Dans ma lucarne : pub pour "Forum Arrêter de Fumer", j'en viens à me demander s'il n'y aurait pas un "businness du sevrage"...
Il y a huit ans, presque jours pour jours, je fumais 50 cigarettes par jour.
J'ai arrêté du jour au lendemain, par le traitement du bon Docteur C. : une séance d'acupuncture, une boite de patchs pour une semaine qui me fit un mois et une autre de Lexomil pour ne pas faire trop chier le monde...
Et ça a marché ? Je veux !
Il ne faut surtout pas attendre d'avoir envie d'arrêter pour le faire, et ce, pour dissocier l'acte en question de tout rapport avec l'envie...
On arrête tout bêtement parce qu'on a plus le choix, parce qu'il faut...
L' "impératif " ! encore et toujours lui...
Car il faut bien comprendre que ceux qui arrêtent réellement de fumer ont une bonne raison. Cette bonne raison, il y en a des tas et elle peut être multiple. Et tant qu'on l'a pas formulée, c'est pas la peine de tenter quoi que ce soit...
Moi, c'était tout simple...elle était triple : économique, j'avais fait un choix de vie qui réduisait considérablement mon train, ( de vie...) Mon compagnon est non fumeur, et le fait de savoir que dans chaque cigarette que je fumais se trouvait le produit addictif qui me faisait fumer la suivante avait fini par m'agacer... Je suis réfractaire autant que faire se peut à toute manipulation....
L'objet cigarette me parait aujourd'hui tout à fait incongru. Néanmoins, même si l' on peut fumer à coté de moi sans réveiller une quelconque envie et sans se faire injurier ( je ne suis pas un repenti zélateur), j'ai rêvé il y a quelque jours que je fumais une cigarette, oh ! une seule! et le pire c'est qu'une voix façon diablotin de Tex Avery me disait que "c'était pas grave"... ( comme le diable tentateur de notre enfance...aussi incroyable que cela puisse paraître ). Comme quoi ...
Et puis je dois avouer, qu'il m'a toujours été plus pénible dans l'absolu de "faire une chose" que de "cesser de la faire"... ( je plaisante, of course...)
Pour ce qui est de savoir si l'on doit prendre en charge les traitements de désaccoutumance, la question n'est pas de savoir si ça va "coûter cher au contribuable " mais si ça ne va pas nuire à l'efficacité du traitement... Votre analyste, vous le payez même si vous lui faites faux-bond... Je pense en fait qu'il faudrait verser une pension à vie à ceux qui ont arrêté de fumer... Là, je suis certain que ça marcherait...
Il y a huit ans, presque jours pour jours, je fumais 50 cigarettes par jour.
J'ai arrêté du jour au lendemain, par le traitement du bon Docteur C. : une séance d'acupuncture, une boite de patchs pour une semaine qui me fit un mois et une autre de Lexomil pour ne pas faire trop chier le monde...
Et ça a marché ? Je veux !
Il ne faut surtout pas attendre d'avoir envie d'arrêter pour le faire, et ce, pour dissocier l'acte en question de tout rapport avec l'envie...
On arrête tout bêtement parce qu'on a plus le choix, parce qu'il faut...
L' "impératif " ! encore et toujours lui...
Car il faut bien comprendre que ceux qui arrêtent réellement de fumer ont une bonne raison. Cette bonne raison, il y en a des tas et elle peut être multiple. Et tant qu'on l'a pas formulée, c'est pas la peine de tenter quoi que ce soit...
Moi, c'était tout simple...elle était triple : économique, j'avais fait un choix de vie qui réduisait considérablement mon train, ( de vie...) Mon compagnon est non fumeur, et le fait de savoir que dans chaque cigarette que je fumais se trouvait le produit addictif qui me faisait fumer la suivante avait fini par m'agacer... Je suis réfractaire autant que faire se peut à toute manipulation....
L'objet cigarette me parait aujourd'hui tout à fait incongru. Néanmoins, même si l' on peut fumer à coté de moi sans réveiller une quelconque envie et sans se faire injurier ( je ne suis pas un repenti zélateur), j'ai rêvé il y a quelque jours que je fumais une cigarette, oh ! une seule! et le pire c'est qu'une voix façon diablotin de Tex Avery me disait que "c'était pas grave"... ( comme le diable tentateur de notre enfance...aussi incroyable que cela puisse paraître ). Comme quoi ...
