Comment, vous, PPlemoqueur, agnostique notoire, républicain forcené voire pire, comment pouvez vous vous complaire dans l'admiration de ces arts qui émanent du pouvoir religieux puis du pouvoir royal et au final des deux ?
Eh bien, c'est tout simple... L'artiste quand il est génial (on ne va pas s'attarder aux tâcherons) possède la matière de son génie avant même de savoir ce qu'il en fera ignorant même l'idée d'être "au service". Le cadre religieux ou princier puis républicain, c'est pareil, qui lui permettra pendant des siècles de s'exprimer et de vivre, n'est en ces temps que ce "facteur chance" qui sourit aux uns et boude les autres... Car s'il est un terrain ou la fonction n'a jamais créé l'organe, c'est bien celui des arts... Ajoutons que le projet de l'artiste avoué ou non, dépasse celui de la structure qui le finance ou qui le récupère... Même les pires œuvres réalistes socialistes trahissent leurs auteurs quand, en revanche, les artistes fascistes sont irrémédiablement en accord avec leur projet, c'est comme ça...
En attendant, le malheur de Van Gogh pour ne citer que lui, ce n'est pas d'avoir été fou comme un lapin... c'est d'être né, d'avoir vécu entre la fin d'un monde et le début d'un autre et de n'avoir, pour notre bonheur égoïstes d'esthètes confortables, rien compris à rien... pour notre bonheur aussi, Lautrec avait tout pigé...
Eh bien, c'est tout simple... L'artiste quand il est génial (on ne va pas s'attarder aux tâcherons) possède la matière de son génie avant même de savoir ce qu'il en fera ignorant même l'idée d'être "au service". Le cadre religieux ou princier puis républicain, c'est pareil, qui lui permettra pendant des siècles de s'exprimer et de vivre, n'est en ces temps que ce "facteur chance" qui sourit aux uns et boude les autres... Car s'il est un terrain ou la fonction n'a jamais créé l'organe, c'est bien celui des arts... Ajoutons que le projet de l'artiste avoué ou non, dépasse celui de la structure qui le finance ou qui le récupère... Même les pires œuvres réalistes socialistes trahissent leurs auteurs quand, en revanche, les artistes fascistes sont irrémédiablement en accord avec leur projet, c'est comme ça...
En attendant, le malheur de Van Gogh pour ne citer que lui, ce n'est pas d'avoir été fou comme un lapin... c'est d'être né, d'avoir vécu entre la fin d'un monde et le début d'un autre et de n'avoir, pour notre bonheur égoïstes d'esthètes confortables, rien compris à rien... pour notre bonheur aussi, Lautrec avait tout pigé...