06 octobre, 2010

"Décontracté du gland", le Faune ...

Cette naturaliste expression qu'assène Bertrand Blier via Depardieu dans "Les Valseuses" me vient immédiatement à l'esprit en contemplant la superbe copie de Bouchardon (peut-être plus sensuelle que l'original) du Faune Barberini.
J'en entends certains dire : comment ? comment être aussi vulgaire face à un tel chef d'oeuvre? Ben... le propre du chef d'oeuvre c'est, entre autre, de susciter, toujours, tout le temps des réactions de tous ordres y compris les plus triviales .
Et puis, quand même, un faune... c'est pas un archange. Le faune, comme son pote le satyre, il ne pense qu'à ça.. ce qui est probablement le cas de celui-ci dans son "aimable rêve" et c'est ce qu'a fort bien montré Bouchardon, qui me rappelle tout autant Mallarmé et puis Debussy bien sûr, dans la foulée :

« Ces nymphes, je les veux perpétuer.
Si clair,
Leur incarnat léger qu’il voltige dans l’air
Assoupi de sommeils touffus.
Aimai-je un rêve ? »





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