02 juin, 2011

Les doubles patronymes, les gens qui les portent et les injustices du génie

Lévy-Bruhl, Lévy-Dhurmer, Lévi-Strauss. Ces trois-là sont mondialement reconnus pour leur qualité de philosophe, de peintre, d'anthropologue.

Sans doute faudrait-il pour qu'il les rejoignent un jour au panthéon des grands esprits que Bernard-Henri Lévy ajoute un second nom au sien. L'expérience même irrémédiablement vouée à l'échec mériterait d'être tentée.

Bon c'est vrai, il y a le nom de Strauss-Kahn, avant ou après l'affaire c'est le même. Mais de toute évidence, le génie est chez les Strauss tout court, que ce soient les Johann père et fils ou Richard le sublime.

Mais DSK ou BHL, ces deux-ci ne sont rien d'autre que des acronymes...

Maintenant, le cas Kahn tout seul est désespérant tout autant qu'atypique, d'un coté le chercheur reconnu de tous, et de l'autre, son frère, le folliculaire calamiteux ...

On fera l'impasse sur les Alliot-Marie (aka MAM), Kosciusko-Morizet (aka NKM), les Giscard dit d'Estaing (aka VGE) et autres fenouillards acronymiques en quête de respectabilité qui n'ont au moins et fort heureusement aucune prétention à l'accession au titre de "génie"...


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