23 juin, 2013
Message secret à décrypter
à : F.B.I (François, Bertrand, Isidore)
à : C.I.A (Charlotte, Isménie, Albertine)
ce poème de Baudelaire, ( ah le caïd, ah !) Utile, Savoureux, Attristé, le poème que rien n' U.S.A
L a S ervante au grand cœur d ont vous étiez jalouse,
Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse,
Nous devrions pourtant lui porter quelques fleurs.
Les morts, les p a uvres mor t s , on t d e gra n des douleurs,
Et quand Oc t obre souffle, émondeur des vieux a rbres,
Son ven t mélancolique à l'entour de leurs marbres,
Certes, ils doivent trouver les vivants bien ingrats,
A dormir, comme ils font, chaudement dans leurs draps,
Tandis que, dévorés de noires songeries,
Sans compagnon de lit, sans bonnes causeries,
Vieux squelettes gelés travaillés par le ver,
Ils sentent s'égoutter les neiges de l'hiver
Et le siècle couler, sans qu'amis ni famille
Remplacent les lambeaux qui pendent à leur grille.
Lorsque la bûche siffle et chante, si le soir,
Calme, dans le fauteuil, je la voyais s'asseoir,
Si, par une nuit bleue et froide de décembre,
Je la trouvais tapie en un coin de ma chambre,
Grave, et venant du fond de son lit éternel
Couver l'enfant grandi de son œil maternel,
Que pourrais-je répondre à cette âme pieuse,
Voyant tomber des pleurs de sa paupière creuse ?
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