Fin de la prostitution légale unanimement votée au parlement. On est tous pour l'abolition. Cela dit, c'est uniquement à la prostitution visible qu'on s'attaque, à la verrue sociale, c'est peu, et c'est d'autant plus facile que ça ne coûte rien, ça peut même rapporter, eu égard aux amendes infligées aux clients.
Mais va-t-on prendre en compte et régler la question de la prostitution "amateure", occasionnelle, souterraine mais régulière, féminine et masculine des étudiants, des ménagères et des chômeurs qui ont du mal à (sur)vivre, en versant une C.A.P, "Contribution Anti-Prostitution" à ceux qui n'ont pas d'autres moyens d'améliorer l'ordinaire et, tout en ayant ou non un travail, de payer leur loyer, leur bouffe avant d'aller, contraints, contrits aux restos du cœur?
Cachez cette pute obscure, de complément, de tous les sexes, que je ne saurais voir...
Pas besoin forcément de descendre dans la rue pour se prostituer. Il suffit parfois, dans son immeuble, de changer d'étage...
Cette loi, toute juste, admirable et consensuelle qu'elle peut paraître, n'est destinée qu' à planquer ce qui choque, masquer ce qui fâche... C'est l'équivalent de ces arrêtés municipaux interdisant la mendicité. Elle n'a de sens que si elle offre en retour aux prostitué(e)s, "volontaires" ou non, un échappatoire à leur vie de merde, un accompagnement sérieux, et surtout un "complément de financement". Sans ça, c'est nul et qui sait, irresponsable, voire dégueulasse, accentuant la prostitution occulte et l'hyper-fragilité de celles et de ceux qui s'y livrent. Comment ça de ceux ?
M'enfin ! vous l'ignoriez, législateurs nantis, qu'il y a aussi des mecs qui vendent leur corps ?
Faut pas en parler ?
Ah bon... j'ai rien dit.
Cachez cette pute obscure, de complément, de tous les sexes, que je ne saurais voir...
Pas besoin forcément de descendre dans la rue pour se prostituer. Il suffit parfois, dans son immeuble, de changer d'étage...
Cette loi, toute juste, admirable et consensuelle qu'elle peut paraître, n'est destinée qu' à planquer ce qui choque, masquer ce qui fâche... C'est l'équivalent de ces arrêtés municipaux interdisant la mendicité. Elle n'a de sens que si elle offre en retour aux prostitué(e)s, "volontaires" ou non, un échappatoire à leur vie de merde, un accompagnement sérieux, et surtout un "complément de financement". Sans ça, c'est nul et qui sait, irresponsable, voire dégueulasse, accentuant la prostitution occulte et l'hyper-fragilité de celles et de ceux qui s'y livrent. Comment ça de ceux ?
M'enfin ! vous l'ignoriez, législateurs nantis, qu'il y a aussi des mecs qui vendent leur corps ?
Faut pas en parler ?
Ah bon... j'ai rien dit.
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