"Pourquoi tant de haine ?" ( proféré parait-il une quarantaine de fois au cours du même discours)
demande-t-il ...
Le candidat de l'UMP découvre que certains le haïssent... Il en conçoit une grande amertume qui masque à peine un élan de paranoïa terrifiant. Dans un premier temps : "comment peut-on me haïr ?" Première question à la quelle est liée la seconde, "de quel droit peut-t-on me haïr ?" Il pense donc que cette haine que nombre de français nourrissent à son égard est non seulement injuste mais surtout à la limite hors-la-loi.
Mais en fait cette obsession de la haine qu'on lui porte, et le fait qu'il en parle avec tant d'insistance n'est destinée qu' à nous prévenir qu'elle va le conduire, et la manière dont il s'en offusque n'en est que l'annonce, à l'application, s'il est hélas élu, de l'art de gouverner selon Caligula : "Qu' ils me haïssent pourvu qu' ils me craignent" .
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demande-t-il ...
Le candidat de l'UMP découvre que certains le haïssent... Il en conçoit une grande amertume qui masque à peine un élan de paranoïa terrifiant. Dans un premier temps : "comment peut-on me haïr ?" Première question à la quelle est liée la seconde, "de quel droit peut-t-on me haïr ?" Il pense donc que cette haine que nombre de français nourrissent à son égard est non seulement injuste mais surtout à la limite hors-la-loi.
Mais en fait cette obsession de la haine qu'on lui porte, et le fait qu'il en parle avec tant d'insistance n'est destinée qu' à nous prévenir qu'elle va le conduire, et la manière dont il s'en offusque n'en est que l'annonce, à l'application, s'il est hélas élu, de l'art de gouverner selon Caligula : "Qu' ils me haïssent pourvu qu' ils me craignent" .
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2 commentaires:
cher pp
j'ai écouté d'abord d'une oreille distraite (j'étais en train de ranger la cuisine) et presque amusée (j'ai cru, un moment, à un second dégré, pourtant incongru dans le contexte d'une intervention qui se voulait "grave et sereine") puis attentive et bientôt sidérée, tant la réitération de l'interrogation a pris un caractère positivement (à tous points de vue peut-être?), franchement délirant. Sarko était en roue libre sur sa pente naturelle mégalo-paranoiaque. Est-ce une vue de l'esprit (j'étais dans l'écran, pas dans la salle-of course), mais à la fin j'ai cru décelé comme un malaise dans le public . J' imaginais les sueurs froides des conseillers en image, réalisant que celle de leur candidat était en train de leur échapper. Incapable de se contrôler,il était devenu incontrôlable. Personnalisant à l'extrême son discours faisant de toute critique une affaire personnelle(critiquer son idéologie= le haïr lui),je me demande s'il n'a pas fait là un excellent discours susceptible de profiter à sa concurrente qui elle ce soir en a rajouté dans le registre "je n'existe qu'à travers vous pour vous servir". le pire ennemi de sarko, c'est lui-même.
A part ça, j'ai découvert qu'un de mes fils était foncièrement de droite, très intéressé par la proposition de sarkozy de supprimer les droits de succession, il trouve odieuse celle de Ségolène d'augmenter les impôts de la classes moyenne supérieure à laquelle appartiennent ses parents. Plus d'impots à payer, moins d'argent pour le gâter de bonbons le cher petit...A quoi tiennent quand même, les orientations politiques...Le grand s'en fiche plus qu'un peu, et quand on demande au plus petit qui il veut pour président, il répond, tout sourire, ...Dominique de Villepin.
BISES
L'angevine.
Cette incapacité à se faire aimer, c'est toute l'histoire du parcours psychologique du-dit candidat.
Absence de père prématuré et poursuite illusoire d'une réussite capable de compenser à ses propres yeux sa virilité symbolique…
Oh la, je pars en roue libre mais c'est un truc de cet ordre.
D'ailleurs du coup, tu comprends mieux son absence de questionnement sur sa propre sexualité !
:-)
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