Je vous ai posté avant hier une vidéo du 1° Concerto Grosso d'Ernest Bloch. Quand je dis que je n'ai aucune mémoire, c'est faux. J'ai une mémoire de baleine. Je n'ai entendu, avant de la retrouver hier, qu'une seule fois cette œuvre dans les années soixante. Ce fut suffisant pour que j'intègre définitivement le thème de la fugue finale : "ré-la, ré-sol, ré-fa-ré-mi, mi-mi-ré-mi, ré-ré-do-ré, etc ... " c'est le début.
Mais dans mon souvenir, le fa était diésé. J'entendais ça en ré majeur... C'est en ré-écoutant avant-hier et depuis des lustres cette œuvre que je découvre que le fa et le do sont tout ce qu'il y a de plus bécarres Et de fait c'est bien mieux comme ça. C'est tout simplement que naturellement, quand la formule est sortie de son contexte, la tonalité demande le fa# autant que le do#, dès qu'elle s'inscrit dans la fugue, le fa♮ est beaucoup plus savoureux... J'avais bêtement dissous dans ma mémoire la discrète mais opérante incertitude tonale de la première partie de la fugue.
Le cerveau musical est bizarre, je vous le dis...
Mais dans mon souvenir, le fa était diésé. J'entendais ça en ré majeur... C'est en ré-écoutant avant-hier et depuis des lustres cette œuvre que je découvre que le fa et le do sont tout ce qu'il y a de plus bécarres Et de fait c'est bien mieux comme ça. C'est tout simplement que naturellement, quand la formule est sortie de son contexte, la tonalité demande le fa# autant que le do#, dès qu'elle s'inscrit dans la fugue, le fa♮ est beaucoup plus savoureux... J'avais bêtement dissous dans ma mémoire la discrète mais opérante incertitude tonale de la première partie de la fugue.
Le cerveau musical est bizarre, je vous le dis...
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