Je
suis, une heure avant la fermeture des magasins, en panne d'un
médicament qui fait que mon petit cœur bat comme il faut, quand je le
prends régulièrement..Je fonce à la pharmacie, mais mon ordonnance
est obsolète depuis quelques jours. Elle veut bien me refiler le
médicament sans ordonnance (est-ce prudent et déontologique ?), mais pas
au tiers payant, au prix fort.
Je
m'en fous, mon cardiologue est à deux pas et il me refait une ordonnance
en 3 minutes montre en main. Je reviens à la pharmépicerie et je lis
sur sa gueule en tiroir-caisse le désarroi de ma potarde.
La pire
chose qui lui est arrivée depuis sa ménopause et les vapeurs y
afférentes, c'est le tiers payant et son sésame, la carte Vitale.
Salope, épicière, mo-rue !
5 commentaires:
Le prochain coup, tu lui demandes un bidon d'huile de foie de morue !
D*
Je ne comprends pas trop: si l'ordonnance est périmée pas possible de pratiquer le tiers payant car elle ne sera pas remboursé d'une boite qu'elle a payé...ça peut se comprendre.
De plus, avec ou sans tiers payant le prix du médicament et son bénéfice est le même (juste un peu de paperasse en plus ou en moins).
Mais tout ça n'empêche pas qu'elle soit peut être une morue une tanche ou un thon.
Oui, mais l'amiodarone ne pouvant être délivrée sans ordonnance, je puis m'interroger sur le fait qu'elle veuille bien me la refiler malgré du moment que c'est au prix fort. Si mon ordonnance n'est plus valable, elle doit refuser, c'est son devoir. C'est là que ça coince.
Désolé d'insister sur un sujet qui n'interesse sans doute pas grand monde, mais ce n'est pas si simple.
Dans le cas d'un traitement au long cours si l'interruption du traitement présente un risque grave pour la sante du patient le pharmacien se doit de le dépanner.S'il ne le fait pas et qu'il y a une complication il peut être tenu pour responsable (il y a eu des condamnations dans certains cas).
Bon, pas la peine non plus de faire une crise cardiaque juste pour embêter cette morue de pharmacienne.
Ce que vous me dites, je le sais très bien. Mais visiblement l'appât du gain est chez supérieur à la crainte du procès car en imaginant que je défuncte chez moi au lieu de le faire dans sa boutique, je ne vois pas vraiment ce qu'elle risque.
Pour ce qui est du néocodion,pas besoin de tousser bien fort pour se faire servir. Je l'ai vue par ailleurs un jour, refiler à un gamin de 15 ans qui venait de toute évidence acheter ses premières capotes, pour cent francs de Manix de luxe en grande boite, du lubrifiant aussi,en quantité telle que Rocco Siffredi ou Jeff Stryker n'en utiliserait pas autant dans un mois de tournage...
Mon nouveau pharmacien à qui j'ai raconté tout ça m'a dit, bel euphémisme, qu'elle exagérait un peu...
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