitôt après leur ébats lui offraient des petits pois au lards, au beurre, ou à la crème ainsi que de robustes batards...

Morale :
On a toujours besoin de petits pois... mais pas chez soi....

Ingrid Bétancourt ( Comptine estivale )

Ingrid Bétancourt commence
(Oserais-je vous le dire
De crainte que l'on me tance),
Ingrid Bétancourt commence
Fortement à me courir...

Ingrid Bétancourt
Me court
A la télé, à la radio
Ingrid Bétancourt
Me court
Sur le haricot...

04 juillet, 2008

Ah, putain, quelle santé !

Moi, elle me bluffe... A peine descendue de l' avion, fraîche comme une rose, frétillante comme un gardon (à ce que disent les journalistes-radio, j'ai pas de télé), la voilà aussitôt dès le pied sur le tarmac repartie en campagne. Pas un mot pour Uribe, si ce n'est pour dire que (c'est possible bien qu' improbable, car il n'a jamais eu intérêt à ce qu'il y ait un bain de sang ) si la France n'avait pas insisté pour l'en empêcher, il aurait volontiers et depuis longtemps fait donner la troupe pour récupérer les otages au risque de les faire massacrer. Elle est logique, la dame ! Elle ne va quand même pas remercier quelqu'un qu'elle se prépare et ce dès aujourd'hui à affronter dans deux ans aux présidentielles colombiennes. C'est qu'elle est aussi redoutable. Son petit speach de l'aéroport est un modèle du genre, construit, réfléchi, mêlant avec adresse émotion et fermeté, le tout servi par une diction impeccable, un sens inné du rythme de la phrase française, une voix superbe, une voix de "comédienne à voix". Il semblerait qu'elle est aussi performante en espagnol. Le top ! Chapeau ! Respect ! Brava ! Pro !

Non, vraiment, quelle santé ! Les femmes plus robustes que les hommes ? Comme disait mon grand-père : "Ce qu'elle a vécu là, un honnête homme en serait mort !" Mais aussi, comme je le disais à l'instant, quel professionnalisme ! Comment peut-on, trente-six heures à peine après avoir quitté des chaînes physiques et mentales vieilles de plus de six ans, être aussi en forme, claire, précise après des années de tortures et de carences. On lui a même trouvé en moins de deux des fringues à sa taille, du maquillage comme il faut, et surtout, surtout, on l'a remise en piste.

Vous savez que je vois le mal partout. Mais y a pas que moi.... Cet après-midi, on annonce qu'à la radio suisse (romande, je crois), certains prétendent que le gouvernement américain et le gouvernement colombien auraient raqué 20 millions de dollars pour la libération de ces quinze otages... 20 millions de dollars, pour nous et notre "pouvoir d'achat" c'est énorme... mais pour les USA c'est peanuts, ça doit représenter pour eux une matinée de guerre en Iraq et encore après le petit dèj... Et ce qui me fait prendre au sérieux les allégations de nos amis helvètes, c'est que Madame Bétancourt rendant un hommage appuyé à l'armée colombienne (prévoyante et reconnaissante, elle en sera bientôt le chef...) souligne en toute et involontaire innocence le fait que les soldats qui l'ont libérée n'étaient pas armés...

Bon de toute façon quelle qu'en soit la manière, elle est libre, tant mieux. Mais de grâce qu' on nous foute la paix avec elle..
Encore que...
si j'étais au PS, je la re-kidnapperais illico tant qu'on l'a sous la main, pour la garder comme prochaine candidate, en France... Bon d'accord, elle est pas vraiment de gôche, mais actuellement à gôche, qui l'est ? Ségolène à coté c'est une petite soeur des pauvres, une petite main de la politique, une gourde d'eau de Lourdes, bref, une enfant de Marie... Même si Marie, c'est Ingrid qui la connaît, elle, elle fait sa prière tous les jours...

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