03 avril, 2008

L'Égalité par le pesticide

Bon, amis pochetrons, grands consommateurs, riches ou pauvres, de jajas en tous genres, sachez que nous sommes tous égaux ! Une enquête visiblement sérieuse fait apparaître que le pampre de notre vigne est définitivement pourri de pesticides... Que vous buviez du Vieux Papes ou du Château Cheval Blanc, Postillon ou Romanée-Conti, Côtes de Bidule ou Domaine Mords-moi-le-Noeud, vous êtes - nous sommes - soumis à un taux de saloperies allant jusqu'à mille fois (à vérifier quand même !) ce que l'eau se voit par contrôle interdire, et ce, que vous buviez du vin français, italien, espagnol, californien ou australien... (quid du grec, de l'allemand, du nord-africain, du turc non cités ?). Avec 3% de surface cultivée, le vignoble hexagonal consommerait à lui seul 20% des pesticides utilisés en France toutes cultures confondues...
Voilà, Santé ! Tchin-tchin ! Prosit ! Le-Haïm ! Salud y prosperidad ! Cheers ! Skoll et Campaï ! etc... avec modération ! Ils vous le disent !
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6 commentaires:

Anonyme a dit…

ah ben c'est pour ça qu'a l'occasion d'une soiree bien arrosée j'ai un peu mal au foi le lendemain. merci doc, des demain j'arrete les pesticides

Anonyme a dit…

Le fameux champagne que l'on s'arrache à prix d'or est encore une pire cochonnerie(chimiquement parlant) que le vin
on a le droit d'y adjoindre du sucre(le raisin n'en comptant jamais assez vu le taux d'ensoleillement du coin),des levures et des sulfites (en plus de ceux qui sont déjà présents dans les pesticides)
on voit au printemps dans les vignes bas de gamme(champ' 1 er prix de supermarché)des sacs poubelles car les vignerons utilisent des "déchets domestiques organiques"pour "enrichir" le sol...
Santé!

P. P. Lemoqeur a dit…

Bon, ben alors, qu'est-ce qu'on fait ? Parce que ces saloperies, si c'est encore plus mauvais pour la santé qu'on le croyait, ça reste bon au goût ! C'est ça le problème
Foie ou papilles, rein ou tarin, il faut choisir !

Mais en fait, en y réfléchissant, on vient simplement de piger que si on a découvert dans les années soixante que le veau et le poulet étaient aux hormones, on vient d'apprendre que le pinard est et depuis longtemps aux pesticides... et partant, que les pinardiers sont donc beaucoup plus malins que les éleveurs puisqu'ils n'ont été démasqués que quarante ans après...

Pour ce qui est des OGM, là vraiment, on ne pourra pas dire, malgré ceux qui voudraient encore et sans vergogne nous faire croire le contraire, qu'on ne savait pas.

Bon, je vous dis pas le nombre de planteurs de beu qui utilisent des engrais pas bio de chez bio...

Anonyme a dit…

Comme un certain JC, j'ai changé l'eau en vin. Ca ne me réussi pas vraiment,et pour cause!
Ayant une faiblesse pour le blanc,
je comprend pourquoi j'ai des impatiences.
Des pains, j'aimerais en distribuer quelques uns,mais j'ai pas les couilles.
Maintenant,j'envisage de marcher sur l'eau...A VOIR!
ça sent le souffre cette histoire là .

P. P. Lemoqeur a dit…

Alors, je vais vous dire, Zoun...
Bon sang ne saurait mentir !
Valentine, grand'mère exemplaire, se nourrissait de vin blanc et de "véganine" (aspirine sous dosée) ça l'a menée jusqu'à ses quatre-vingts ans bien tassés...
Le vin blanc ? Moi aussi, j'aime de plus en plus ! Avec, curieusement, une appétence particulière pour le Muscadet et son petit cousin le Côteau du Layon , vin de messe de notre enfance poitevine (je déteste en revanche le Gros Plan nantais...). Ce goût ne peut être pas être que d'origine régionaliste. Les impatiences ? Vous rigolez ! c'est une vue de l'esprit ! Un élément incontrôlé du folklore familial transmis sans nuances et sans précautions aucunes ...
Un héritage ? Bof, en même temps, ça ne se refuse pas !

Bises sur Lie!

Anonyme a dit…

Reste le pinard bio. Malheureusement je n'ai pas réussi à en goûter de vraiment bon. Corrects, mais pas de grand cru.

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