23 mai, 2013

La Fête des Mères et Georges Brassens

Daniel parle de la Fête des mères et rappelle à juste titre que c'est une invention bien antérieure à la récupération qu'en fit le Maréchal. 
J'ai toujours comme mes frères et sœurs (enfin certains plus que d'autres...) marqué la Fête des mères. Ma mère avait une relation très ambivalente à la chose. Elle était touchée par cette marque annuelle et officielle d'amour filial, tout en en rejetant vigoureusement l'aspect pétainiste, ignorant que le Maréchal n'en n'était pas l'inventeur.

Je n'ai jamais fait de cadeaux à ma mère qui eussent un rapport avec sa condition de femme. Enfant je lui fis des dessins, on ignorait encore et heureusement le pot de yaourt et les nouilles peintes... Le seul accessoire électro-ménager que je lui offris sur le tard n'était pas un mixer ou même un séchoir, mais un transistor-lecteur qui lui permettait aussi d'écouter des cassettes de Brassens. J'avais d'autant plus de mérite que je n'aime pas Brassens l'homophobe, le Maurice Carème français...  

L'amour filial, ça va jusque là, voyez vous ! 

2 commentaires:

Anonyme a dit…

cher pp,
Ces derniers jours, ma progéniture a beau jeu de me rappeler à haute voix mes convictions féministes et de m'assurer que par respect pour elles et pour moi, ils n'auront pas le mauvais goût de m'offrir un cadeau...Respectueux? mon oeil! radins, oui!
Biz
Angevine

P. P. Lemoqeur a dit…

On va dire "joker" :

Bises

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