Il y a des endroits comme ça à Paris, où des oeuvres musicales célèbres, du "répertoire", sont fixées comme la moule à son bouchot. Tenez, les 4 Saisons de Vivaldi, le Requiem de Mozart, le célèbre Canon de Pachebel et le tout aussi fameux Adagio d'Albinoni sont définitivement greffés sur la Sainte Chapelle ou son annexe, la Conciergerie. Ça fait cinquante ans que c'est comme ça. D'abord c'était l'orchestre Paul Kuentz, puis vint Bernard Thomas, puis Alexandre Stajic et d'autres encore que j'ai Dieu merci oubliés... Ceux là, vrais saisonniers du coup d'archet, c'était l'hiver qu'ils faisaient leur chiffre, et comme ils partaient, l'été venu, polluer les festivals de leurs sinécures musicales, ils laissaient en bons camarades la place toute chaude aux marchands de doubles croches arrivés d'outre-Rhin, orchestres de chambre de Nüremberg, de Bamberg, de Bidülberg et autres Fickenberg...
J'étais persuadé que la source était tarie, les lieux désinfectés ! Des clous ! La relève est assurée la preuve !
J'étais persuadé que la source était tarie, les lieux désinfectés ! Des clous ! La relève est assurée la preuve !
1 commentaire:
Sauf que j'aimais bien, moi...Paul Kuenz et les increvables... C'est comme les valses de Vienne à Noël à la télé, Lorin Maalzel... Petites routines, souvenirs...Un peu de nostalgie et ça valait mieux que Georges Jouvin...et sa trompette d'or! Oou que Jean-Christian Michel...
Hors landau
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