03 juillet, 2011

Et Vierne ! et Duruflé ! ou les vicissitudes du concert d'orgue dominical parisien....


Cet après-midi je suis allé à Notre-Dame écouter un peu d'orgue, en passant. Ça fait quinze ans que ça ne m'était pas arrivé. Au programme 4 extraits de la 2 éme suite de Vierne, Clair de Lune Feux Follets Sicilienne Toccata et la Suite de Duruflé Prélude Sicilienne Toccata , tout le monde le sait !
C'est ce qu'on appelle avoir de la Suite dans les idées...
Il y a à côté de moi une grosse dame qui fait rien que de causer dans son portable. Comme elle veut pas arrêter, je la photographie ostensiblement pour l'emmerder. Ca l'agace, elle arrête. Derrière moi, un monsieur, dès le début de la toccata de Duruflé entreprend d'en chantonner en bon initié, l'inchantonnable thème... ça ok ! c'est dur, mais c'est de bonne guerre...
En attendant, je sais pas qui jouait mais c'était très bien. Bon, il faudrait néanmoins qu'on leur dise, aux organistes qui jouent cet orgue sublime (riche dans les masses, subtil dans les détails, bref un orgue digne de ce nom !) qu'il faut faire attention car, en bas (caramba !) ça fait vite de la bouillie si l'on ne sur-articule pas et si l'on joue ne serait-ce qu'un poil trop vite...
Et puis, c'est bizarre Notre-Dame, ce Temple des Marchands, il y a, au moment de l'audition d'orgue, une espèce de chaisière hors d'âge et néanmoins revêche qui vous remet d'autorité le programme et vous interdit de vous lever pour vous tourner vers l'orgue et dans la foulée, dès les premières notes, une sorte de garde chiourme qui arpente la nef d'un air soupçonneux façon vigile de super-marché. J'aimerais comprendre.
Bon, Vierne c'est vachement bien, quand à Duruflé, vous connaissez maintenant mon inconditionnalité le concernant...

Aucun commentaire:

Site counter

Archives du blog