02 mai, 2011

Quand les imams causent comme les curés

Ce matin on intervioue Dalil Boubakeur recteur de la mosquée de Paris à propos de la mort de Ben Laden. Il trouve ça normal qu'il se soit fait zigouiller, l'agité du turban. Ce qui le gène en revanche, c'est le fait qu'on aurait jeté son corps à la mer. Et ça il trouve pas ça bien. C'est contraire au rituel. Et quand on est marchand de paradis, le rituel, c'est important, c'est ce qui crée du lien, comme on dit de nos jours. Il dit que c'est pas aux hommes de le charger maintenant qu'il est mort, de lui faire en quelque sorte post mortem le coup de la double peine en l'empêchant d'être enterré, condition unique et indispensable au repos éternel de tout fidèle, mais à Dieu lui-même en personne !

C'est fou ce qu'un boniment de curé musulman finit par ressembler à celui d'un curé catholique. Faut dire qu'ils ont le même fond commerce, et quand on vend la même daube on a difficilement dans le baratin commercial, des arguments très différents.

Bon, maintenant, faudrait pas l'oublier, quand Ben Laden se livrait à ses facéties, il s'inquiétait pas vraiment, en les dispersant façon puzzle, de savoir si ses victimes allaient et ses tueurs aussi, gagner sans sépultures leurs paradis respectifs et différenciés...
Comme aurait dit le légat du Pape au siège de Béziers où s'étaient mélangés cathares et catholiques, "Tuez les tous, Dieu connaîtra bien ceux qui sont à lui ! "

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