Vous vous souvenez peut-être de ce film allemand de Peter Fleischmann des années soixante-dix qui s'appelait "Scène de Chasse en Bavière" ? Non ? Dommage ! Je vous laisse chercher, vous trouverez.
En attendant, je vous la fais en bref, si j'ai bien compris les rapports des radios .
Un habitant de Brest, retraité, soixante-cinq ans, sans casier d'aucune sorte, nickel-chrome, mais sous curatelle, vivait près d'une école maternelle. Il était un peu bizarre, du genre qui se cause tout seul dans la rue, au lieu de causer comme tout le monde tout seul dans un portable. Avant-hier, se promenant, il a reconduit à l'école une fillette égarée. S'en est suivi une chasse à l'homme, au pédophile, hystérie régulière et entretenue de parents indignés... Les flics sont venus le cueillir chez lui. Il était cardiaque. Il est mort d'émotion, qui sait, d'injustice, dans les minutes qui ont suivi.
On intervioue une mère d'élève de l'école en question. Pas la moindre compassion, le plus petit regret, la plus infime interrogation. C'est de sa faute, dit-elle en substance : il était bizarre...
Un conseil : ne soyez jamais bizarre et si d'aventure vous voyez un enfant perdu, errant sur la chaussée, surtout, ne le touchez pas ! laissez-le se faire laminer par le premier 4X4 sexuellement-normal venu, à jeun ou non. Votre honneur et votre vie en dépendent .
En attendant, je vous la fais en bref, si j'ai bien compris les rapports des radios .
Un habitant de Brest, retraité, soixante-cinq ans, sans casier d'aucune sorte, nickel-chrome, mais sous curatelle, vivait près d'une école maternelle. Il était un peu bizarre, du genre qui se cause tout seul dans la rue, au lieu de causer comme tout le monde tout seul dans un portable. Avant-hier, se promenant, il a reconduit à l'école une fillette égarée. S'en est suivi une chasse à l'homme, au pédophile, hystérie régulière et entretenue de parents indignés... Les flics sont venus le cueillir chez lui. Il était cardiaque. Il est mort d'émotion, qui sait, d'injustice, dans les minutes qui ont suivi.
On intervioue une mère d'élève de l'école en question. Pas la moindre compassion, le plus petit regret, la plus infime interrogation. C'est de sa faute, dit-elle en substance : il était bizarre...
Un conseil : ne soyez jamais bizarre et si d'aventure vous voyez un enfant perdu, errant sur la chaussée, surtout, ne le touchez pas ! laissez-le se faire laminer par le premier 4X4 sexuellement-normal venu, à jeun ou non. Votre honneur et votre vie en dépendent .