Hier soir, sur les 21 heures, il fait frais, je sors faire un tour de vélo. Je prends les pistes cyclables et après avoir croisé force lapins de toutes tailles qui gambadent en me montrant leur petit cul blanc, ragondins en rut qui s'ébrouent dans les rus, je vous dis pas le reste, merles, pies et corbeaux en goguette, je finis par arriver sans l'avoir cherché à l'entrée de ce parc de loisirs, superbe avec son plan d'eau (oui, même nuitamment, je ne vais plus sans mon Panasonic Lumix !).
C'est pas vraiment l'heure d'une sortie nocturne en famille à l'entrée d'un parc fermé, mais il y a une bagnole. Monsieur et madame devant, deux chiards derrière. J'arrive au moment où ils s'apprêtent à partir, ce qu'il font précipitamment en me voyant, abandonnant un chat, normal, c'est les vacances ce w.e. et puis, soyons humains et aussi pédagogues, autant le larguer en famille. Superbe, le greffier et terriblement sympathique. Ok, matou, j'ai pigé, c'est des cons, petits et grands, mais même si c'était pas mon projet en sortant, je vais t'adopter ! Il tourne en rond, un peu perdu mais en éveil, les chats c'est des prédateurs, quoi qu'on fasse... Je le drague, je lui cause, il vient me voir en dodelinant, la queue en l'air, se laisse caresser, se frotte les joues contre moi, histoire de me marquer. Il s'en va, revient, se laisse prendre dans mes bras, mais comme s'il craignait de s'attacher, redescend... Je fais semblant de partir, il accourt, puis me snobe... Le manège dure une bonne demi-heure, pas de problème, c'est un chat, un vrai, je connais. J'envisage la rencontre avec Oscar, de son coté c'est gagné d'avance, il est cat friendly depuis toujours, le plus beau des chiens, de l'autre coté je sais pas. Peu importe, j'ai ouvert mon sac à dos pour, comme un braconnier antique, le fourrer dedans à la première occas', je vais le rapter, l'abandonné. Il est beau, que dis-je, il est superbe et d'abord, et surtout, de toute évidence si gentil...
A l'entrée du parc, un enclos qui semble être celui d'un gardien. Il passe sous l'entrée pour n'en plus revenir. C'est pas chez lui, je le vois bien à travers le grillage, il explore, en continu. Ça va sans doute le devenir.
Mais au fait, pourquoi, au nom de quoi, recommencerait-il avec moi une relation avec des humains après ce que quatre d'entre eux viennent de lui faire ? On serait méfiant à moins.
Je suis con, j'aurais dû lui ôter ses colliers y compris l'anti-puces pour ne pas qu'il s'étrangle au hasard d'une clôture. In chat la !
D'accord, j'ai eu le temps de mémoriser l'immatriculation de la voiture, mais vous me voyez, aller dire "J'ai été témoin d'un abandon de chat, et je sais qui, Votre Honneur, je peux témoigner !" Je suis pas délateur ! Peut-être qu'ils vont se viander sur l'autoroute vers Palavas les Flots heure de pointe période rouge bison futé en plein cagna, une famille décimée, sans le chat... Mort aux cons, c'est tout ! Les chats, eux, ils s'en foutent, c'est bien connu, ils ont neuf vies.
C'était le quart d'heure d'anthropomorphisme sentimental, zoophile et désabusé de PPlemoqueur...
C'est pas vraiment l'heure d'une sortie nocturne en famille à l'entrée d'un parc fermé, mais il y a une bagnole. Monsieur et madame devant, deux chiards derrière. J'arrive au moment où ils s'apprêtent à partir, ce qu'il font précipitamment en me voyant, abandonnant un chat, normal, c'est les vacances ce w.e. et puis, soyons humains et aussi pédagogues, autant le larguer en famille. Superbe, le greffier et terriblement sympathique. Ok, matou, j'ai pigé, c'est des cons, petits et grands, mais même si c'était pas mon projet en sortant, je vais t'adopter ! Il tourne en rond, un peu perdu mais en éveil, les chats c'est des prédateurs, quoi qu'on fasse... Je le drague, je lui cause, il vient me voir en dodelinant, la queue en l'air, se laisse caresser, se frotte les joues contre moi, histoire de me marquer. Il s'en va, revient, se laisse prendre dans mes bras, mais comme s'il craignait de s'attacher, redescend... Je fais semblant de partir, il accourt, puis me snobe... Le manège dure une bonne demi-heure, pas de problème, c'est un chat, un vrai, je connais. J'envisage la rencontre avec Oscar, de son coté c'est gagné d'avance, il est cat friendly depuis toujours, le plus beau des chiens, de l'autre coté je sais pas. Peu importe, j'ai ouvert mon sac à dos pour, comme un braconnier antique, le fourrer dedans à la première occas', je vais le rapter, l'abandonné. Il est beau, que dis-je, il est superbe et d'abord, et surtout, de toute évidence si gentil...
A l'entrée du parc, un enclos qui semble être celui d'un gardien. Il passe sous l'entrée pour n'en plus revenir. C'est pas chez lui, je le vois bien à travers le grillage, il explore, en continu. Ça va sans doute le devenir.
Mais au fait, pourquoi, au nom de quoi, recommencerait-il avec moi une relation avec des humains après ce que quatre d'entre eux viennent de lui faire ? On serait méfiant à moins.
Je suis con, j'aurais dû lui ôter ses colliers y compris l'anti-puces pour ne pas qu'il s'étrangle au hasard d'une clôture. In chat la !
D'accord, j'ai eu le temps de mémoriser l'immatriculation de la voiture, mais vous me voyez, aller dire "J'ai été témoin d'un abandon de chat, et je sais qui, Votre Honneur, je peux témoigner !" Je suis pas délateur ! Peut-être qu'ils vont se viander sur l'autoroute vers Palavas les Flots heure de pointe période rouge bison futé en plein cagna, une famille décimée, sans le chat... Mort aux cons, c'est tout ! Les chats, eux, ils s'en foutent, c'est bien connu, ils ont neuf vies.
C'était le quart d'heure d'anthropomorphisme sentimental, zoophile et désabusé de PPlemoqueur...