Et puis je dois avouer, qu'il m'a toujours été plus pénible dans l'absolu de "faire une chose" que de "cesser de la faire"... ( je plaisante, of course...)
Pour ce qui est de savoir si l'on doit prendre en charge les traitements de désaccoutumance, la question n'est pas de savoir si ça va "coûter cher au contribuable " mais si ça ne va pas nuire à l'efficacité du traitement... Votre analyste, vous le payez même si vous lui faites faux-bond... Je pense en fait qu'il faudrait verser une pension à vie à ceux qui ont arrêté de fumer... Là, je suis certain que ça marcherait...
5 commentaires:
Cher PP
La motivation y était,je parle hélas au passé,j'ai replongé avec en plus beaucoup de culpabilité.
C'est un cercle vicieux d'où je n'arrive pas à m'extraire.Je me croyais forte,pleine d'espoirs,je me déçois et c'est très difficile à supporter.
Bises
Moi j'essaye d'"apprivoiser" ma tabagie, c'est à dire de ne pas fumer quand j'en ai pas envie, par réflexe ou habitude, mais de ne pas me priver quand je sens qu'une clope est nécessaire à mon bonheur, par exemple en association avec un apéro, des convives agréables et du pop-corn au beurre salé... J'espère que les dits convives me pardonneront de les enfumer à domicile, mais c'est paradoxalement parceque je les aime bien et que je me sens bien chez eux ! Je ne fume pas avec les gens qui m'emmerdent, pas plus que je ne trinque avec eux ! Je sais c'est con pour eux, mais j'arrive pas à faire autrement. Bisous donc, à tous ceux que j'enfume de tout mon coeur...
Ce que vous dites l'un et l'autre me confirme dans l'idée que la question de la tabagie n'a rien à voir avec la morale. Culpabiliser ne sert le plus souvent qu'à s'en griller une pour se calmer...
La morale n'est qu'un des outils utilisés pas les professionnels de la "lutte contre". Il ne peut pas y avoir de règle,morale ou autre car il y a autant de raisons de fumer ou de s'arrêter, qu'il y a de fumeurs...
Sauf si on décide par la loi de règler la question, froidement selon un truc binaire : oui ou non, ben c'est non...
Pour ma part, je me réserve le droit ( celui d'avoir des goûts et des dégoûts )de dire à quiconque : humm ! tu sens bon ! C'est quoi ton parfum ? autant que de lui dire : putain, tu pues la clope... Pas de morale, là-dedans, du goût, rien que du goût.
Affectueusement a tutti
très chère zoun,
Si fumer permet de se détendre et de se procurer plaisir et bien-être immédiats, il me semble bien vous avez largement mérité ces derniers temps de vous "réconforter" ainsi. Alors surtout ne culpabilisez pas, ce sont les autres qui devraient le faire, autour de vous, de ne pas forcément vous faciliter psychologiquement le sevrage. je dis ça et Dieu sait pourtant que je n'aimerais pas que vous tombiez malade d'avoir trop fumer. Ceci dit l'addiction n'est pas affaire de morale,de faiblesse de caractère, c'est une affaire de chimie. Les fabricants de tabac le savent bien qui offraient des cartouches entières pour rendre accroc et captive une nouvelle clientèle. Reconnaissez que la volonté n'est pas tout, 1/ cela allègera votre sentiment de cumpabilité et 2/si vous désirez de nouveau vous arrêter faites-vous chimiquement aider...et 3/ essayer de vous faire plaisir autrement.
L'anonyme faux-derche qui a réussi aux yeux des ignorants à faire passer son addiction (à la natation) pour une admirable et valorisante persévérance dans l'effort sportif.
Hou là là ! J'avais 3 semaines de lecture à rattraper sur ce blog et voilà, j'ai loupé le sujet qui me culpabilise le plus! Comme Zoun.
Arrêt il ya sept mois... mais j'ai replongé 5 semaines plus tard. Mais un jour, je le sais je recommencerai à m'arrêter. J'ai lu Allan Carr après avoir replongé et j'aurais mieux fait de le lire avant d'arrêter. Tout est dit dans ce livre. Par contre, j'ai beau avoir tout compris et tout assimilé, ça m'empêche pas de les griller ces bâtons de poison. Mon médecin m'avait dit : faut plus en acheter. Ah bon? On peut les voler?
PP, vous avez raison, en plus on a une haleine de cendrier...
Bon alors, bises puantes mais bises tout de même à tous.
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