Depuis hier on compte 69 soldats français tués en Afghanistan, dans des embuscades, des attentats ou hélas même des tirs amis.
Je sais, ce ne sont pas des appelés comme au temps de la guerre d'Algérie, mais des soldats de métiers. Tant qu'on reste vivant, c'est pas la même chose, on est payé, c'est un job à risque mais c'est un job et semble-t-il, pas si mal rémunéré. Ça change tout, en revanche quand on est mort... Car la question se pose alors de savoir pourquoi on a choisi ce taf de merde dont les risques s'ils sont envisagés ne sont pas entièrement et d'emblée intégrés dans le mental de "nos p'tis gars" comme disait l'ineffable Bigeard. Ce n'est qu'une fois qu'ils touchent l'horreur de près qu'ils pigent. Savez vous que ceux qui en reviennent chaque jour, passent par un sas de décompression à Chypre. Cigarettes, whisky et debriefing, des fois qu'ils seraient tentés de raconter à n'importe qui ce qu'ils ont vu, vécu à défaut d'avoir vaincu...
En attendant, ces gamins se sont engagés pour la plupart pour gagner leur vie, plutôt ça que le chôm'du, le danger éventuel que la mouise assurée. L'envoi sur le terrain des opérations relève certes du volontariat mais de fortes primes y incitent...
Je ne vous ferai pas le coup de "Y a bien plus de soldats que d'officiers qui y passent ", depuis que l'armée existe il y a toujours eu, c'est notoire ! plus de bidasses que de gradés... Mais une chose est certaine, c'est que l'origine sociale des uns n'est pas celle des autres...
Je voudrais pas faire du mauvais esprit, c'est pas mon genre, mais on a quand même plus de risques de rentrer d'Afghanistan entre quatre planches quand on est simple engagé fils de prolo, que sorti de Saint-Cyr.
Ne rêvez pas, petits soldats, comme avant, comme toujours, obligés ou pour survivre, pauvres, vous vous battez, quelles que soient les raisons alléguées, contre de plus pauvres pour le très grand profit des riches qui vous y poussent...
Je sais, ce ne sont pas des appelés comme au temps de la guerre d'Algérie, mais des soldats de métiers. Tant qu'on reste vivant, c'est pas la même chose, on est payé, c'est un job à risque mais c'est un job et semble-t-il, pas si mal rémunéré. Ça change tout, en revanche quand on est mort... Car la question se pose alors de savoir pourquoi on a choisi ce taf de merde dont les risques s'ils sont envisagés ne sont pas entièrement et d'emblée intégrés dans le mental de "nos p'tis gars" comme disait l'ineffable Bigeard. Ce n'est qu'une fois qu'ils touchent l'horreur de près qu'ils pigent. Savez vous que ceux qui en reviennent chaque jour, passent par un sas de décompression à Chypre. Cigarettes, whisky et debriefing, des fois qu'ils seraient tentés de raconter à n'importe qui ce qu'ils ont vu, vécu à défaut d'avoir vaincu...
En attendant, ces gamins se sont engagés pour la plupart pour gagner leur vie, plutôt ça que le chôm'du, le danger éventuel que la mouise assurée. L'envoi sur le terrain des opérations relève certes du volontariat mais de fortes primes y incitent...
Je ne vous ferai pas le coup de "Y a bien plus de soldats que d'officiers qui y passent ", depuis que l'armée existe il y a toujours eu, c'est notoire ! plus de bidasses que de gradés... Mais une chose est certaine, c'est que l'origine sociale des uns n'est pas celle des autres...
Je voudrais pas faire du mauvais esprit, c'est pas mon genre, mais on a quand même plus de risques de rentrer d'Afghanistan entre quatre planches quand on est simple engagé fils de prolo, que sorti de Saint-Cyr.
Ne rêvez pas, petits soldats, comme avant, comme toujours, obligés ou pour survivre, pauvres, vous vous battez, quelles que soient les raisons alléguées, contre de plus pauvres pour le très grand profit des riches qui vous y poussent...
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