Mon chien qui est un chien de goût hurle à la mort dès le générique car il préfère avec raison la version originale du Tic-Toc -Choc ou (les) Maillotins au clavecin...
Philippe Meyer, c'est le Art Buchwald du pauvre, ce qui n'est pas peu dire car Art Buchwald était à l'humour ce que mon charcutier traiteur du coin (macédoine de légumes et pieds de cochon en gelée ) est à Fauchon et Hédiard réunis...
Philippe Meyer, c'est du succédané de Vialatte, ça voudrait avoir la couleur du Vialatte, le goût du Vialatte, mais ce n'est même pas du Vialatte, ce qui en soi n'est bien grave, car Vialatte , entre nous, quoi qu'on pense ou qu'on dise, il y a quand même plus drôle...
Philippe Meyer est tellement réducteur-lamentable que lorsqu'il cite du Vialatte, on croit que c'est du Meyer... Je serai ayant-droit de Vialatte, je protesterai...
Alors Philippe Meyer c'est quoi ?
C'est le contentement de soi, l'absolue certitude d'être dépositaire d'une drôlerie endogène, d'un humour médullaire, d'un esprit naturel...
Philippe Meyer est l'une des rares créatures radiophoniques dont on peut entendre les sourires de contentement annonceurs de chacune des saillies . Les bouffons avaient des grelots, Philippe Meyer a un sourire qu' il agite violemment avant que de sortir une subtilité répétitive ( Philippe Meyer, mammifère omnivore, ) des qualificatifs ampoulés de littérature réitérative ( matutinale, pour l'exemple) et quelques tournures soigneusement élégantes (passé surcomposé, entre-autres) ...
Philippe Meyer parle actuellement de chansons françaises. Il a concocté un concept qui serait une sorte d'exercie d'anthropologie minimale de la musique , d'analyse pseudo- structurale de la chansonnette, ainsi qu'un tribunal de l'intelligence chansonnière dont il serait le juge et le procureur autoproclamés...
Au début on a pu trouver ça drôle... Quatre ou cinq ans après cela devient insupportable. Car, comme celui de son compère Lodéon, le fond de commerce de Meyer n'est plus de première fraîcheur... Ca sent la ragougnasse, le propos faisandé, le rabachage de date-limite....
Où êtes- vous, Jean-Christophe Averty où même Jean-François Kahn ?
J'ai failli, un moment, avoir à son égard une tentation compassionnelle... Jusqu'à ce que je reconnaisse définitivement qu'en fait Philippe Meyer n'est dans l'ordre :
qu'un imbécile sonore ,
un prétentieux bavard,
un érudit de pacotille,
un cuistre,
une nuisance radiophonique ,
un miasme hertzien...
Il a eu quelques temps un équivalent qui le suivait dans la tranche horaire de France inter du dimanche matin, il a, Dieu merci, disparu...
Meyer c'est comme Amédée , comment s'en débarasser ?
8 commentaires:
debarrasser, ça prend deux R, ignare
Cela dit, vous me semblez vous-même bien suffisant et pompeux. Je soupçonne, derrière le pseudo, un ëtre racorni et atrabillaire utilisant la critique agressive en arme d'auto-défense. L'humour est un don dont vous ne semblez pas avoir bénéficié. Je ne vous salue pas, ou alors bien bas....
Et bien dans ce cas là, le meilleur moyen d'exprimer son mépris, ne serait-il pas celui d'ignorer, simplement. Pour ce qui est de la faute que vous considérez comme étant d'orthographe, vous êtes sans doute sténodactylo professionnel(le) pour ne pas prendre en compte avec indulgence la possibilité de la coquille... Mais vous êtes tout simplement, radicalement con, que vous soyez Meyer lui-même, ce qui paraît assez improbable, ou l'un de ses affidés ce qui est tout aussi lamentable... Prendre la défense d'un cuistre ou de soi-même ? franchement c'est dans le cas présent d'une tristesse absolue... Pour ce qui est de l'humour ? me concernant, je n'en ai aucun ( je suis d'un chiant rédhibitoire) et ne prétends pas en avoir, puisque contrairement à certains, je n'en fais pas commerce...
Maintenant soyons sérieux : quand on fait des reproches, il faut être irréprochable :
"Débarrasser" prend aussi un accent sur le "é".
Un être, racorni ou non se pare d' un accent circonflexe et non un tréma...
Pour ce qui est d' "atrabilaire", un "L" suffit", nous en conviendrons, j'imagine...
Quand à mon agressivité, arme d'auto-défense... Encore eût-il fallu que je me sentisse attaqué ...( et oui la concordance...)
Et puis quand un blog vous accueille et vous laisse libre de vous exprimer, il est plus que correct de signer son message... de son nom... à défaut de son pseudo...sinon ça de vient un "graffiti" sur un mur et comme disait mon grand père," le mur, c'est le papier des ânes "....
Pour ce qui est de me "saluer bien bas" , au cas ou vous l'ignoreriez, plus le salut est bas et plus il est servile...
Pauvre con, disais-je ...
On comprend mieux aujourd'hui dans le Ve arrondissement de Paris vos propos... Vous pouvez même y ajouter certains adjectifs je pense...! Merci, j'ai beaucoup ri ;-) Déjà en 2005, on voulait s'en débarasser...
Me voila rassuré...
J' ai parfois tendance à considérer que mes agacements ne sont que les miens.... Visiblement, mes agacements sont partagés...
Non, en lisant - pour la première fois ! - votre blog, j'ai retrouvé plein de propos que je partage moi-même... Je vais tenter par mon militantisme - et oui, je ne suis tout de même pas totalement neutre ! - de palier le vide de M. MEYER... Lui qui est omniscient... Bon courage, bonne écriture !
Est-il toujours sur la grille de France Inter ? J'ai définitivement cessé d'écouter cette radio à cause ou grâce à Philippe Meyer. Je n'arrive pas à croire que ce Meyer est celui qui fit et dit l'excellent commentaire du film de Rossif "De Nuremberg à Nuremberg". Au fait était-ce le même ?
Ok ! je viens de comprendre ! J'ignorais jusqu'à l'instant que Meyer se présentait aux municipales sous l'étiquette Modem. Ah l'humour du Centre !
Et oui, et je pense qu'il vient de gagner son coup en ramenant le clientélisme corse au sein du Ve...
Enregistrer un commentaire